Bonsoir Totophe,
« Benoît Rayski vit comme un sacerdoce la défense de valeurs attachées à un passé où se mélangent les plus belles utopies et les plus grandes tragédies du XXe siècle. »
Il me semble que Benoît Rayski à quelques problèmes à régler avec lui-même : juif polonais, ancien communiste et fils d’un résistant du MOI-FTP,
Juif : rien, pour lui, ne peut dépasser l’horreur de la Shoah et toute tentative de montrer une équivalence avec d’autres tragédies qui ont marqué le XXe siècle, au moins aussi grande tant par les souffrances que par le nombre, n’est
a priori qu’une hérésie inqualifiable.
Ancien communiste, il a quitté le Parti non, dit-on, en raison de son idéologie totalitaire et monstrueuse, mais à la suite de remarques ou d’attitudes « antisémites » de son Secrétaire d’alors, Georges Marchais. Ses attaches sentimentales (ou autres ?) paraissent toujours vivaces, et de même que pour la Shoah, attaquer en totalité sa foi passée (ou toujours présente ?), ainsi que la dimension criminelle qui l’a accompagnée tout au long de son histoire, est impensable, donc inacceptable.
Fils d’un résistant du MOI, il n’a pu combattre pour la cause communiste que par procuration, par l’intermédiaire de son père disparu : joli travail pour un psychanalyste !
Au nom de sa foi communiste et de la mémoire de son père, il se veut fidèle aux militants et ne peut tolérer une remise en question en profondeur, malgré les crimes commis au nom de ceux qui ont payé cette croyance de leur vie. Néanmoins, il veut bien reconnaître deux ou trois « erreurs » !
Disons que son jugement me semble biaisé dès le départ*, que c’est aussi quelqu’un qui a beaucoup de comptes à régler et ne peut que remâcher de vielles colères dont lui seul connaît l’origine.
* Je ne parlerai pas de sa connaissance de l’histoire de l’Ukraine sortie toute droite d’un certain enseignement qui sévissait et sévit toujours dans certains cercles, lesquels, pour l’histoire récente, veulent ignorer avec obstination ce que contenaient les archives des polices secrètes soviétiques, entrouvertes et divulguées dans les années 1990
Cette opinion n’engage que moi … et j’en resterai là.
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