Pour ne pas trahir un secret

, l'idée de faire une question sur le groupe "NOTOCO", m'est venu après que mon excellent ami
Jean m'offrit il y a peu, ce T-shirt ramené de Pologne. ( Etant en bretagne pour le moment et le temps ne s'y prêtant pas, je ne puis en faire la photo, car il resté en Sarthe), mais je le ferais à mon retour. Monsieur, ainsi que Madame
Vendomska étant venu nous rendre visite au pays des rillettes il y a peu , nous avions évoqué beaucoup de choses et de nombreux souvenirs. Le nom Nikifor me rappela qu’un groupe polonais avait interprété une chanson portant ce titre , mais mon polonais étant restreint je ne fis pas le rapprochement avec le peintre Nikifor Krynicki à l’époque. Mais je connaissais le titre, l’air et peut-être bien le 45 tours. D’où ma question sur le forum, et bien entendu le clin doeil à Vendôme, à qui je fis découvrir ces joyeux drilles de nos « vingt ans « dans les années de vacances en PRL. Personnage de Nikifor qu’il connaissait, bien entendu, ce qui qui fait que j’en découvris bien plus que ce que ma question proposa comme réponse. Ainsi le film « Moj Nikifor » et l’actrice qui joua le rôle du peintre naïf, dont les traits réels, d’une personne âgée d’environ 90 ans, pouvait ressembler alors à ceux de Nikifor Krynicki.
Par contre le groupe « NOTOCO » fut une découverte pour l’ami
Vendôme. Moi, je m’en rappelais car en Juillet 1970, j’eu l’occasion d’aller à Sopot, station balnéaire polonaise, ou se déroulait chaque année le Festival International de la chanson et nous avions dégotté une location dans un appartement chez un « privé »,pour un petit séjour au bord de la mer. C’est à dire que nous avions une grande pièce partagée avec ma frangine et son copain de Pologne, mézigue avec ma copine d’ Itou, ainsi que la cousine polonaise, pour « l’intendance ». Cette année-là Philippe Lavil représentait la France avec « Avec les filles je ne sais pas » et Robert Charlebois le Canada. Il y gagna le Grand Prix d’Interprétation avec sa chanson « Ordinaire ». Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que l’attrait de Bébert pour la Wodka se voyait déjà bien vers 16h, comme me le raconta la cousine qu’il essaya de draguer ( ou bien l’inverse), lorsque celle-ci le côtoya en ville ou le contraire.
Et les NOTOCO, la dedans ? Ben, il se trouve que par le plus grand des hasards, une partie du groupe avait loué une autre pièce dans cet immeuble d’avant-guerre, comme cela existait ou existe encore. La particularité c’est que ces anciens immeubles d’habitation avaient une cuisine commune à tous les locataires par étage ainsi qu’une salle de bains idem. Donc, c’était chacun son tour. Ce qui fait que l’on s’est beaucoup servit de leurs savons et de leurs dentifrices ! N’empêche que comme on avait fait connaissance, ils profitèrent de mon magnétophone à cassette, le fameux K7 de chez Philips, qui m’avait coûté un bras de ma modeste paie en France, où j‘avais enregistré pas mal de trucs chopé sur « Salut les copains » avec une sonorité de transistors. Il y avait du Julien Clerc ‘ La californie etc..), du Jerk et « On the road again » au son étrange par les Canned heat, pour ceux qui suivent. Ils ont gardé le magnéto 2 jours. Est ce que cela leur a donné des idées pour leurs interprétations ? Et puis, on avait aussi de la Vodka, car l’eau du robinet pour les kolacja, passait beaucoup moins bien et ce qui permit d’entamer les conversations, surtout quand on ne connaît pas trop la langue.
Voilà comment à partir d’un nom on arrive à faire ressurgir des flashs de souvenirs tapis au fond des neurones roulés en boule, et je vous dis pas tout…
et puis, tant qu’on y est : >>>>clic> : [
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