Comète a dit

Je ne suis pas spécialiste en économie, mais j'en sais juste assez pour savoir, de mémoire personnelle, que après avoir tâté de la méthode de l'inflation pour financer le social en France et en Allemagne dans les années 1960, on s'est mis à le financer avec le recours à l'endettement de l'Etat dans les années 1970. Sauf que maintenant, nous commencons à être dans le fonctionnement de la Pologne de Gierek avec cette dette. J'espère que vous vous souvenez que Solidarnosc est née du fait quil n'y avait plus rien à bouffer en Pologne, parce qu'on remboursait la dette avec l'exportation de la nourriture.

En Angleterre, la situation que Thatcher a soignée avec sa méthode était une situation aussi pourrie que celle que nous avons maintenant ici, voire beaucoup plus grave. La fin du Labour d'avant Thatcher, c'était la même déroute que celle de nos socialistes français depuis 2002.

Quant à l'efficacité du système médical de la Pologne socialiste, allons, allons, faut pas rêver... Il y avait juste assez de médicaments de pointe dans les hôpitaux pour soigner les "Relations et personnes recommandées". Les autres mouraient. Il suffisait d'avoir eu des médecins polonais dans ses relations de l'époque pour le savoir. Quant au nombre de gens édentés qu'on voyait alors en Pologne, c'était quand même impresionnant.....

N'ayant pas trop l'écriture facile, je fais un copier pour dire que l'analyse de Comète est très proche de ce que je pense.
Pour ce qui est des hôpitaux, "certains" étaient bien équipés mais c'est les soins qui n'étaient pas adaptés,les médicaments vendus au compte goutte car trop chers. C'est toujours le cas maintenant!! Une personne de plus de 60 ans qui n'a pas de financement ne sera pas soignée même en cas de maladie grave.
C'est du vécu!!
Mais que l'on se rassure,pour ce qui est du manque de soin dans les hôpitaux la Pologne n'a que quelleques décénies d'avance sur nous: on va y arriver!!
mais jaune
nono

nono a écrit:
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> Pour ce qui est des hôpitaux, "certains" étaient
> bien équipés mais c'est les soins qui n'étaient
> pas adaptés,les médicaments vendus au compte
> goutte car trop chers. C'est toujours le cas
> maintenant!! Une personne de plus de 60 ans qui
> n'a pas de financement ne sera pas soignée même
> en cas de maladie grave.
> C'est du vécu!!
> Mais que l'on se rassure,pour ce qui est du manque
> de soin dans les hôpitaux la Pologne n'a que
> quelleques décénies d'avance sur nous: on va y
> arriver!!
> mais jaune
> nono


Pour ma part, j'ai bien connu le cas de l'hôpital régional de Lublin qui a été de toutes les opérations d'introduction de la médecine de pointe en hématologie et en néphrologie dans les années Gierek, avec séjours, stages, recherche de pointe etc... en France,

Ma cousine au "slodkie serce"a attrapé la première occasion venue de se mettre en retraite anticipée en 1989 parce qu'elle n'en pouvait plus de la "sélection " des malades qu'on soignait vraiment.

Et actuellement, je vois bien tous les problèmes que suscite une grave maladie dans le tissu de mes connaissances. Et il vaut mieux ne pas trop fouiller ce qui se passe quand le problème affecte des gens qui n'ont pas de relations pour trouver l'endroit miraculeux où les soins sont de qualité.

Donc au total, je me dis que le problème soulevé par le malades qui reviennent de Grande-Bretagne, parce qu'ils ont voulu gagner de l'argent et n'ont pas pensé au reste, c'est plutôt le problème du ZUS qui râle d'avoir à soigner gratis des gens qui se "débrouillent" pour éviter les cotisations.

"Parce que l'analyse de Stuart Hall repose bel et bien sur un dogme, selon lequel il y a une alternative à l'économie libérale. "


Il suffit de supprimer tout ceux pour qui le mot "profit" est plus important que le mot respect. Ce ne sera pas la première fois que cela sera tenté.
C'est cyclique.


Mais il vont bien nous concocter une bonne guerre pour faire repartir le bisness, c'est bien dans leur méthode.

"sélection" ,Comète, c'est bien le mot juste
nono

René a écrit:
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> Il suffit de supprimer tout ceux pour qui le mot
> "profit" est plus important que le mot respect. Ce
> ne sera pas la première fois que cela sera
> tenté.
> C'est cyclique.
>
>


En ce moment,je suis dans un discours de Mirabeau qui préconisait de confisquer 100 mille fortunes des plus riches pour sauver des millions de gens qui je suppose dépendaient eux aussi du budget de l'état qui était bien mal en point en 1789. Les 100 mille devaient être sacrifiés au nom du fait que leurs ancêtres étaient paraît-il responsables du déficit du budget.
Le mode de raisonnement est donc lui aussi cyclique.

Les mêmes derives amènent aux mêmes reflexions, les patrons du CAC40 ont eu 58% d'augmentation en 2008 pour des salaires moyens de 4,5 millions d'euros annuel.

Qu'est ce qui justifie des salaires comme ça, rien, ce sont pour la plupart des gens placés par copinage, pas des dieux de l'olympe.
De temps en temps on en sacrifie un trop pourrie, pour sauver les autres, comme Forgeard, ou les types de Elf, etc.
Une nouvelle elite sociale.
Cela ouvre la porte à la rancoeur, aux derives vengeresses, terrorisme de classe, avec une volonté de purification, du genre Robespierre, Pol-pot.
Il ne faut pas croire que tous les gens sont des moutons que l'on achète avec une bagnole, un téléphone portable et crédit Cofidis.

René a écrit:
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> Les mêmes derives amènent aux mêmes reflexions,
> les patrons du CAC40 ont eu 58% d'augmentation en
> 2008 pour des salaires moyens de 4,5 millions
> d'euros annuel.
>

En l'occurrence, dans les cas de figure que nous évoquions = échec des travaillistes ou dette publique actuelle, la responsabilité en incombe aux politiques qui l'ont décidé et aux bénéficiaires qui ont accepté de vivre de la dette publique (d'ailleurs sans le savoir, car avant 2002, je n'étais même pas consciente que mon salaire était payé grâce à l'emprunt de l'état).

La situation historique actuelle n'est pas la même que celle qui a amené les révolutions du passé. Ainsi avant 1789, la répartition de l'impôt était inégalitaire, puisque des ordres en étaient exemptés. Et en confisquant les fortunes du CAC 40, on n'aura pas assez pour annuler la dette à mon avis.

La situation historique actuelle n'est pas la même que celle qui a amené les révolutions du passé. Ainsi avant 1789, la répartition de l'impôt était inégalitaire, puisque des ordres en étaient exemptés. Et en confisquant les fortunes du CAC 40, on n'aura pas assez pour annuler la dette à mon avis.


C'est bien possible, on est pas dans la merde, tiens !

Il ne s'agit pas de confisquer les fortunes du CAC40, mais de revenir à un fondamental d'un capital responsable, la redistribution des benefices.
Car insister pour que les gens travaillent plus alors que le travail ne paie plus ou tout juste, la spéculation creant une richesse rapide, et consaster que certaines personnes en en faisnat rien que d'être choisie amassent des fortunes va creer des volontés de vengeance et donc des desiquilibre.

En allemagne malgré les bons chiffres une grande partie de la populaion passe dans la tranche pauvre, 30% de la population au dessous du seuil de pauvreté, on a une exploision de l'extreme gauche, relation de cause à effet. Sur que vous n'allez pas aller voter pour la droite bourgeoise quand vous gagnez 800 euros par mois a moins d'être un crétin.
Que fait la droite allemande ? Plutôt que de remedier aux injustices qui se créés elle lutte contre la montée de l'extreme gauche en essayant de detruire l'image de leurs dirigeants.
C'est donc une lutte de classe qui recommence, mais le role des acteurs est plus diffus, les intertes divergents, et les objectifs pas toujours les mêmes.

En France faire passer la semaine de 35 à 40 heures va profiter à qui ?
Pas aux salaires ou si peu que ceux qui y croit me desolent.
Il doit servir à faire augmenter les % des benefices des entreprises en France, qui va servir en majorité aux dividendes des actionnaires et très peu à l'investissement.
Tout le reste est de la poudre aux yeux.

La dette fait bien plaisir à ceux qui touchent les interets, et eux aussi s'enrichissent sans rien faire. Des banques françaises certainement dans le lot, et nombre de français dans les possesseurs de bon de la dette française, pendnat que nous on va se serrer la ceinture, eux vont capitaliser cette argent qui tombe regulièrement , puisque l'état est solvable.

Et pourquoi ne pas renegocier les lignes de dette de l'état, ça rapporte peut être trop à certains.