Plutôt que de multiplier les sièges permanants au concert de sécurité (et les droits de véto qui le paralysent...) selon des critères discutables (vainqueurs d'une la seconde guerre mondiale terminée il y a plus de soixante ans...) ou dangereux (porteurs de l'arme nucléaire : ce qui encouragerait à la prolifération tous azimuts), ne vaudrait-il pas mieux :
-1- Supprimer le dispositif du droit de véto (qui fait, par
privilège, que certains Etats sont finalement plus égaux que les autres...).
-2- Ouvrir le Conseil de sécurité aux Grandes puissances financières, économiques et démographiques (incontestables) de notre temps et du XXIe siècle à venir (i. e : Afrique du sud, Allemagne, Brésil, Inde et Japon).
-3- Doter l'Union européenne d'un siège permanent et encourager les Etats membres du Conseil de sécurité des Nations unies à se faire représenter par les organisations continentales dont ils sont membres.
-4- Réformer l'instance de manière à la rendre plus représentative et plus démocratique : notamment par une meilleure représentation de certains continents aujourd'hui sous-représentés (Amérique du sud, Afrique) et par la création d'une Assemblée parlementaire onusienne aux côtés de l'AG des Etats (dont le Conseil de sécurité n'est jamais que le ''directoire'').
Objectifs ? Faire de l'ONU le ''Parlement des hommes'' et en faire la véritable ''République des Etats'' ''kantienne'' qu'elle était censée être au départ. Celle dont on attendait la paix entre les Etats par l’instauration universelle du Droit. Long est le chemin...
Cf. [
www.taurillon.org]