J'ai trouvé cela dans une gazette locale :

La Batterie de Kerlugerie en Riantec

L’activité de sabotage peut être le fait d’isolés y compris au sein de l’armée allemande ou bien des polonais, des russes, et des alsaciens qui ne servent pas de agité de cœur.

Dans la nuit du 26 au 27 aout 1944 a Kerlugerie en Riantec les allemands de la batterie fete l’anniversaire de l’installation de celle-ci. Tous ne sont pas de la fete. Au moins un fausse compagnie à ses compagnons pour s’aoocuper d’autre chose.

Le 27 vers 3 heures du matin, une pièce d’artillerie saute, gros emoi chez les allemands , les habitants ont nettement entendu des coups de fusils, mais tirés usr qui mystère ?

Vers la même heure, le feu est mis à une casemate qui contient plusieurs milliers d’obus, non amorcés. Dès le lever du jour, les habitants du Stang voient nettement la fumée qui sort, abondante, de la casemate, pendant que les soldats essaient de sortir quelques obus. Ces volontaires abndonnent leur travail et le feu continue à consumer lentement la poudre des obus. Tous croient que les obus vont ainsi bruler sans exploser.

Vers 10 heures, les hommes de la batterie sont réunis sur un terre plein du coté ouest. Les pfficiers doivent sans doute leur faire la morale à propos du sabotage qui continue son œuvre. Seuls quelques rares circulent près de la casemate en feu, parmis eux un docteur venus de Port Louis pour soigner un soldat bléssé près du canon qui a sauté, et le cuisuinier dont la baraque se trouve à coté.

Brusquement c’est l’explosion, les allemands se dispersent et s’enterrent dans les premiers abris venus. La casemate vient de sauter, volatilisée par l’explosion de 3 à 4000 obus. Des gros blocs montent à plusieurs centaines de metre de hauteur et retombent aux alentours. En quelques minutes, c’est une vrai pluie de débris et de feraille, les champs en sont couverts. Plusieurs blocs pesent plusieurs milliers de kilos.

Des gens de Kerbel revenant de la messe de Locmiquelic se trouve aux environs du Loc. Ils se jettent dans les fossés, les uns sur les autres térrifiés par le sifflement des éclats de ciment armés qui tombent autour d’eux, pas un bléssé.

Dans la prairie, 4 vaches sont tuées, près des fermes des chiens ont subis le même sort.

Au village de Stang situé à 300 metres de la casemate qui a sauté, les fenetres des maisons sont arrachées, les vitres brisées, les toitures arrachées ou soulevées, ou devenues de vraies ecumoires.

Deux cultivateurs ont été bléssés par des éclats de vitre. Soignés a uneinfirmière française de la Croix Rouge de Port-Louis, ils vont se faire panser à la caserne de la Radio à Port-Louis, au début de l’après midi. Mais dès leur arrivé le commandant allemand leur donne l’ordre de faire demi tour en vitesse. Sinon c’est la citadelle.

Dans une des fermes un enfant de 2 ans et demi vient de selever quelques minutes avant l’explosion, un bloc de béton vient s’abattre sur l’oreiller du lit. Au moment de l’explosion il sort de la maison et le linteau en pierre d’une fenetre du premier étage tombe à un 1m50 de ses talons.

Quel est l’auteur de se sabotage ?

D’après les allemands un sous officier polonais qui a été arreté au barrage établi à la batterie de Kervennic. Parmi les allemands il y a une quarantaine de blessés et quelques tués dont le docteur et le cuisinier. L’entonnoir provoqué par l’explosion a environ 40 à 50 metres de diamètre. Les prisonniers sont chargés de le combler.

L’une des 4 pièces de la batterie est détruite.