À la demande générale

, voici un récit à la Mik, pas chronologique et un peu décousu, fait de bribes, de faits saillants restés dans ma mémoire.
Nous avons fait un grand tour passant par l’Italie, puis l’Autriche, la Slovaquie, arrêt dans le sud de la Pologne, et retour par la Tchéquie et l'Allemagne.
Avant, quand j’avais une CB500 rouge, les gens ne regardaient que la mienne. Maintenant, ma blanche n’intéresse plus personne, les gens ne voient que l’Africa Twin de mon homme, énorme et bleu-blanc-rouge.
Tant pis pour mon ego...
Il a plu toutes les nuits, nous avons plié la tente mouillée tous les matins, parfois il pleuvait aussi le jour. Mais pas tout le temps.
Nous avons longé le beau Danube sur une cinquantaine de kilomètres. Hélas, il n’est plus bleu, plutôt café au lait.
Je suis tombée une fois, en m’arrêtant dans un dévers, premier bobo sur la moto, là encore, tant pis. Ça m’apprendra à faire plus attention.
Une fois arrivés à destination, nous avons laissé les motos au garage et avons passé deux semaines avec nos amis. Au programme : excursions, restaurants polonais, thaïlandais, géorgien, mexicain... Les jeux olympiques à la télé aussi, j’ai surtout aimé le volley, bravo les Français !
Pour le retour, nous avions rendez-vous avec un jeune Français qui rapatriait sa moto de Hongrie vers la France, nous avons fait la route ensemble, par la Tchéquie, le sud de l’Allemagne, puis la Franche-Comté et retour dans la Drôme, le tout par de petites routes magnifiques et désertes, toujours avec la pluie nocturne et parfois diurne.
Quelques images en vrac :
- un camping en Italie, dans le parc d’un ancien couvent ou établissement religieux, sous d’immenses arbres, cèdres, magnolias, araucarias...
dommage ! le photographe ne s’est pas intéressé aux arbres :
- une toute petite fille, deux, trois ans qui s’est avancée vers nous pour nous faire le salut des motards, s’appliquant à bien positionner ses doigts :-)
- amicale conversation par gestes avec une Autrichienne qui sortait de la forêt un panier de girolles au bras,
- sur une petite route, soudain devant nous, une moissonneuse batteuse qui tenait toute la largeur. Heureusement, nous n’avons pas eu à la croiser (nous n’aurions pas pu) : elle roulait dans le même sens que nous, il a suffi d’être patients.
- Les derniers jours du retour, il commençait à faire chaud, les églises nous offraient une halte à l’ombre accueillante des arbres.
Mik