phbichon a écrit:
-------------------------------------------------------
> et pas un mot sur l'achat sans appel d'offres du
> gouvernement PIS des hélicoptères Lockheed!!!


Il me semble que ça a été évoqué et qu'il a même été dit que ça n'excusait rien sur le reste

Vous avez tous une courte mémoire.

En 2008, Airbus avait obtenu le marché de la construction de 179 avions ravitailleurs pour le compte de l'aviation militaire aux USA au détriment de Boeing.

Le contrat était signé mais dans le cadre de leur protectionnisme habituel, les USA ont dénoncé le marché en 2011,au motif que l'avion de Airbus consommait une tonne de kérosène de plus à l'heure que celui de Boeing, faut problème car la capacité de transport était largement supérieure à l'avion de Boeing.

Pourtant, Airbus avait déjà investi dans des installations aux USA, dans la perspective de ce marché.

Au fait, comment dit-on cocu en anglais ou encore en polonais ?

Dans ces genres de contrats il y a un mélange de politique , d’intérêts particuliers, de corruption ....

En parlant d'avion, on peut aussi parler des avions renifleurs

Rien est clair et tout le monde protège son intérêt. Celui qui perd un contrat connait la raison mais heureusement il n'y a pas à chaque fois des campagnes de dénigrements qui durent pendants des années voir plus .

Czolem!

Cocu: cuckhold en anglais, rogacz en polonais ( si d'autres trados, je suis preneur)

Je ne connais absolument rien aux négociations Airbus, Boing, Caracal, et autres, et ne souhaite pas y mettre la moitié d'un petit doigt.

Par contre, pour avoir participé pendant deux années à des négociations à haut niveau entre une société française de premier plan et l'état polonais visant à racheter une société polonaise, j'ai pu constater la morgue et le mépris de certains Français, pas tous, vis à vis des Polonais.
Au cours d'une des négociations un des représentants français, en charge "des acquisitions" de la dite société, n'a rien trouvé de mieux que de sortir au premier vice-ministre du Trésor, que la Pologne devrait être reconnaissante à la France d'avoir déclaré la guerre à l'Allemagne en septembre 1939.

Résultat l'appel d'offres que la société française avait remporté contre une société américaine, (les négociations ne portaient plus que sur le prix de l'action), fut purement et simplement annulé par le ministre du Trésor au motif que le prix de l'action proposé par les Français était trop bas, Un nouvel appel d'offres fut lancé par le Trésor l'année suivante et cette fois là les Français remportèrent la mise, mais sans le "responsable des acquisitions".

Ce que j'ai lu dans la presse française de l'époque, qui ne connaissait rien des tenants et des aboutissants des négociations, était ahurissant, basé uniquement sur les déclarations de certains membres de la délégation française, mais pas un mot sur la position et les motifs des Polonais.

Mon propos est de dire ici que dans ce genre de négociations il y a tellement de paramètres qui entrent en ligne de compte, que seuls ceux qui sont en prise directe les connaissent. Dans le cas d'un échec l'égo en prend un coup, et celui qui a perdu en rend le plus souvent responsable l'autre. "C'est pas moi, c'est lui".

Caluje raczki i sciskam dlon.

zoska44 a écrit:
-------------------------------------------------------
> Par contre, pour avoir participé pendant deux
> années à des négociations à haut niveau entre
> une société française de premier plan et
> l'état polonais visant à racheter une société
> polonaise, j'ai pu constater la morgue et le
> mépris de certains Français, pas tous, vis à
> vis des Polonais.
> Au cours d'une des négociations un des
> représentants français, en charge "des
> acquisitions" de la dite société, n'a rien
> trouvé de mieux que de sortir au premier
> vice-ministre du Trésor, que la Pologne devrait
> être reconnaissante à la France d'avoir
> déclaré la guerre à l'Allemagne en septembre
> 1939.

J'ai connu exactement la même situation ; j'avais quand même un peu dégrossi les négociateurs.
L'opération échoua pour des raisons strictement politiques.

On rêve comme des anges ; on vit comme des porcs
[chezalcide.wordpress.com]

Si par exemple avec la récupération de la Crimée par la Russie.