Principalement les banques et les assurances, l'argent virtuel vient de disparaitre, tout ceux qui ont réussi à le transformer avant, vont s'en sortir, par contre la facture sera collective.
Un truc qui me fait rire (jaune) quand une société banquaire fait faillite on la nationalise, on remonte les pertes et on la reprivatise, c'est a ça que sa sert l'état, gommer les erreures des apprentis capitalistes.
On connaissait les golden boys avec le classement de celui qui gagne le plus en prime, il devrait faire le classement inverse pour que les gens voient qu'il y a aussi des tocards.
René a écrit:
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> Principalement les banques et les assurances,
> l'argent virtuel vient de disparaitre, tout ceux
> qui ont réussi à le transformer avant, vont s'en
> sortir, par contre la facture sera collective.
C'est tout le système qui est corrompu.Au départ la bourse était là pour donner des liquidités aux entreprises afin de leur permettre d'investir et de se moderniser.
Aujourd'hui ce n'est devenu qu'un système permettant à quelques individus de s'enrichir au détriment des autres. On donne une valeur au virtuel alors que la seule valeur qui devrait exister est le travail.
Le travail est valorisé par certains politiques, mais le travail n'a plus aucune valeur, et les gens ne sont plus reconnus par leur travail mais par leur argent.
Celui qui en a est un malin, celui qui n'en a pas est un abruti ou un pion.
Tu peux bosser 60 heures par semaine pour ta boite, pendant 20 ans si l'actionnaire decide de délocaliser pour atteindre les +5% annuel qui feront que les analystes vont valoriser le cours de l'action. Tu es viré et en plus on va te dire que déjà tu as eu de la cahnce de rester 20 ans dans la même boite mais que maintenant il faut être pro-actif et t'inventer ton avenir.
Le travail ce n'est plus rien, l'argent est tout.
Certaine banque ont tarnsformé de l'argent issue de crédit en fond d'action. Les crédits en question principalement au USA ont été attribué à des personnes qui étaient en limite de possibilité de paiement (en clair trop d'argent emprunté par rapport aux revenus). ces taux sont variables, si les taux augmentent les sommes à rembourser deviennent trop importantes et les débiteurs sont en faillites 21% des emprunteurs en décembre, les maisons sont saisies.
Toutes les banques et les assurances qui ont investis de l'argent dans certains organismes de crédit perdent cet argent du jour au lendemain, et vendent pour retrouver des liquidités.
Si ta banque fait faillite (ce qui n'est normallemant pas possible, voir le cas de la banque anglaise Northrock, depuis la crise de 1929, mais rien n'est sur)et bien tous les avoirs que tu possèdes n'existent plus.
Par exemple le Crédit Agricole a depressié ces actifs de 2,5 milliards d'euro (perdu envolé).
Une des soources du problème est aussi l'escalade des prix de l'immobilier au USA et la spéculation qui en a découlé, entrainant une prise de risque de l'emprunteur et du créditeur.
concrètement ça veut dire que les emprunts seront plus difficiles et plus chers
expl: l'achat d'une maison ou d'une voiture, ou cette crise ne se reflète-t-elle que sur les petits épargnants? par ricochet...
Annie a écrit:
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> concrètement ça veut dire que les emprunts
> seront plus difficiles et plus chers
> expl: l'achat d'une maison ou d'une voiture, ou
> cette crise ne se reflète-t-elle que sur les
> petits épargnants? par ricochet...
Quand il y a une crise, c'est toujours le petit qui paye.
Les crédits sur les voitures sont faibles en général. Pour un certain temps, les conditions d'obtention des crédits seront plus difficile au USA.
Pour le reste, il va falloir que les organismes de crédit-banques qui ont survecu regagnent l'argent perdu, frais de banque plus elevé, assurance plus cheres, vente des maisons saisies, laisser aller l'inflation pour diminuer les pertes, ce qui veut dire que si vous avez un livret de caisse d'épargne à 3,5%, avec un inflation déclarée de 3% (en fait au moins le double, mettons 6% et on est gentil)vous allez perdre au moins 3% de votre argent placé tous les ans (dans le meilleur des cas).
Stéphane a écrit:
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> C'est tout le système qui est corrompu.Au départ
> la bourse était là pour donner des liquidités
> aux entreprises afin de leur permettre d'investir
> et de se moderniser.
> Aujourd'hui ce n'est devenu qu'un système
> permettant à quelques individus de s'enrichir au
> détriment des autres. On donne une valeur au
> virtuel alors que la seule valeur qui devrait
> exister est le travail.
Je ne sais pas si la seule valeur est le travail mais ce qui est certain c'est la finance spéculative (et même celle "moins" spéculative) est LE facteur primordial d'instablilité économique.
Qu'est-ce qu'on attend pour arrêter tous les "joueurs" en bourse en taxant leur bénéfices en fonction du temps de l'investissement boursier.
L'UE possède maintenant une taille critique suffisante pour pouvoir l'imposer sur tout son territoire sans risquer de voir les capitaux partir ailleurs.
A l'échelle d'u!n pays c'est impossible à mettre en oeuvre, je l'accorde.
Ah ! voilà une proposition intéressante. Est-ce qu'elle est évoquée parmi les décideurs ?
Il y a longtemps que je me dis que ce système est absurde, mais, ignorante des choses de la finance, je suis bien incapable d'envisager le début d'une solution.
Mik a écrit:
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> Il y a longtemps que je me dis que ce système est
> absurde, mais, ignorante des choses de la finance,
> je suis bien incapable d'envisager le début d'une
> solution.
Faut demander à Attali, lui il a toujours des bonnes solutions même si sa solution miracle existe depuis plus de vingt ans. Mais bon c'est un énarque, il ne faut pas trop en demander.
Autrement, tu as un type à la Société Générale qui était très doué dans la finance.
Encore un lampiste pour cacher les grosses fautes d'autres.
Il a perdu 5 milliards, c'est a dire qu'il a du investir au moins 40 milliards, c'est impossible sans controle.
Dès que vous êtes mis en cause dans une banque comme ça, on coupe tout vos liens intranet, si vous n'avez pas mis vos documents de coté, on peut produire n'importe quoi contre vous, même des faux, et alors impossible de contester.
Comme ils disaient au guignol, on a même retrouvé le fusil qui a tué le président Kennedy chez lui.
Pour moduler mon propos, je dirai que le travail salarié n'est plus une valeur dans la majorité des cas. Le travail ou le monde du travail, hiérarchie et collègue, peut être structurant et ouverture de liens sociaux, mais ces liens pourraient être ouvert d'une autre façon si le temps du travail était employé à autre chose, ou autre activité.
Mais beaucoup de gens ne savent pas quoi faire de leur temps libre, alors autant allez au travail qui leur distille une routine.
D'ailleurs l'arrêt de travail perturbe beaucoup de gens, la routine s'arrete, il faut inventer son temps, et se retrouver des fois avec sa famille (pas toujours souhaité) ou seul (angoisse de la solitude).
Beaucoup de gens ont aussi par l'intermediaire du travail l'impression d'exister et d'être important voir indispensable au bon fonctionnement (et à leur grande surprise, cela fonctionne aussi bien ou aussi mal après leur départ définitif).
Pour la personne qui est son propre patron, le travail peut être une passion (chance rare) ou un héritage familial, ou autre, ce type d'emploi est vécu comme de l'indépendance (mais plus ou moins difficile suivant le niveau des revenus qu'il engendre). Il peut aussi engendrer de l'incompréhension vis à vis d'autres qui ont des taches plus routinière et qui n'ont pas forcement l'énergie vitale ou l'envie profonde de suporter une entreprise.
Pour ma part moi qui aime bien flaner en pensant, et voyager un peu, je considère que le travail (en ce qui me concerne) est alienant et m'empeche de passer du temps à reflechir en utilisant mon temps à des taches subalternes sans interets. J'aurais voulu être un rentier du 19ème siècle qui voyage et écrit ses idées dans un carnet en moleskine. Descendre du Carosse sur la grand place de Lowicz en venant de Jersey, un jour de marché et observer les gens, puis entamer le trajet sur la route poudreuse par un chaud jour de printemps.
René a écrit:
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> Encore un lampiste pour cacher les grosses fautes
> d'autres.
> Comme ils disaient au guignol, on a même
> retrouvé le fusil qui a tué le président
> Kennedy chez lui.
:-)
Exact !!! Enfin pas le fusil ....
Ce qui est énervant c'est que le pauvre type qui aura 10 euros de découvert à sa banque, on va venir le menacer. On est dans un pays où la notion de base de la justice, le simple principe d'égalité déraille complètement. Un peu comme Attali qui traite les autres de privilégiés et qui a dépensé plus de sous pour construire le siège de la BERD que pour prêter au pays de l'Est lors de la chute du mur.
Ou encore le déli d'initié de Lagardère on en parle encore?
Les révolutions naissent quand les gens ne supportent plus le foutage de gueuele, mais avec tous les creédits qu'ils ont sur le dos, la révolution c'est pas pour demain.
Et puis la police veille.
Il ne faut même pas une révolution pour rediriger la spéculation vers l'investissement réel.
Il suffit de rendre la spéculation inattractive.
En attendant, le monde entier de l'économie débute une crise grave parce que le système actuel (et ne croyez pas que je ne suis pas un libéral) permet de jouer (c'est le mot absolument exact) sur des produits financiers tordus et complexes qui produisent des réactions domino sur l'économie réelle, à savoir, les projets industriels, le travail, les valeurs immobilières (rien à voir avec la spéculation sur la valeur boursière des agences de prêts hypothécaire), les services, etc.
Pendant des années entières, nous allons tous payer l'enrichissement en millions de milliards (peu importe la devise) fait par quelques compagnies et particuliers américains (principalement) sur un secteur spéculatif, avec l'approbation des gouvernements et régulateur public.
Pour adoucir la pilule, on cherche des lampistes, mais on ne repense pas le système.
Comme corrolaire, on va de plus voir regonfler les rangs des troupes d'ignares votant Besancenot et Cie qui vont crier au scandale sur le capitalo-libéralisme, alors que ce n'est pas cela qui est la véritable cause.
Qu'on ne se méprise pas, je ne suis pas contre les transaction de type boursières mais sur la non-taxation de celles-ci (elles devraient être taxées sur les bénéfices de manière inversément proportionnelle à la durée de "l'investissement", au niveau mondial).
Après tout, si on est quasi-capable de mettre en oeuvre mondialement des plans climat, pourquoi pas des plans anti-spéculation-récessioniste.
Parce que l'interet particulier est plus fort que tout.
Tu parles de raison, et la raison n'est pas ce qui fait marcher le monde.
Pour les ignares qui iront chez Besancenot, il ne fera pas plus de mal que Sarkozy ou une fois arrivé au pouvoir il sera confronté à la réalité des choses.
Si on votait pour Besançenot pour ses idées, c'est comme si on votait pour Sarkozy en pensant qu'il tiendrait ses promesses, la oui c'est du NG zéro.
Le plan climat, c'est comme le plan banlieue en France, ou les processus de fonctionnement dans les admiistrations, des tonnes de pages, et concretement on fait quoi.
Pijean a écrit: "les rangs des troupes d'ignares "
Ca veut dire quoi, ignares.
Parce que les ignares, il y a ceux qui n'ont pas les moyens intellectuels, ou fianciers pour faire des études et se hisser à votre niveau, et les traiter d'ignares, c'est une insulte.
Et parce que il y a les ignares, que l'on laisse délibérement dans l'ignorance, parce que l'économie, l'etat, le capital a besoin de gens corvéables pour faire tourner la machine. Les traiter d'ignares est la aussi insultant.