Merci à Chantal d'avoir évoqué Vince Taylor et à Jean-Pierre de nous avoir ravivé la mémoire. Et comme on en cause voilà la version originale de "L"homme à la moto' :>>>> : (clic) > : [
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Cela a aussi eu l'effet d'activer les neurones mémoraux de Zoska et à l'occasion les miens aussi.
Citation:Toujours mon côté loubards du 15ème qui jouaient à la pelote dans le kiosque à musique du square Saint Lambert.Dawno temu!!!!
En fait ce fameux square St-Lambert -( pas celui du bac à sable de notre prime jeunesse balbutiante),- était un peu plus loin. Véritable poumon d'oxygène de ce coin du 15ème arrondissement de Paris. Paradoxalement il fut crée en 1933 sur l'emplacement d'une ancienne usine à gaz qui alimentait en gaz de ville les immeubles d'une bonne partie du Sud de Paris. Gaz servant à l'éclairage des habitations. On retrouve d'ailleurs toujours sur les façades de ces bâtiments la petite plaque bleue où était inscrit : " gaz à tous les étages" L'électricité s'implantant au fur à mesure, il fallu se résoudre à déblayer le terrain, d'où le square Saint-Lambert. Celui-ci doit son nom à ce qu’ il est situé sur la paroisse de l'église St-Lambert de Vaugirard où je me suis marié. Le square St-Lambert fut aussi témoin de cet événement, car à la sortie de la cérémonie c'est là que nous fîmes les photos souvenirs de ce jour mémorable , posant devant le photographe, moi tenant Madame dans mes bras et en arrière-plan les bosquets du parc. Suivit du défilé des gens présents gardant ainsi le souvenir de cette journée et des jeunes mariés. Famille, amis, connaissances dont les parents de Zoska, avant de filer tous ensemble vers le resto, du côté de la Motte-Picquet.
C'est pour dire que le square, on connaît. Il fut aussi le terrain de jeu de notre enfance, cow-boys, indiens, gendarmes et voleurs, capitaines de petits bateaux sur le bassin central et son jet d'eau. A la différence de maintenant où l'on voit les gens s'étendre, s’affaler sur le gazon, les gosses jouant au ballon sur la pelouse, ce qui était strictement défendu à notre époque où la petite pancarte nous rappelait à l'ordre : " Pelouse interdite " quand ce n'était pas le gardien du square en uniforme et sifflet, sortant de sa petite guérite képi sur la tête. D'ailleurs, on n'osait pas.
Pour s'assoir il nous restait les bancs publics, quand ils n’étaient pas occupés par les mémés tricotantes où « le petit vieux du square St-Lambert » que chante Michel Fugain. Il y avait bien les chaises de parcs métallique, mais celle-ci étaient payantes, la préposée ayant tôt fait de repérer la personne assises, surgissant, son carnet à souche à la main et le ticket preuve que l’on ne resquillait pas.
Alors , comme dit Zoska, on pouvait aller jouer à la pelote. En fait le plus souvent une balle de tennis que l’on envoyait rebondir du côté du théâtre de verdure, à la manière d’un pelotari basque, mais à mains nues. Ce n’était pas le kiosque à musique qui lui se trouvait à l’opposé, prés du manège de chevaux de bois où pour gagner un tour supplémentaire, il fallait enfiler un certain nombre d’anneaux sur la petite baguette tenue et tendue par le gamin cavalier. Vous savez, le kiosque, comme celui que dessinait si bien Peynet.
Le théatre de verdure, lui, comportait une scène et celle-ci était recouverte par un demi-dôme en béton partant de son sol. Il suffisait de monter sur la scène et d’envoyer la balle dans le fond sur ce « mur » arrondi, servant de fronton improvisé.
Certes, en grandissant , on fit plus ou moins partie des jeunes en groupe, le rock arrivait, les blousons en cuir, que nous n’avions pas et les recommandations des parents . Mais chacun restait dans sa zone et les plus craignos nous ignorant totalement, plus occupés à faire les malins. On appelait ça les blousons noirs, terreurs de l’époque pour une société qui découvrait le phénomène. Bagarres en groupes, oui, mais entre-eux, et encore plus du côté de la bastoche et du bal à jo à l’autre bout de Paris. En plus, je n’aimais le Pento collant aux cheveux !
J’ai dégotté un extrait de vidéo de l’INA, sur les » blousons noirs » de St-Lambert, terreurs du quartier : Cela me fait sourire quand j’entend le chef de la bande redoutable. Ces jeunes, presque nous, se réunissaient après le travail, ou après le lycée en bandes, parlaient rock, musique, chahutaient au grand dam des adultes . Oui, après le travail ! et bien propre sur eux, devrais-je dire, et restaient jusqu’à 18h30, heure de fermeture du square, les effrontés ! Autre époque. La nôtre. Où souvent la moto décrite par Edith Piaf était une mob bleue pour aller à la fête foraine sous le métro aérien, dite fête à Pasteur car démarrant a la station du même nom.
Document de l’ INA : les blousonsnoirs du square S-Lambert :>>>>(clic)> : extrait gratuit > : [
www.ina.fr]
Le "
fronton" :>>>(clic)> :
Le square :>>>(Clic)> : [
www.google.fr]
