Zoskaround zeclok a dit :
Citation:A l'époque dans les boums on n'avait pas beaucoup de place alors danser comme ça...
On s'arrangeait quand même...La preuve On est arrivé à faire des boums dans la salle de bains de mes parents ( photo avec le Zoska nd'roller ci-dessous).
Faut dire qu'a cette époque et surtout dans les logements parisiens, il n'y avait pas de salle de bains, la plupart du temps.Et encore moins d'endroits pour superboumer. Le point d'eau étant l'évier de la cuisine. Nous habitions un petit immeuble de 2 étages situé dans le 15ème arrondissement, composé en tout de 6 logements. La maison datait de la fin du 19ème siècle, époque où Vaugirard était encore un village, Les bâtiments ayant gardés un peu leur côté " province ". Cequi fait que sous la toiture, il y avait un grenier, accessible par un petit escalier situé sur le palier du 2ème, où nous avions le logement en vis à vis du voisin. ( les WC commun, se trouvant aussi sur le même palier ).
Chaque occupant avait la jouissance d'une partie de ce grenier, séparé par des planches de bois et dont personne ne se servait. Tuiles apparentes par le dessous, sol en plâtre tassé, non prévu pour en faire des pièces, poussières, araignées, courants d'air et objets hétéroclites, cadres de vélo, malles éventrées etc...dans chaque parcelle qui ne fermait plus depuis longtemps.
Mon père eu l'idée d'aménager le petit bout faisant partie du logement, mais dont nous n'avions que la jouissance, puisque faisant partie de la copropriété.
Il fallu, dans une réunion de tout l’imeuble, l'accord de toutes les parties. Mon père expliqua qu'il voulait en faire un coin douche, avec tous les travaux à ses frais : amener l’eau, l’écoulement, l’électricité, l’isolation et une dalle cimentée sur sa parcelle, qui se trouvait au dessus de l’appart. Donc, il y eu accord pour cette petite douche. Comme ensuite il mit une porte, bien sûr, dans cet endroit, personne ne vit jamais la douche, qui se transforma en baignoire, lavabo, et un grand-chauffe-eau, alimentant aussi la cuisine qui était dessous.. Galère pour monter les sceaux de ciment, depuis la cour, un par un, passant par la fenêtre de l’appart par une poulie, ressortir sur le palier, emprunter le petit escalier de la largeur d’un homme, les planches, contreplaqués, etc… et la baignoire mise verticale dans l’escalier tout en burinant le mur pour la faire passer.
Bref, on en fit une pièce relativement saine pour nos ablutions, sortant par le palier et montant la-haut pour « la douche ». Au sol on avait dégagé une surface d’environ 15 m2, plus les sous-pentes fermées par un contreplaqué coulissant.
Et les boums, là-dedans ? Et bien là-dedans aussi ! Pas souvent, mais cela l’a fait. Une planche avec une nappe sur la baignoire, pour le Coca, le Pschitt-orange pour toi chère ange, et pour toi garçon, Pschitt citron et zakouskis de rillettes. Une caisse pour le Teppaz,( en fait, c'était un truc ressemblant de chez F.A.R ( Fabricant Appareils Radio), la pile de Trini Lopez, le Madison et vas’y le rock, aussi.
Une dizaine de copains-copines, en après-midi et rouler jeunesse ! Sur les photos, Zoska bien sûr et une partie de la bande de Nogent-sur-Marne ( début époque Voulzy). Nous étions en 1964.