Re: qu'est devenu Bronislaw MICHALSKI ?
Posté par:
JMC59 (IP Loggée)
Date: 02 novembre, 2011 14:43
Le vécu dans notre région :
Source : Centre des Archives du Monde du Travail à Roubaix.
Au nom de la République de Pologne et en vertu de l’accord signé entre la Pologne et la France, le 9 Septembre 1939, M. l’ambassadeur de Pologne en France ordonne à tout citoyen polonais de sexe masculin, âgé de 17 à 45 ans, de se présenter, le 29 septembre, à la mairie de la localité qu’il habite, en vue du recensement.
Afin de faciliter le travail des commissions de révision, les mairies établissent une notice sur chaque personne connue.
Les concessions proposeront leur aide aux services municipaux, pour dresser la liste de ses ouvriers polonais, avec leur spécialité professionnelle, de façon que l’on puisse facilement détecter ses travailleurs et leur permettre de bénéficier d’une affectation spéciale sur leur lieu habituel de travail, comme la loi le consent aux ouvriers mineurs.
Les commissions commencent à fonctionner vers la mi-octobre.
Les hommes mobilisés gagnent le camp militaire de Coétquidan, dans le département du Morbihan, mis à la disposition de l’armée polonaise.
(Mais pour la région de Metz, le problème est plus compliqué car les mines mosellanes jugées trop proches de la ligne Maginot ont été évacuées et les mineurs étaient embauchés dans d’autres mines françaises.)
Dans notre région, les autorités allemandes exigent un dénombrement des étrangers par nationalité, dès la mi-septembre 40.
Le 15 juillet 1940, l’OFK.670 (OberfeldKommandantur) de Lille annonce le transfert d’un grand nombre de mineurs étrangers, du Nord Pas de Calais en Allemagne, principalement dans le bassin de la Ruhr.
En principe, ces mineurs ne sont pas volontaires pour aller travailler dans les mines allemandes. L’OberfeldKommandantur les dit « transférés »