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Histoire de la Pologne,
par Alexandra Viatteau, écrivain,
conférencière à l'université de Marne-la-Vallée

février 2004

Il devient alarmant de constater que la révision globale de l'Histoire par des aînés se banalise et déforme la vision et l'intelligence que les jeunes ont des événements passés et en cours. Le temps presse, car il arrive déjà, de plus en plus souvent, même aux meilleurs de nos spécialistes en politique, diplomatie et dans les médias, de présenter les affaires européennes sous un jour faussé, délibérément ou non.
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suite sur le site : [www.diploweb.com]


"Transitions & Sociétés",
par sa Directrice : Hélène Blanc (CNRS)
[www.diploweb.com]

Vient de paraître aux éditions Magna Europa (dirigées par Mme Hélène Blanc, politologue et criminologue russisante du CNRS) le N°10 consacré à l'Ukraine de la revue "Transitions et sociétés" (juin 2006-208 pages) dont le contenu original sort des lieux communs le plus souvent erronés sur ce pays.

Au sommaire:

- Kiev-Ukraine-Russie
- Deux "prétendants" historiques à la domination de l'Ukraine
- Mémoires douloureuses dans l'Ukraine d'aujourd'hui
- Mémoires en conflit: l'Ukraine n'oublie pas la "Grande guerre patriotique"
- (Re)contruction de l'identité nationale de l'Ukraine post-soviétique grâce au facteur religieux
- L'Ukraine en voie d'occidentalisation politique
- L'avenir de l'économie ukrainienne: relégitimation des institutions ou marche au sous-développement ?
- La sécurité énergétique de l'Ukraine: mythe ou réalité ?
- Ukraine 2006: une identité en quête de géopolitique...
- Partenariat Ukraine-Union européenne: transition en vue de l'intégration ou intégration pour la transition ?
- Les relations entre l'U.E. élargie et l'Ukraine: un point de vue polonais
- Le verrou français
- France et Ukraine: entre ignorance et désinformation
- Taras Chevtchenko: "prophète" de la nation ukrainienne
- Ukraine, terre des arts
- L'Europe des livres
- L'Ukraine: entre Russie et Occident
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"Transitions et sociétés"
Magna Europa
75 rue Marcel Dassault
92100 Boulogne
(Le numéro: 37 euros)

L'autre fois, en cherchant sur Louis Faury, je suis tombé sur ce lien [www.diploweb.com]


Comme quoi le monde est petit. Je n'ai malheureusement pas son adresse, sinon, Aleksandra Viatteau sur Beskid,ça serait bien ! il y aurait des larmes chez les Moscovites ! lol

Hélas la diffusion et la lecture de ces oeuvres reste restreinte et s'adresse à des chercheurs ou étudiants (quand ils se donnent la peine de faire un travail par eux même, les copié-collé étant une pratique courante.

Pour un français moyen je pense que l'Ukraine est une notion vague.

Alexandra Viattau, née en Pologne mais vivant en France :


Adresse postale :

Alexandra Viatteau,
cours sur la Désinformation (Journalisme européen),
Université de Marne-la-Vallée, Département des Aires culturelles et politiques,
Cité Descartes, 5 boulevard Descartes,
Champs sur Marne, 77454, Marne-la-Vallée, Cedex 2, France

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René Ecrivait:
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>
> Pour un français moyen je pense que l'Ukraine est
> une notion vague.


Elle ne l'est qu'un peu plus que la vision de la Pologne.

En fait toute l'Europe de l'Est est une "Terra incognita" pour la majorité des francophones.

On ne sait que trop que les visions "russe" et "soviétique" prévaut pour traiter l'Histoire de ces pays chez trop de journalistes ou d'intellectuels, y compris historiens, et par conséquent, pour leurs lecteurs.
Cette attitude est le fruit de l'ignorance mais aussi d'une méthode délibérée (orientée) de lire l'Histoire de cette région.

On ne peut qu'être reconnaissant à Alexandra Viattau et Hélène Blanc d'avoir le courage de mettre les points sur le "i".
Outre les éléments qu'elles apportent, c'est aussi une pédagogie de relecture nécessaire des évènements ignorés ou détournés volontairement en Occident à cause de l'interprétation presqu'exclusivement russe de l'Histoire de ces pays.




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L'adoption de l'histoire vu du coté russe est aussi une forme de facilité pour les enseignants généraux et les médias.

Ces sujets quand ils sont évoqués, sont traités rapidement et les lieux communs et mythes sont si simples à utiliser, quand à une relecture de l'histoire, elle necessite un travail de fond, la lecture de nombreuses oeuvres ou l'étude de synthèses comme les deux auteurs dont Paul fait part. Comment le faire apprehender à la masse qui de toute façon ecoutera peu ou pas.

La Russie exerce une plus forte attraction que la Pologne et ces thèses sont donc plus écoutées.

Mais ce phénomène n'est pas seulement "ouest" européens, la Pologne aussi cultive la lecture de l'histoire ou tout ce qui est russe est faux et la culture de la martyrologie polonaise seule voie "légale".

L'Ukraine quant à elle doit dans un premier temps exister tout simplement.

J'ai lu deux de ces livres sur Katyn et sur l'insurrection de Varsovie.