Des appliques murales qui ornaient la salle de bal du Palais "Lazienki" de Varsovie et qui ont été pillées pendant la guerre viennent d'être localisées à l'Hôtel Ritz à Paris. Ce dernier les aurait acquises sur le marché de l'art, à l'occasion des travaux de rénovation achevés il y a deux ans :

[www.onet.pl]

Et bien il va falloir les rendre !!!! Merci pour l'info

Elles ont été pillées par le Troisième Reich allemand qui les ont ramené dans la France du gouvernement collaborateur de Vichy... Oui c'est clair et ces oeuvres seront restituées à Varsovie, sans l'ombre d'un doute. D'autant plus qu'elles faisaient parti d'un monument dédié à Choin; symbole de l'amité franco-polonaise et honnêtement que l'on aime ou pas le Président Macron, je pense qu'il n'est pas stupide au point de laisser passer un tel message.
Par contre je ne suis pas sûre que toutes les oeuvres d'art spoliées à la Pologne à l'époque des dominations autrichienne, prussienne et russe, en particulier russe, malgré les accords de Riga de 1920 leur aient été restituées. Et dans ce cas là, il s'agit d'une centaine d'années et non trois ou quatre ans !!!!!

valmaster a écrit:
-------------------------------------------------------
. D'autant plus
> qu'elles faisaient parti d'un monument dédié à
> Choin; symbole de l'amité franco-polonaise

Vous devez confondre la statue de Chopin qui se trouve au Sud des jardins du palais "Lazienki" avec le palais lui-même. Car les fameuses appliques se trouvaient à l'intérieur du palais dès 1793, c'est-à-dire près de 20 ans avant la naissance de Chopin. Mais cela ne changera rien au fait que ni Macron, ni aucun autre président de la France soit bête au point de susciter une querelle diplomatique avec la Pologne pour une oeuvre d'art, au cas où l'expertise vérifierait que les appliques que le Ritz a achetées récemment viennent bien de la Pologne occupée.

Par ailleurs, en matière de restitution, les seuls conflits dont j'ai entendus parler concernent les œuvres pilles par l'URSS en 1944-1945 qu'on surnomme les "derniers prisonniers de guerre que la Russie n'ait toujours pas libérés".