de passage a paris comme dit dans un autre forum, j'ai fait un saut a la bibliothèque polonaise et j'ai ramené ça.

voila une taille plus sympa.

Document remarquable.
Un résumé de la quatrième de couverture mérite d'être cité:
"Varsovie, 19 septembre 1949: un officier de réserve polonais se fait volontairement arrêter lors d'une rafle par l'armée allemande.Son nom: Witold Pilecki.
Sa mission: être interné dans le camp d'Auschwitz pour y constituer un réseau de résistance.
Témoin tragique d'une des pages les plus sombres de l'histoire de l'humanité, après presque mille jours passés dans l'antre du crime nazi, il est le premier homme à informer des conditions effroyables de détention à Auschwitz. Constatant qu'aucune intervention extérieure n'est menée, il s'évade au printemps 1943 pour raconter lui-même l'enfer concentrationnaire qu'il vient de vivre. "Dire ce que nous ressentions permettra de mieux comprendre ce qui s'est passé": le Rapport Pilecki constitue la mémoire vive d'un homme qui fut l'un des plus grands résistants de la Seconde Guerre mondiale". Arrêté et condamné pour espionnage par les communistes, il est exécuté clandestinement en 1948 à l'âge de 47 ans".

Czołem!

Comme quoi les Alliés savaient mais "palcem w bucie nie ruszyli"!
Au rapport de Pilecki, fut ajouté celui de Jan Karski, mais aussi celui d'un résistant belge Victor Martin, qui sous prétexte d'une étude sociologique se rendit à "Breslau" en 1943, puis clandestinement à "Sosnowitz", puis à "Katowitz", ce qui lui permit d'apprendre que les femmes et les enfants juifs étaient tués à leur arrivée à Auschwitz (Birkenau)
Il fut arrêté par la Gestapo, mais fut accusé seulement d'espionnage industriel et envoyé dans un camp de "prisonniers récalcitrants, dont il réussit à s'évader et rejoindre la Belgique.
Son rapport eu le même impact que ceux de Pilecki et Karski, et restera aux oubliettes, tout comme Victor Martin, qui mourut en Haute Savoie en 1989 dans l'anonymat le plus complet.

En tous cas merci Jean Pierre pour nous avoir indiqué ce livre.

Całuję rączki i ściskam dłoń

J'ai un livre "Le volontaire" de Marco Patricelli concernant cet épisode assez peu connu.

Un autre également ; "Une telle monstruosité, journal d'un médecin polonais 1939/1947" de Zygmunt Klukowski.

Je le conseille, au même titre que celui cité ci dessus.

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Mangeons bien, mourrons gras et tant pis pour les porteurs!!

en lisant le rapport Pilecki je ne disais que j'avais déjà lu ça quelque part!!

Bonsoir,
Je reçois ce livre jeudi ! Hâte de me plonger dans cette histoire héroïque !
Cordialement.

Witold Pilecki sur Beskid

Les temps changent (suite...)

Je ne voudrais pas dire d'ânerie, mais sauf erreur ou omission de ma part, il me semble bien
qu'Andrzej Duda ait été le premier président polonais à honorer la mémoire de Witold Pilecki.



Ici, le 1-03-2016 durant la Journée Nationale des Soldats Indéfectibles,
lors de sa visite de la cellule ou le capitaine fut incarcéré.




Discours émouvant d'Andrzej Duda lors de la première du film "Pilecki"
en 2015. Après la chute du communisme, les différents pouvoirs en place
n'étaient pas intéressés par la réalisation d'un tel film : au moment du tournage,
les producteurs n'avaient reçu aucune du précédent gouvernement.
Une partie du financement provient de quelques fondations privées
(dont le pétrolier Polskie Górnictwo Naftowe i Gazownictwo (PGNiG)
et des dons d'environ 2.000 citoyens de Pologne et de la Diaspora.




La bande-annonce du film.

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦

Erratum - Je me suis embrouillé dans mes notes
Le pétrolier Polskie Górnictwo Naftowe i Gazownictwo (PGNiG) a financé le film "Wyklety" et non pas "Pilecki".

"Pilecki" c'est (entre autres) La Fondation Auschwitz Memento.

Le film a eu moult difficultés pour trouver son financement. Les possibles investisseurs institutionnels et privés ont tous bottés en touche, considérant que ce qui se rapporte à Auschwitz est trop dangereux vis à vis de l'opinion polonaise.

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦

Czolem!

Sans oublier qu'une certaine canaille crapularde du nom de Cyrankiewicz s'appropria la création de la "siatka" de résistance et d'information d'Auschwitz. Il semblerait qu'il ait eu la possibilité de sauver Pilecki de la mort, mais préféra garder un silence de bon aloi et se faire passer pour un héros.

Faut-il le dire ou se taire?

Caluje raczki sciskam dlon.

Le silence sur Pilecki de la part des "spécialistes" de la Shoah doit nous interroger
Aucun historien sérieux et digne de ce nom ne pouvait ignorer ( même pendant la période communiste) le passage de Pilecki à Auschwitz, son évasion, son rapport.

Pourquoi Lanzmann a occulté ce passage historique dans son film qui , en France , fait référence ?

On sait aujourd'hui que l’interview de Jan Karski a été bien raccourci mais Pilecki est carrément ignoré

Soit Lanzmann ignorait l'existence de Pilecki et dans ce cas, le formidable travail décrit par la critique vole en éclat au profit d'une certaine incompétence soit sa suppression est volontaire ce qui relègue le film Shoah à un vulgaire film de propagande. Peut être une autre raison, mais je n'ai jamais trouvé laquelle

Peut-être parce que Pilecki, par son action et son courage à fait quelque chose qu'aucun juif n'a fait : se faire interner volontairement et s'évader pour témoigner. Autrement dit : un gars à fait ce que plusieurs million n'ont pas fait.

Ça la fout mal et ça culpabilise les Juifs. Toujours cette passivité moutonnière qui aujourd'hui fait honte.

De plus, la zydo-komuna au pouvoir après guerre ne lui pas pardonné.

On ne m'ôtera pas ça de la tête.

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦