Krakus appellation populaire des paysans de Voïvodie province de Cracovie.
Ils sont l'une des dernières levées de cavalerie polonaise au service de l'empire, ils combattent en Allemagne et mettent en déroute un régiment cosaques de la garde, ils continuent la retraite rentrent en France pour faire la campagne aux côtés des chevaux-légers de la Garde. Ils fournissent une dernière charge à Claye (dep de la Seine et Marne) et rentreront en Pologne après la première abdication.
C'est en Janvier 1813, dans ce qui restait du Grand Duché de Varsovie pas encore occupé par les Russes, que les Krakus, cette cavalerie " populaire" puisque levée dans la paysannerie fut levée sous la forme d' un régiment de 900 hommes en 4 escadrons et montée sur de petits chevaux.
Chaque escadrons au début portait le costume régionale de sa " province" ou Voivoidie.
exemple Bleu pour la Posnanie, gris pour Cracovie.
L'escadron de Cracovie portait la coiffe carrée traditionelle des polonais.
Les ordres étaient donnés grace au Bountchouk (idem au Toug des Turcs) cette longue lance ornée de crins de cheval.
Les Krakus vont servir avec le régiment de Cuirassiers polonais. Ils s'emparent en 1813 du drapeau du régiment des Cosaques de Grekov......
L'Empereur les passe en revue en Septembre 1813, impressionné par cette "cavalerie pygmée", et son endurance, il prévoit de porter les effectifs à 3000 hommes.
A Wachau en Octobre 1813, les Krakus anéantissent un régiment de Cosaques de la Garde Russe! Poniatowski en fait son escorte personnelle.
Après la mort du Prince, ils retraitent avec l' Armée française.
Ils sont réorganisés à Sedan au début de 1814 et ne retourent au combat qu'en mars 1814.
Entre temps, ils prennent tous la tenue bleue distingué de carmin, avec les cartouchières cousues sur la poitrine et les toques ovales brodées de cordons blancs...
A la fin de la campagne, c' est un détachement de 200 Krakus qui ramène en Pologne le corps de Poniatowski de Leipzig à Varsovie......
Sait-on, à propos des prouesses militaires polonaises sous l’Empire, que l’expression française "saoul comme un Polonais", a priori si péjorative, fut forgée par Napoléon 1er pour saluer le courage de ses troupes polonaises ?
En Espagne, une charge décisive des chevaux-légers polonais de Kozietulski emporta en novembre 1808 le défilé de Somo-Sierra, gorge étroite défendue par de meurtrières batteries espagnoles et dont la prise ouvrait la route de Madrid.
A l’Empereur qui fit défiler le reste de sa Garde devant les survivants de cette unité d’élite, des généraux français jaloux firent observer qu’ils étaient saouls.
"Alors, Messieurs, sachez être saouls comme des Polonais",
leur rétorqua Napoléon.
Et ce fut de cent lanciers polonais qu’il choisit de composer sa Garde pendant son exil sur l’île d’Elbe.
sources:
[
lesapn.forumactif.fr]
[
sites.google.com]