Bonjour à tous,
Je recherche une info concernant le billet de train pour la France dans les années 20. Peut-être pourrez-vos m'aider.
Est-ce que le bon de transport pour les candidats à l'immigration était payé par les organismes recruteurs ?
Mon grand-père est arrivé je pense sans contrat, en février 1922, il a dû faire des petits boulots pendant 4 mois ( je n'ai aucune trace de ses premiers mois en France) avant de travailler quelques semaines à la société des matériaux de construction de la Loisne puis d'être embauché comme journalier aux Houillères.
Est-ce que dans ce cas il aurait payé lui-même son billet? Qu'en pensez-vous? Pour un de mes oncles polonais, c'est sans doute le cas. Je cherche la confirmation.
Il est arrivé en premier, ma grand-mère l'a rejoint plusieurs années plus tard, je sais qu'elle a vendu sa vache pour payer le transport.
Merci de vos réponses.
J'écris un livre sur leur histoire et j'essaie d'être le plus proche possible de la réalité!
Je profite de ce post pour vous dire que ce site est une véritable mine d'informations et que je suis ravie d'appartenir à sa communauté!

la réponse est dans beskid en tous cas une partie)

[www.beskid.com]

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Pour le recrutement d'un ouvrier, la S.G.I touchait une commission versée par les employeurs français. Comme les coûts de recrutement et de transport étaient bien moins élevés que la commission perçue, la S.G.I. réalisa pendant cette période des profits considérables.
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Merci J.Pierre, j'avais lu cet article en effet très complet sur cette période mais c'est juste le détail du financement du trajet qui m'intéresse.
Je me suis dit que peut-être, certains se souviendraient des témoignages de leurs anciens.
Tous vos souvenirs seront les bienvenus!

pour info.


Qu’ils arrivent de la Ruhr, de Bochum ou d’ailleurs, où ils ont déjà appris les rudiments de
la profession, voire directement de Galicie, de Lvov ou encore de Cracovie, les Polonais,
catholiques pratiquants, viennent très souvent avec leur femme et de nombreux enfants,
quelques fois même avec de vieux parents. Les compagnies houillères comprendront,
assez vite, tout l’intérêt que présente pour eux – en termes de contrôle social – le
recrutement de ces ouvriers en charge d’une famille et dont leur foi guide la vie.
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A partir de 1928, les compagnies prendront à leur charge les frais du voyage, jusqu’en France,
des femmes et des enfants qui viennent rejoindre le mineur, arrivé seul.
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j'ai trouvé ça aussi.

reste a savoir s'il s'agit du train ( toul) ou du bateau (le havre).


À partir de 1920, le Comité Central des Houillères de France (CCHF) ainsi que la Société des Agriculteurs de France envoient leurs propres agents. En 1924 est créée la Société Générale d'Immigration qui se substitue à tout ce qui existait mais dans laquelle le CCHF est majoritaire ! Il s'agit d'une société privée qui travaille pour faire des profits.
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Le transport des migrants a donc un prix (jusqu'en juillet 1926, le transport jusqu'au Havre ou jusqu'à Toul d'un adulte coûte 385 F. Après cette date, 445 F.).
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La mission installe un premier camp de rassemblement à Poznan, puis un autre à Myslowice, au coeur du bassin houiller de Haute Silésie.
Côté français, un bureau d'immigration polonaise est ouvert à Toul en décembre 1919. Le premier convoi arrive le 20. La plupart du temps, les nouveaux arrivants demeurent là environ une semaine dans des conditions de logement déplorables. De là les Polonais sont envoyés dans les centres industriels dont la région stéphanoise.

Merci pour toutes ces précisions,
Il est arrivé directement de leur village près de Rzeszów en 23, ça me conforte dans la version de l'achat de son billet, ma grand-mère l'a rejoint plus tard, en 29 avec leurs deux enfants, elle a également payé le voyage car à ce moment-là, il était travailleur indépendant.
dobry wieczór i jeszcze bardzo dziękuję za pomoc!

Nos messages se sont croisés...
C'était avant la SGI.
j'ai retrouvé la trace des différents endroits où il a travaillé avec les dates précises , malheureusement, je n'ai pas pu retrouvé son premier emploi, ça m'aurait aidée.

et les salaires variaient de 400 à 800 F, le départ représentait un sacré budget!