j'ai souvent remarqué que peu de passagers lisaient les instructions en cas d’atterrissage en catastrophe.
Sur les moyen-courriers je m'assied toujours là ou se situent les issues de secours sur l'aile, mais côté allée centrale (pour filer plus vite), car les passagers assis contre l'issue prêtent rarement attention physiquement à la manière de l'ouvrir. Moi je regarde toujours (même si je connais par cœur) et je répète la manœuvre mentalement.


Autre chose
Leçon N°1 : en cas d'évacuation d'urgence, il ne faut surtout pas chercher à récupérer son bagage à main dans les compartiments supérieurs

On peut voir sur cette vidéo que les premiers passagers descendre assez vite les mains vides, mais après ça ralenti parceque les gens ont récupéré leur sac (ça prend env. 5/6 secondes par passager), c'est à dire que ça bouchonne derrière dans l'allée centrale et les passagers situés à l'arrière n'ont aucune chance d'échapper à l'asphyxie et aux flammes qui se propagent très vite.



Le pilote est entièrement responsables de cette catastrophe.
Les enquêteurs et les experts ont examiné les données des enregistreurs de vol , selon lesquels
l'appareil a répondu de manière appropriée aux actions des pilotes pendant le vol. Ces informations
réfutent la version du pilote arguant d'un éventuel défaut de l'avion.




Le commandant de bord assis aux commandes a complétement foiré son affaire par manque de rigueur,
de sang froid, et par dessus tout par une inexpérience hors du commun dans la profession !

Pour faire court :
Au décollage le temps était pourri, l'avion s'est pris la foudre et l'électronique en a pris un coup ;
le pilotage automatique est HS ainsi que la radio. Le pilote décide de faire demi-tour et doit
se poser en mode manuel ; c'est là que les deux gars ont merdé toute la procédure d'atterrissage.
L'avion est arrivé beaucoup trop vite ; il a fait 3 rebonds (comme un pilote de Spitfire !) et a bousillé
les freins et le train avant. La queue a cassé à cause des rebonds et à pris immédiatement feu.
Pour ce vol Moscou-Moumansk, les réservoirs étaient pleins. Les pompiers pas avertis à temps
n'ont pas eu le temps de tapisser la piste de mousse, ni de se pré-positionner, ça leur a pris deux
minutes pour arriver et commencer à asperger l'appareil — tous les passagers de l'arrière ont brûlé.

41 personnes sont mortes et 37 ont survécu. Les passagers de l'arrière ont été coincés dans leur siège
suite à la cassure due aux rebonds ; ne pouvant se dégager, ils sont morts asphyxiés et brûlés vifs.




Le co-pilote à sauvé l'honneur de la profession : on le voit ici s'échapper du cockpit par une corde,
et remonter à bord par le toboggan pour récupérer le commandant de bord et la flyingcase des documents

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦

Merci pour ces conseils....
Heureusement plus de vols aujourd'hui...

Ces conseils seront de toute façon valables coronavirus ou non. Les vols ont heureusement repris.

Pas d'espacement de sécurité entre deux sièges, inimaginable pour les compagnies aériennes déjà bien touchées par cette crise, mais le port du masque pendant tout le trajet et des mesures d'hygiène à l'aéroport de départ (prise de températures, etc...). Voilà ce à quoi j'ai eu droit à mon départ de Berlin pour Paris le 14 juin, tout c'est très bien passé. Agréable de voyager un jour avant l'ouverture des frontières européennes sans restriction. Dans l'avion on nous a distribué des masques tous frais... A mon agréable surprise, l'un de mes compagnons de voyage était polonais, un charmant monsieur d'environ 40-45 ans qui devait partir de Paris pour l'ile de la Réunion pour un chantier de travail. Nous avons discuté en polonais tout le trajet... Il était aussi surpris que moi de notre rencontre si improbable, et malré nos masques, les sourires se voyaient, je n'ai eu aucun mal à le comprendre, sauf les noms de villes françaises que j'ai dû lui faire répéter plusieurs fois. Les deux heures de voyage avec le masque ont passé à une vitesse folle. C'est incroyable mais sur ce vol Berlin-Paris de 17h00 de l'après-midi il y avait beaucoup de passagers polonais comme j'ai pu le constater à la récupération des bagages à Charles de Gaulle. Peut-être que les trajets en direction de Berlin de la Pologne ont-ils été réouverts plus rapidement?

De toute façon, à côté de l'issue de secours ou ailleurs, qu'en c'est ton jour, c'est ton jour.

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Mangeons bien, mourrons gras et tant pis pour les porteurs!!