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Des Polanes aux Polonais 
les tatars en pologne
Posté par: alain (IP Loggée)
Date: 18 novembre, 2004 10:51

Vous pourrez lire dans le "courrier international" de ce jour la traduction d'un article paru dans le "Rzeczpospolita" et consacré aux Tatars aussi polonais que musulmans Depuis des siècles, la minorité tatare vit en symbiose avec la majorité chrétienne. Mais son islam, jugé ?laxiste?, ne plaît pas aux zélotes arabes de la religion de Mahomet.


Re: les tatars en pologne
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 18 novembre, 2004 13:51

Le mot Uhlan désignant un lancier polonais serait à l'origine le nom d'une famille noble Tatar accpetée à s'installer sur le sol polonais par le roi de Pologne.

Re: les tatars en pologne
Posté par: OTRE (IP Loggée)
Date: 10 décembre, 2004 21:02

salut
une chose est sure,il n'y a pas de probleme musulmand en pologne,ca vient
certainement du fait que les tatars sont des polonais avant tout,de ce qu'ils soient de vrais patriotes,et certainement qu'ils pratiquent la religion de facon soft,
comme devrait la pratiquer tous les croyants
je crois que l'on dit polonais tatar et non tatar polonais
cela une importance certaine!
le taux de morts au combat des tatars est le plus important de toues les religions représentées en pologne
celui qui dit quelle communauté c'est le moins battue risque des problemes!
je ne suis pas d'origine tatar!!!!

Re: les tatars en pologne
Posté par: OTRE (IP Loggée)
Date: 10 décembre, 2004 21:07

salut,je crois que c'est avant la bataille de vienne,en 1683,que les tatars on demander la protection de la pologne
quelles sont tes infos ?

Re: les tatars en pologne
Posté par: Eric (IP Loggée)
Date: 11 décembre, 2004 15:38

OTRE a écrit:

> salut
> une chose est sure,il n'y a pas de probleme musulmand en
> pologne,ca vient
> certainement du fait que les tatars sont des polonais avant
> tout,de ce qu'ils soient de vrais patriotes,et certainement
> qu'ils pratiquent la religion de facon soft,
> comme devrait la pratiquer tous les croyants
> je crois que l'on dit polonais tatar et non tatar polonais
> cela une importance certaine!


Peut être un peu aussi parce qu'ils sont à peine 5000 en pologne....
Environ 0.01 % de la Population

Certains avant le chiffre encore moindre de 3000....[ethnisme.ben-vautier.com]

Dans ce cas là , il ets clair qu'on essaie plus de s'intégrer que de s'imposer....

Re: les tatars en pologne
Posté par: alain (IP Loggée)
Date: 12 décembre, 2004 08:05

voilà l'intégralité de l'article

Des Tatars aussi polonais que musulmans

Depuis des siècles, la minorité tatare vit en symbiose avec la majorité chrétienne. Mais son islam, jugé ?laxiste?, ne plaît pas aux zélotes arabes de la religion de Mahomet.

Quand, un vendredi saint, l?un des imams d?une mosquée de Poméranie a voulu interdire à ses fidèles d?échanger des v?ux pascals avec leurs voisins chrétiens, la communauté des Tatars polonais est entrée en ébullition. Inversement, les Arabes qui habitent en Pologne voient rouge quand on les invite à s?européaniser ou à se poloniser.
Le conflit opposant les Tatars, établis en Pologne depuis des siècles, et les Arabes, nouvellement arrivés, est de plus en plus palpable. Plusieurs siècles de vie dans deux cultures différentes séparent les deux communautés. Le conflit au Proche-Orient, la guerre en Irak et les suspicions sur le terrorisme islamiste ont encore contribué à rendre plus opaque une situation déjà tendue.
Les Tatars sont confrontés à un choix difficile. D?un côté, ils ont une longue tradition de coexistence avec leurs voisins chrétiens et le souvenir du devoir militaire accompli au service de la république. De l?autre, la fidélité à l?islam. Cependant, la religion et la langue arabe leur sont le plus souvent enseignées par des Arabes. Au passage, ces derniers leur transmettent des coutumes et des règles inconnues dans l?islam polonais. En Pologne, les Tatars sont 5 000, les Arabes cinq fois plus nombreux. ?Nous devons nous ouvrir à d?autres musulmans pour survivre. Les Tatars sont de moins en moins nombreux?, souligne Jozef Jusuf Konopacki, vice-président de l?Union religieuse des musulmans de la République polonaise, fondée en 1925 à Wilno [l?actuelle Vilnius]. A cette Union peuvent adhérer les musulmans jouissant de la citoyenneté polonaise et les titulaires d?une carte de résident permanent.
Les étrangers, eux, sont regroupés dans la Ligue musulmane, avec laquelle l?Union n?entretient pas de contacts proches. ?Il leur est difficile d?accepter l?ouverture à l?environnement polonais, et nous n?acceptons pas toujours leur conservatisme?, explique Jozef Jusuf Konopacki. Mais les Arabes ne sont pas les seuls à vouloir convertir les Tatars à la ?véritable foi?. Aux yeux des jeunes Polonais convertis, de plus en plus nombreux, l?islam à la tatare n?est pas un véritable islam. Les musulmans polonais n?ont pas de leaders religieux. Leur communauté est très divisée. Le premier mufti polonais d?après la Seconde Guerre mondiale, le Tatar Tomasz Miskiewicz, éduqué en Arabie Saoudite, n?a pas pris position dans ce conflit. Il est évident que pendant son séjour en Arabie Saoudite il s?est imprégné de culture arabe. ?Je me souviens que, dans les maisons tatares, on dressait des arbres de Noël et on peignait des ?ufs de Pâques. Ce ne sont pas des traditions de l?islam. Tout le monde s?unit, se rapproche, pourquoi pas les musulmans ??, s?interroge-t-il.
?Nous sommes bénis par le monde slave? : ainsi Maciej Musa Konopacki, journaliste né à Wilno, décrit-il la situation des Tatars polonais. Il souligne que la communauté des Tatars est un héritage de la république des Deux Nations [république nobiliaire de la Pologne d?avant les partitions, à la fin du xviie siècle]. ?Nous sommes des Tatars à l?ancienne, des Tatars ?ultrapolonais?, si vous voulez. Nous avons toujours vécu dans un environnement slave. Nous n?avons pas subi de répression. Nous avons toujours été des citoyens loyaux. Cela a peut-être été décisif dans notre attachement à la république, dans le fait que nous avons perdu notre langue et même nos traits orientaux. Mais nous avons gardé l?islam?, ajoute-t-il. L?un des versets du Coran dit qu?après la famille les personnes les plus proches sont les voisins. ?Nous devons rester fidèles à ce principe. Durant six siècles, nous avons été imprégnés de culture slave. Même l?architecture de nos mosquées est celle des chapelles orthodoxes et catholiques. N?empêche que ce sont des mosquées?, assure M. Konopacki.

L?ancienne Wilno, Jérusalem et Mecque du nord

De nombreuses traditions islamiques ont en effet disparu. Quand, après la guerre, les Tatars rapatriés de Wilno venaient à Bohoniki ou à Kruszyniany, les Tatars du coin les recevaient avec une bienveillance pas franchement islamique. ?Tu n?es pas un vrai Tatar si tu ne bois pas !?, disaient-ils. Aujourd?hui, on ne mange plus de porc, on ne boit plus d?alcool. Vendredi, on se réunit à la mosquée pour prier.
A Bialystok, chez Salima Szahidowicz, depuis 1947, les enfants apprennent la religion. ?Nous l?avons apprise de notre père, de nos tantes, de l?imam. Nous avons vécu depuis toujours dans la tradition tataro-musulmane, souligne Salima. A l?époque, on parlait beaucoup moins des principes religieux. Nous avons appris à lire et à réciter les prières en arabe. Nombre d?entre nous connaissent le Coran par c?ur, mais sans en comprendre un mot.? Aujourd?hui, elle se réjouit que les enfants puissent apprendre la religion et l?arabe à l?école. ?Nous ne sommes probablement pas menacés d?arabisation. Cela tient surtout à notre style de vie, attaché à l?endroit d?où nous sommes originaires?, dit Mme Szahidowicz.
Mais certains craignent l?influence des professeurs arabes. Les imams tentent d?introduire des coutumes étrangères à la culture tatare. ?Nos mères et nos grand-mères ne se sont jamais voilées. Nous sommes des Européennes. Sinon, nos filles se révolteraient?, assure Dzenetta Bogdanowicz. Dans le village de Kruszyniany, offert aux Tatars par le roi Jean Sobieski, elle organise une ?yourte tatare? où l?on peut goûter aux kolduny [raviolis à la viande], aux pierekaczewniki [grandes briques au fromage et aux raisins secs], et au trybuszok [boudin aux tripes de mouton ou de veau]. Elle y raconte aux touristes l?histoire des Tatars polonais.
Avant la guerre, la Pologne orientale [aujourd?hui en Lituanie et en Biélorussie] était la patrie des Tatars polonais. ?Wilno n?était pas seulement la Jérusalem du Nord, c?était aussi la Mecque du Nord, souligne Maciej Musa Konopacki. D?où l?étonnement des Tatars de l?autre côté de la frontière quand ils voient que les enfants tatars venus de Pologne ne visitent pas les églises, estimant que ce serait un péché.? Aujourd?hui, le centre de la vie tatare s?est déplacé dans la région de Podlachie. Ici se trouvent les plus anciennes mosquées, les plus vieux cimetières. Bohoniki et Kruszyniany s?animent pendant la fête de Baïram. Mais les Tatars sont de moins en moins nombreux. Lors du dernier recensement, la majorité d?entre eux ont déclaré être de nationalité polonaise. Paradoxalement, ils se sont ainsi privés de subventions, car l?Etat finance les minorités nationales mais pas religieuses.
?Il y a quelques années, j?ai lu dans la presse française que l?Etat devrait aider les musulmans modérés. Agir autrement laisserait le champ libre aux radicaux. Et c?est ce qui se passe. J?espère que cela ne se produira pas en Pologne?, dit Maciej Musa Konopacki.

Elzbieta Poludnik
Rzeczpospolita


Historique
Les premiers Tatars à s?établir en Pologne, à la fin du XIVe siècle, fuyaient les guerres intestines de la Horde d?or. D?autres, déçuspar le despotisme ottoman, sont arrivés sous le règne du roi Jean Sobieski, à la fin du XVIIe siècle. Libres de pratiquer leur religion et d?épouser des Polonaises, ils furent des officiers loyaux à la république nobiliaire, jouissant des privilèges de la noblesse. Aujourd?hui, après les déplacements de frontières et de populations consécutifs à la Seconde Guerre mondiale, ils ne sont plus que 4 000 à 5 000 en Pologne.




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