Cherchant des informations sur les maquis dans l'Ain, j'ai trouvé cet article consacré à ce jeune polonais Stanislaw Dziobeck. Qu'est-ce qui fait qu'il se soit retrouvé, après d'intenses attaques allemandes en juin contre la résistance, dans ce secteur en Saône et Loire ? Victime sans doute d'une rivalité qui ne le concernait pas. Assassiné à 18 ans.
Contrairement à ce qui dit , son frère Marian est mort en captivité , enfin c'est ce qui est inscrit sur la stère des resistants au cimetière où figurent leur deux noms. Je pense que Marian Dziobeck est à rapprocher avec Marian Dzuibak qui figure sur la liste Beskid des polonais morts au combat.
Mes parents connaissaient cette famille car demeuraient dans la même localité.

[www.google.fr]

[www.google.fr]

Sur la liste de Beskid concernant Marian il est noté prisonier de guerre provenant de Pforzheim
Or il serait mort en janvier 1941 et les gros bombardements ont eu lieu en février.
Est ce le même ? Si la tombe est à Colmar il faudrait se renseigner au cimetière afin de voir s'il y a d'autres informations.

Concernant la Saône et Loire il y avait des mines à Blanzy-Montceau-les-Mines donc une grosse communauté polonaise dans tout le secteur.

Il devait certainement avoir soit des amis, soit de la famille dans le secteur.

Je ne pense pas que Stanislaw Dziobeck avait un lien avec la Saône et Loire . Il était de Miribel dans l'Ain d'où son engagement dans un maquis de ce département . C'est apparemment par hasard , comme il est narré , qu'il se soit retrouvé dans ce lieu.

La stèle où figurent leurs noms. A l'arrière plan en zoomant, on voit la tombe de Stanislaw.

[upload.wikimedia.org]

Je suis l'auteur de l'article en question sur [respol71.com] et je poursuis la recherche sur les deux énigmes de cette affaire : 1/ Pourquoi les FTP de Montceau-les-Mines ont-ils décidé de tuer Robert Simon, qui était un des précurseurs de la résistance dans le bassin minier et 2/ Pourquoi les deux ont-ils quitter l'Ain dans ce qui ressemble à une désertion ???
Grand merci en tout cas pour la photo du cimetière de Miribel.
Je souhaiterais plus de précisions sur la biographie familiale des Dziobek : origine, date de l'installation à Miribel, travail du père et des fils, trajet du frère Marian (il est bien noté tué dans le dossier SHD) et surtout une photo de Stanislaw ! Peut-on pour cela retrouver des membres de la famille aujourd'hui ?

Il est plaisant que Gerard-S , auteur de l'article, vienne s'exprimer ici ( Il m'a contacté en MP ).
On ne saura jamais les tenants et aboutissants de cette triste affaire. Pourquoi ce cheminement de leur part ? Alors qu'il n'y avait pas de raison apparente quant à leur présence en Saône et Loire, surtout en ce qui concerne Stanislas Dziobek qui a été reconnu par la suite par les maquisards comme étant l'un des leurs.
Quand à la famille Dzoibek, je ne pense pas que l'on puisse apporté d'éléments en complément à ceux cités dans l'article. La génération des Polonais de cette époque n'étant plus de ce monde . Il y avait un 3ème frère, plus jeune, mais je crois décédé.

rdan a écrit:
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> Il est plaisant que Gerard-S , auteur de
> l'article, vienne s'exprimer ici ( Il m'a
> contacté en MP ).
> On ne saura jamais les tenants et aboutissants de
> cette triste affaire. Pourquoi ce cheminement de
> leur part ? Alors qu'il n'y avait pas de raison
> apparente quant à leur présence en Saône et
> Loire, surtout en ce qui concerne Stanislas
> Dziobek qui a été reconnu par la suite par les
> maquisards comme étant l'un des leurs.
> Quand à la famille Dzoibek, je ne pense pas que
> l'on puisse apporté d'éléments en complément
> à ceux cités dans l'article. La génération des
> Polonais de cette époque n'étant plus de ce
> monde . Il y avait un 3ème frère, plus jeune,
> mais je crois décédé.


Mon avis est que l'histoire du Vercors est à prendre avec des pincettes.

Stéphane a écrit:
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> Mon avis est que l'histoire du Vercors est à
> prendre avec des pincettes.


Il y a sans doute confusion car des opérations allemandes de grandes envergures contre les maquis ont eu lieu à la même époque.
Eux appartenaient à la compagnie lorraine qui sous les ordres du lieutenant Boghossian, au sein du maquis de l'Ain, opérait dans la région du Bugey. Donc pas en lien avec le Vercors.