Comme on en est aux souvenirs et que
Vendôme nous évoque ces amères réminiscences liés aux O.A.A et à l’Eglise Polonaise , je cite :
Citation:j'avais déjà suffisamment ânnoné de bondieuseries comme ça aux O.A.A. et à l'église polonaise.
Comme on fait ressurgir ces deux lieux, je ne peux que repenser à un autre copain de cette époque, que connaissais aussi
Zoska depuis, bien sûr, les fameux bacs à sable et l’école polonaise en cours du soir du mercredi ou du jeudi après-midi enseigné par Pan
Gorski qui tentait de nous enseigner sa langue, sa lecture et son écriture.
Copain, qui en compagnie de ses parents rendaient visite aux nôtres ( Zoska et les miens) et inversement,pendant de longues années avant que nos chemins ne se dispersent et, hélas, son décès en 2012. Copain, qui bien entendu, allait à certaines occasions à l'Eglise Polonaise de Paris , participant même à la chorale de sa voix de basse.
Les cours de Pan Gorski avait lieu dans les locaux d’une école communale du 15ème arrondissement, après la fermeture de celle-ci, soit donc, le mercredi soir ou le jeudi après-midi.( jour de « relâche » scolaire à l’époque)
Vendôme y allant le Jeudi, on ne se connaissait pas ou bien on s'est juste aperçu à cette époque. Notre copain Jeannot ( encore un Jean) était du mercredi et l’on se revoyait là, quand on n’était pas chez les uns ou les autres. Faut pas croire, malgré la carrière qu’il eut plus tard, qu’il n’aimait pas la déconnade. Certes il avait 4 ans de plus que
Zoska ou moi, mais à cet âge là, on ne se rend pas compte surtout avant l’adolescence…
Dans le dos de Pan Gorski, il préparait des petites fiches avec des questions et on devait lui donner la bonne réponse ( jeu d’intello qu’il était, et puis c’était le plus grand !), qu’on lui griffonnait en douce pendant le cours ou pendant la pose dans la cour de récré vide, avec ses marronniers cerclés de grilles de fer, ce qui permettait à notre prof de griller quelques gitanes de plus. Jeannot n’avait pas beaucoup de fiches à faire vu qu’à tout casser, on était 7 ou 8 y compris ma sœur qui avait traîné là une copine d’école, bien française, qui essaya, pas longtemps, de s’initier au polonais, à la grande surprise de Pan Gorski.
Bref, on pourrait en raconter des heures, mais c’était pour évoquer l’ homme qu’il devint mais qui était déjà sur les photos de mon premier Noël chez mes parents.
Il devint par la suite journaliste, écrivain spécialiste aussi et ami de Jean-Paul II et que l’on entendit pendant de nombreuses années commenter la messe de minuit en direct de Rome, à la télé, ce qui aurait fait hurler, je pense
Vendôme, s’il l’avait su, tout en se rappelant les cours de Pan Gorski, malgré le fait qu'il n'ait pas connu notre copain.
Au fait, il se nommait
Jean Offredo né en Pologne d'une mère polonaise et d'un père français et qui se connurent là-bas pendant la captivité de celui-ci.
Wikipédia : >>> [
fr.wikipedia.org]
Alors quand, j'ai trouvé la vidéo ci-dessous, il était impensable que je ne la mette pas ...' Après, on n'est pas obligé de tout regarder, c'est du blablabla, mais on y retrouve donc les O.A.A " cher" à Vendôme !