Un peu hors sujet mais "démocratie" est un terme ambigu.
Ce qui est fantastique, c'est que la France, avec son système électoral injuste, retaillé avant chaque consultation pour avantager le club des sortants qui ne veulent pas se faire sortir, se permet de se poser en exemple de démocratie.
Avec 2%, ministres, députés et autres élus.
Remontons le temps, pour éviter l'actualité brûlante.
Le scrutin est malhonnête et rappelle les magouilles de la IV° République laïcardo-banano-fromagère sur les apparentements, destinés à éliminer les gêneurs.
Apparentements ou alliances, la ficelle est la même.
Seuls sont réellement (sur)représentés les électeurs du parti dominant (socialauds ou UMP, selon le vent).
Ces majorités solides sur le papier ont été impuissantes à faire bouger les choses, alors qu'elles avaient tous les leviers en main (par exemple l'Assemblée élue en 1993, qui aurait dû avoir les coudées franches à partir de l'élection de Jacques C. en 1995, car les socialauds devaient être à peine 60).
Heureusement pour le pays, Jacques C. a rectifié cette anomalie en 1997.
Je ne préfère pas remonter à la Chambre élue en 1968, qui s'est déculottée devant la chienlit, alors que le mandat de juin 68 était assez clair.
Paradoxalement, le Parti communiste aura toujours des députés, et peut-être un groupe, car on abaissera le seuil rien que pour lui.
Bailleroue, qui a obtenu plus de voix que les Bolchos, a dû se contenter de très peu, même si cela ne me contrarie pas plus que ça.
Je ne parle même pas du Pen, qui a dû tourner autour de 15% en 1997, sans aucun élu.
Ce type de magouille finira par se retourner contre ses auteurs si la météo se gâte.
Ce système est injuste et fait sourire les autres pays européens qui arrivent à constituer des gouvernements sans cet engrenage stupide...
On rêve comme des anges ; on vit comme des porcs
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chezalcide.wordpress.com]