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Citation:Wikipédia
Trois hypothèses sont généralement retenues pour expliquer le mot slave, bien qu'il en existe d'autres :
- la plus évidente et la plus simple consiste à rattacher le nom au vieux-slave slava, avec le sens de renommée, gloire. Autrement dit, les Slaves se seraient eux-mêmes qualifiés de glorieux (comme les Celtes, le mot kelt ayant le sens de noble) ;
- une autre hypothèse part du vieux-slave slovo (= mot, parole), les Slaves se définissant entre eux comme ceux qui savent parler, dont le langage est compréhensible : cette hypothèse s’appuie notamment sur le fait que dans les langues slaves le terme désignant un Allemand est dérivé d’un adjectif signifiant non-parlant : en ukrainien, en polonais, en bosniaque, en bulgare, en croate, en serbe et en tchèque, les mots nijem, niemy, němý, nemtsi signifient muet, et Nijemci, Niemiec, Němec signifient « Allemand ».
- l’hypothèse protochroniste prétend que Slava serait le nom originel du fleuve Dniepr autour duquel les premières traces des Slaves en Europe sont accréditées.
Citation:idem
Les chroniqueurs grecs présentent les Slaves comme ceux « qui ne peuvent pas être réduits en esclavage ni subjugués dans leur propre pays ».
Dans l’Empire byzantin, les Grecs du Moyen Âge désignaient les Slaves par le mot « sklavènes » (σϰλαϐένοι) et les esclaves par le terme « ergastes » (εργάστοι). Le mot grec médiéval « skylevô » (σκυλεύω) signifiait « piller » ou « prendre du butin ».
Ce n’est que trois siècles plus tard que le mot « slaves » sera, en Occident et non dans le monde byzantin, à l’origine du mot « esclaves », lorsque les armées franques en capturèrent beaucoup pour les vendre, entre-autres, aux Arabes d'Espagne qui les appelèrent « Saqāliba ».