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Proportionnellement à sa population de 1939, la Pologne a subi le plus grand nombre de pertes :
• humaines : 220 ‰ont été assassinés)
• culturelles (2/5 des biens culturels polonais ont été complètement détruits , deux autres cinquièmes ont été pillés par les deux occupants).
• territoriales 48% à l’Est, « compensés » par des territoires allemands.
À titre de comparaison:
Pologne 220‰ Belgique 8‰
U.R.S.S. 116‰ Royaume-Uni 7‰
Pays-Bas 22‰ U.S.A. 3‰
France 15‰
Dans les années 1939-1945, à la suite de l'occupation de la Pologne, quelque 6 030 000 citoyens de la République ont été assassinés, dont 3 330 000 Polonais et environ 2 900 000 citoyens d'origine juive. Sur la seule Terre de Łomża - en 1941-1945, 998 crimes ont été perpétrés dans 486 lieux. Au moins 53 lieux d’exécutions massives de la population polonaise ont été créés par les Allemands et les décès se sont élevés à 36 790 victimes, dont 11 683 Polonais, 25 955 Juifs et 152 Tziganes.
Après la guerre - suite à la trahison des puissances "alliées" à Yalta, la Pologne dut également céder 48% de son territoire à l'Union soviétique, perdant à l'Est environ 178 000 km². Dans ces zones, pendant et immédiatement après la guerre, d'innombrables monuments de l'architecture, de l'histoire et de la culture nationale polonaises ont été pillés ou rasés.
Dans les Kresy (Confins) arrachés, les nationalistes ukrainiens ont brutalement assassiné, pendant la guerre, plus de 200 000 civils polonais innocents, ce qui équivaut à des milliers de villes et de villages, polonais depuis des siècles.
La Pologne, pendant la Seconde Guerre mondiale, fut le seul État clandestin d'Europe et d'Asie occupées, disposant d’une armée clandestine (AK).
Au tout début de l'occupation, ces deux institutions ont mis en place des structures administratives, financières et organisationnelles officielles destinées à aider et à protéger les personnes d'origine juive dans les secteurs occupés par les Allemands. Cette aide, les Polonais la payèrent dans des milliers de cas par l'emprisonnement, la torture bestiale et la perte de vies humaines, a été parfaitement organisée dans le contexte d’occupation et de cette époque. Commençant par le Département juif spécialement désigné à cet effet au Département de l'information polonaise par l'intermédiaire du Bureau de l'information et de la propagande du quartier général de l'Armée de l'Intérieur, par l'intermédiaire du Comité provisoire pour l'aide aux Juifs et se terminant par Żegota, officiellement nommé au Conseil de l'aide au délégué gouvernemental de la République de Pologne. Ajoutons que tout cela a été créé à l’initiative administré et exécuté au risque de leur vie soit exposée par les membres des structures clandestines de l’État souterrain polonais et de l’Armée nationale.
Attribuer à la population polonaise, pendant l'occupation allemande de la Pologne, toute influence causale ou tout simplement la possibilité d'un crime dans cette ville en 1941, voire sur tout le territoire de la Pologne contrôlée totalement par les Allemands y exerçant une terreur impitoyable, équivaut à la même absurdité. Comme celle répandre des mensonges sur des "camps de concentration polonais" dans la partie de la Pologne occupée par ces Allemands. Toutes les personnes, que ce soit en Pologne, au Canada, aux États-Unis ou ailleurs dans le monde, qui sont encore impliquées dans la manipulation et la falsification d'histoires sur Jedwabne ou d'autres confabulations similaires, s'attaquent elles-mêmes, y compris contre ceux qui sont déjà morts, victimes innocentes de cette histoire. Un des nombreux crimes allemands en suspens, la responsabilité personnelle de complicité dans la dissimulation des véritables auteurs de ce massacre et la responsabilité personnelle de complicité dans l’optique de son juste jugement, de sa punition et de sa condamnation.
Il est notoire que l'auteur et l'exécutant du crime à Jedwabne, ainsi que dans la région voisine, était la branche Einsatzkomando SS Zichenau-Schröttersburg (la SS Ensatzgruppe
, à qui il a été ordonné de procéder à une "purge" à Łomża. . Le commandant de cette unité est né le 12 août 1911 à Strasbourg, en Alsace, alors allemande. Il s’agit du Hauptsturmführer SS Hermann Schaper (membre SS n° 3484), puis commissaire de la Police Criminelle du Troisième Reich, célèbre pour sa cruauté et sa participation à l'exécution de la population juive et polonaise. à Wizna, Wąsosz, Radziłów, Jedwabne, Łoma, Tykocin, Rutki, Piątnica, Zambrów, dans dles régions de l'Union soviétique et dans de nombreux autres lieux. Caché sous un nouveau nom après la guerre en Allemagne, il fut finalement traduit en justice à Giessen (Hesse) en 1976. Le Tribunal déclara finalement que Schaper et quatre autres membres du commando du SS Zichenau-Schröttersburg étaient coupables de "complicité dans l'assassinat de Polonais et Juifs "dans les villages et les villes du District de Łomża.
La peine de six ans de prison a malheureusement été annulée « en raison des problèmes de santé de l'accusé », par suite du recours de son avocat devant la Cour fédérale à Karlsruhe.
En outre, une tentative ultérieure de l'Institut de la mémoire nationale, comprenant l'interrogatoire du SS en Allemagne en 2002 par le procureur de la commission de district de l'Institut de la mémoire nationale à Bialystok, Radoslaw Ignatiev, a été bloquée vu l'état de santé de l'accusé, lequel niait sa culpabilité.
Le SS Hermann Schaper est mort nonagénaire et impuni pour ses crimes et terminant tranquillement ses jours en Allemagne comme des milliers de criminels allemands similaires.
Selon certaines sources, les documents relatifs aux crimes d'Hermann Schaper et de son Einsatzkomando SS Zichenau-Schröttersburg, ont été capturés pendant la guerre par les Russes, sont détenus par l'IPN ainsi que par des historiens israéliens qui, à un moment donné, ont enquêté sur les crimes de cette branche. Après la guerre en Israël, les témoins des purges sanglantes des Allemands à Łomża, au moins dans deux affaires de procès connues qui y étaient conduites, ont identifié Schaper comme l'auteur des crimes à Radziejów et à Tykocin.
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Opublikowano2 czerwca 2019Kategorie= Nauka i oświataTagiElżbieta Kujbida, Jedwabne, Telewizja Niezależna Polonia, Wacław Kujbidav
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