Pain grillé à la Pagnol
Posté par:
Mik (IP Loggée)
Date: 21 juillet, 2017 19:28
Je m'interrogeais sur le fait que les biscottes et le pain grillé industriel n'est pas dur comme l'est le pain qu'on fait griller puis refroidir, mais il est friable, cassant. Cherchant parmi les ingrédients ce qui peut provoquer cette consistance, j'ai découvert un truc marrant. Je leur ai écrit ce qui suit :
Marcel Pagnol aurait adoré cette recette de pain grillé de campagne :
Pelletier : Tu mets 87,9 % de farine de blé, 13,3 % de farine complète de blé,
Marius : Et ça fait 101,2 %
Pelletier : Parfaitement ! Tu ajoutes de la levure, de l’huile de palme, du sirop de glucose-fructose, du sel, de la farine de blé malté, de l’acide ascorbique, de l’acide lactique, de la farine de seigle et des germes de blé.
Marius : Dans une biscotte, il n’y a que 100 %.
Pelletier : Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des pourcentages !
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César : Eh bien, pour la dixième fois, je vais te l'expliquer, le picon-citron-curaçao.
(Il s'installe derrière le comptoir.) Approche-toi ! (Marius s'avance, et va suivre de près l'opération. César prend un grand verre, une carafe et trois bouteilles. Tout en parlant, il compose le breuvage.) Tu mets d'abord un tiers de curaçao. Fais attention : un tout petit tiers. Bon. Maintenant, un tiers de citron. Un peu plus gros. Bon. Ensuite, un BON tiers de Picon. Regarde la couleur. Regarde comme c'est joli. Et à la fin, un grand tiers d'eau. Voilà.
Marius : Et ça fait quatre tiers.
César : Exactement. J'espère que cette fois, tu as compris. (Il boit une gorgée du mélange)
Marius : Dans un verre, il n'y a que trois tiers.
César : Mais, imbécile, ça dépend de la grosseur des tiers !
Marius : Eh non, ça ne dépend pas. Même dans un arrosoir, on ne peut mettre que trois tiers.
César (triomphant) : Alors, explique-moi comment j'en ai mis quatre dans ce verre !
Marius : Ça, c'est de l'Arithmétique.
Marcel Pagnol, Marius, Acte I, scène 2.
Mik