Cette pomme de discorde empoisonne depuis longtemps les relations entre la Pologne et l'Allemagne. Le PIS a régulièrement mis le sujet sur la table depuis son arrivée au pouvoir à Varsovie en 2015, notamment pour mobiliser sa base électorale, mais il n'a jamais franchi le pas d'une demande de réparations officielle. En 2019, un élu du parti nationaliste avait évoqué une somme de 850 milliards d'euros, largement dépassée par l'estimation fournie jeudi par Jaroslaw Kaczynski, qui a ajouté pendant une conférence de presse que ce chiffre, « calculé de la manière la plus conservatrice possible pourrait encore augmenter ».

La question des réparations est close depuis longtemps pour le gouvernement allemand qui a rejeté dans le passé de telles revendications, estimant que la Pologne avait renoncé officiellement en août 1953 à des demandes de réparations de la part de l'Allemagne. Mais, le parti conservateur au pouvoir en Pologne conteste la validité ce document, estimant qu'il a été signé sous la contrainte de l'Union soviétique.

Donald Tusk, chef du principal parti d'opposition polonais, Plateforme civique, a cependant estimé que la sortie de Jaroslaw Kaczynski n'avait rien à voir avec une quelconque demande de réparations, mais ne visait qu'à « ressouder les rangs derrière le parti au pouvoir », dont l'avance dans les sondages d'intention de vote s'est réduite ces derniers mois sur fond d'inflation galopante et de ralentissement économique.

L'Allemagne est aujourd'hui alliée de la Pologne au sein de l'Otan et de l'UE, et son premier partenaire économique.



Personnellement je pense que la demande est justifié et n'est pas excessive, vu la destruction les mort et les changements politique et l'occupation soviétique que cela à engendré. Tusk avec son comportement de carpette européaniste, devrait penser à la Pologne et à la dette morale et financière de l'Allemagne avant sa position au sein du Vatican de Bruxelles

Bien vu.

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦