Au mois d'Août 2018, on avait évoqué sur ce forum " Le chopin du twist", c'est à dire un punk avant l'heure porteur de cheveux longs qui ne deviendront courant que quelques années plus tard, costard queue de pie, chapeau melon, dégaine impossible, bref un mec complétement déjanté, au 2ème degré et qui le restera toute sa vie.
Sa vie vient de s'achever le 19 février 2020 à Pont-l'abbé en Bretagne où il avait choisit de finir ses jours, après avoir été invité chez un de mes potes d'enfance de Paris, qui avait aussi aussi émigré au pays de ses ancêtres, il trouva le coin sympa, loin des turpitudes de la capitale.
En allant jeter un œil sur son site Facebook aujourd'hui, la nouvelle vient de me sauter au nez.

Comme il était devenu l'ami de mon copain, c'est ainsi que je vis débouler chez nous, à un jet de pierre breton de son nouveau fief, cet ancien chanteur et mon pote pour un apéro-dînatoire, quelque part en Celtie bretonne. C'était il y a 2 ou 3 ans. Car le hasard avait fait que l’on trouve nous aussi une maison dans ce coin-là.

J'étais loin de penser que celui-ci disparaîtrait, emporté par un cancer à l'âge de 73 ans.
Encore un pan qui s'en va, même si ce mec a été oublié et que sa disparition n'a pas ému grand monde malgré qu'il eut défrayé la chronique à son époque, affolé les bien-pensant et fut moqué par les autres et banni par les anciens combattants après avoir été se faire cuire un œuf sous l’arc de triomphe sur les conseils de Jean Yanne.

Ce mec, c’était Hector : plus connu sous le nom de Hector et les médiators, même quand ils n’étaient pas là. Après quelques chansons prémonitoires comme : «  je vous déteste «  ou bien «  casse-toi, t’es pas du quartier », sa carrière, trop en avance ? n’eut pas le succès escompté, mais il continua toujours dans ce milieu comme producteur ( de Dick Rivers etc..) et racheta même une usine d’emballage à un moment donné.

Ce qui fait que ce personnage m’avait marqué, c’est que je n’avais jamais vu un tel «  chanteur »  et ce fut un choc la première fois, il y plus de 50 ans.

Dailleurs j’avais écris dans ce forum que je raconterai comment je l’ai aperçu la première fois et même que Vendôme en demanda la suite.
J’aurai préféré vous raconter cela autrement, mais cette anecdote vient de refaire surface de par le fait.





( à suivre...)

L'époque était joyeuse et franchement déconnantive !
... attend la suite.

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(suite)

Nous étions en 1963.
A cette époque, mon père qui était électricien, avait une petite boutique où il vendait aussi des lampes, des piles, des petits articles ménagers, fers à repasser ou moulins à café, pour les clients du quartier qui poussait aussi la porte, s’ils avaient des travaux ou des réparations à faire et qui lui servait aussi de bureau. La mère d’un des apprentis gardait le magasin et la brave dame répondait au téléphone quand le patron partait sur les chantiers pendant qu’elle faisait de la confection sur machine à coudre dans l’arrière-boutique pour son compte personnel, ce qui arrangeait tout le monde. Nous étions à un bout de la rue de l’Église dans le 15ème. A l’autre bout, le square «  des pompiers » qui fut pendant longtemps le terrain de jeux et lieu de ma première rencontre avec l’ ami de toujours, Zoska, dans le bac à sable, et où nos mères pouvaient discuter en polonais en surveillant leurs progénitures.
Les temps changeant, mon père remit quelques rayons en place dans la boutique de 15 m², avec des postes à transistors, un ou deux tourne-disques et une télévision de démonstration.
C’est là que je venais à pied le jeudi après-midi regarder Jean Nohain ou gabrielle Sainderichin, à la télé dans les émissions pour la jeunesse qui démarraient à 16h. Installés avec d’autres gamins sur un escabeau dans la boutique. Car, comble, on n’avait pas de poste à la maison. Pendant ce temps, Vendôme, que je ne connaissais pas, ou presque, devait suivre les cours de polonais de pan Gorski. Ce dont je m’acquittais le mercredi soir, en compagnie de Jean Offredo, qui devint par la suite, journaliste, écrivain, spécialiste de la Pologne et du pape Jean-Paul II et présentateur du JT. Tout ça était dans notre avenir, mais on ne le savait pas et c’était quelques années auparavant.
Jean Offredo, qui était encore Jeannot, et qui avait 4 ans de plus que moi faisait aussi la collection d’autographe de vedettes de la chanson et c’est tout naturellement qu’il demanda à mon père, si par hasard, il pouvait se procurer auprès de ses fournisseurs des billets d’entrée pour le salon de l’ Electronique et de ce que l’on appellerait aujourd’hui l’Audio-visuel, vu qu’il vendait des postes de radio. Il avait entendu que des vedettes de la chanson seraient sur les stands de certains fabricants, fabricants de tourne-disques ou autres, l’aubaine pour récolter quelques signatures. Mon père eut les tickets d’entrée et nous partîmes, avec un autre de ses potes, Porte de Versailles, haut lieu des expositions à Paris.
Certes, c’était plutôt un salon professionnel, mais les maisons de disques étaient bien présentes, et quoi de mieux que de venir avec leurs vedettes ou futurs vedettes pour promouvoir leurs vinyls.
Et nous voilà, faisons le tour des stands et cherchant d’hypothétiques signataires d’autographe, car il faut bien le dire, ce n’était pas le but premier de ce salon. Mais enfin, la «  récolte » ne fut pas vaine et fut l’occasion de voir de visu certaines figures emblématiques du début des années 60 et quelques pointures déjà connues. Aujourd’hui , je ne me rappelle plus tous les cartons signés et autres photos de l’artiste, mais parmi ceux-ci, il y avait Georges Chelon, Jean-Claude Annoux, Claude Luther, Georges Jouvin, une yé-yé qui n’a fait que passer : Claudine Coppin, et Nancy Holloway qui débutait aussi.
L’après-midi se terminait et nous ressortîmes du Palais des Expositions, qui jouxte le Palais des Sports.
En passant devant celui-ci, on entendit de loin, une sono qui diffusait de la musique rock. Rien à voir avec les exposants que nous venions de quitter, mais la curiosité aidant nous nous approchâmes d’une des sorties de secours qui était ouverte et on se faufila dans l’enceinte de la salle.
A part cette sono qui faisait trembler les gradins vides et un projecteur dirigé vers le centre on ne voyait pas grand-chose et il fallait que nos yeux s’habituent aussi. En fait le milieu était occupé par un ring de boxe, la musique toujours à fond et c’est là que l’on vit surgir un mec hirsute, en jaquette, chapeau melon sur le crâne, guêtres blanches et micro à la main. Il ne chantait pas, il hurlait du rock. Faut dire que ça surprend, mais on resta quand même. On n’était que 3 dans cette immense salle et on regardait un phénomène surprenant, s’arrêtant, recommençant, avec ce qui nous sembla être des techniciens qui apparaissait par moment. Le mec seul au milieu du ring : anachronique.
On serait bien resté plus longtemps, mais un gars de la sécurité nous invita à reprendre la porte par laquelle on était entré en douce, tout en nous expliquant gentiment quand même, que c’était interdit au public et que c’était une répétition d’un chanteur qui allait bientôt se produire à cet endroit et il nous donna son nom : Hector !

Et bien çà valait le déplacement malgré le choc. Je m’étais dit que dés que je verrais le disque dans les bacs, qu’il fallait absolument que j’en achète un, rien que pour le souvenir. Ce qui fut fait. Et je l’ai toujours parmi mes anciens vinyls. Ce que je ne manquai pas de dire de vive voix à l’intéressé, quelques cinquante et quelques années plus tard lorsqu’il passa par chez nous.

C’est ainsi que Jean Offredo, son pote et bibi entendirent pour la première fois l’individu et que nous fûmes certainement ces 3 premiers spectateurs du Palais des Sports.

... super !

Effectivement, noyé dans la mielleuse et soporifique zigmu yé-yé des sixties , ce lascar détonnait franchement !
A l'époque Hector et les Médiators, j'y ai pas vraiment prête attention ; j'étais plutôt branché Merseybeat

... à savoir :













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Edité 1 temps. Dernière édition 19/03/2020 02:15 par Vendôme.

Je continue avec le Merseybeat (... c'est la musique de ma folle jeunesse)




Titre que nous jouions Laurent et moi avec Les Ellences







... à 2:24 Tony Hicks (banjo) galère sur un rif pas facile du tout.








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C’est vraiment le hasard qui a fait qu’Hector et ses médiators sont entrés dans ma mémoire, il n’y aurait pas eu ce concours de circonstances, je serai peut-être aussi largement passé à côté, car il est vrai que cela commençait à bouger du côté de Liverpool et de son fleuve mythique.
Je ne savais pas que je retournerai deux ans plus tard au Palais des Sports pour applaudir 4 garçons dans le vent venant d’Outre-Manche et sortant de leur Cavern.
Certes, je connaissais déjà le lieu, indépendamment du fait de notre intrusion lors de la répét du Chopin du Twist, car d’une part il n’était qu’à 3 stations de métro de chez mes parents, et d’autre part c’était l’endroit où se produisait «  Holiday on Ice », que nous allions voir chaque année . Pour la bonne raison que la marraine-voisine de palier de ma frangine, avait des billets offerts par la Ste Peugeot, à la période de Noël, vu qu’elle y était secrétaire et qu’elle nous en faisait profiter, elle qui était encore mademoiselle ( une vraie) à plus de 50 ans et qui tenait à ce qu’on l’appelle Mademoiselle, suivit de son prénom et de son nom, et qui le restera de son propre aveu.

Mais on n’est pas là pour ces souvenirs-là.

On arrive en 1965 et les Beatles reviennent en France, après leur passage à l’Olympia en 1964, en première partie du spectacle de Sylvie Vartan qui en était la vedette principale, en principe. Triny Lopez son marteau et son citronnier faisait partie aussi de la fête. Et l’ambiance est encore bon enfant. La Beatlemania n’avait pas encore fait son apparition.
Un an plus tard c’est le Palais des Sports et ce sont eux qui sont à l’honneur.La salle est beaucoup plus grande, circulaire comme un cirque On a acheté 2 billets tout en haut des gradins, les places les moins chères, avec nos petits sous mis de côté. Car c’est toujours avec la frangine. Ce n’est pas encore trop le temps des petites copines pour moi . Il y aura 2 représentations, une à 15h, l’autre vers 21h.
Zoska a loupé de peu le spectacle. En effet ce dimanche-là, juste avant que nous partions porte de Versailles, lui et ses parents passèrent à l’improviste nous voir en début d’après-midi. On ne savait pas qu’ils allaient venir, mais malgré tout on tenta le tout pour le tout, il vint avec nous, mais hélas, il n’y avait plus de places… On lui racontera à notre retour, à peine deux heures et demi plus tard, car le spectacle ne durait pas longtemps. La prestation des Beatles ne durait que 30 mn après l’entracte avec une première partie un peu plus longue avec 5 interprètes ou groupes différents.
La salle était pleine et les gens assis. A cette époque les spectacles se regardaient assis, si, si. Il y avait bien quelques excité(e)s, mais près de la scène et vers la fin. Il n’y avait pas besoin de grimper sur les sièges pour essayer de voir quelque chose et la sono était supportable. . On était venu pour les Beatles, alors la première partie , on s’en foutait un peu quoique le dernier groupe se rapprochait du style de John, Paul, George et Ringo. Alors on a eu droit, à une chanson chacun, c’était bien suffisant pour certains.
Hubert, animateur radio mythique de «  Salut les copains », monte sur scène , fait les présentations et annonce : « Ce soir, en direct, retransmission sur les ondes d’Europe N°1 du spectacle du Palais des Sports »
Chouette, on pourra ainsi écouter la prestation de21 h.
Je ne dirais pas que le rideau s’ouvre, puisqu’il n’y en a pas. Les artistes arrivent directement de derrière un tissu tendu sur une estrade placé au fond.

Et ce sont les Pollux qui commencent en chantant du «  Beatles » en français, avec des coupes de cheveux inspirées du chien du même nom dans le «  manège enchanté », suivit de la chanteuse Evy, qui changea de nom par la suite, après ce fut Jean-Claude Germain, chanteur épisodique des Lionceaux qui l’accompagnèrent sur une chanson intitulée «  Fait la souffrir »et surtout nos oreilles, vu qu’il hurlait faux dans le micro. Moustique le rocker dont la taille lui valut son nom de scène, qui interpréta un truc de rock en yaourt. Ensuite vinrent les Haricots Rouges dont on se demandait ce qu’ils faisaient là avec leurs banjos et leurs planches à laver avec des dés à coudre pleins les doigts, même s’ils étaient plus professionnels, c’était du jazz new-Orléans qui n’était pas à sa place. Le groupe qui terminait cette première partie fut les Yardbirds avec «  For your love » qui commençait à être connu et introduisait bien la suite du spectacle, après l’entracte.

2ème partie :... Les Beatles. Simples et décontractés, propres sur eux, conformes aux photos de Salut les copains.

Applaudissements, quelques cris et nos 4 garçons dans le vent entament de suite la première chanson sous les ovations du public . 30 minutes c’est vachement court, mais leur répertoire de l’époque ne devait pas trop dépasser le diamètre d’un 33 tours.
Enfin, on était là, on a vu, on a entendu, on en a pleins les oreilles, on est content et on rentre. On retrouve Zoska, on lui raconte tout en lui précisant qu’il y aura une retransmission en direct du spectacle du soir sur Europe 1 et qu’il pourrait l’écouter en rentrant chez lui. Comme nous aussi d’ailleurs.
Pour cela j’avais sorti mon magnétophone à bandes, et le micro, car je capterai le son en sorti du hp du transistor, tant pis si ce n’est pas de la Hi-fi. A 21h, on tourne le bouton , prêt à écouter le spectacle du soir. Et j’entends la voix d’Hubert qui dit : «  Ce soir, en direct, retransmission sur les ondes d’Europe N°1 du spectacle du Palais des Sports » !

Le spectacle sois-disant retransmis en direct, et bien c’est celui de l’après-midi que nous avions vu !
C’est comme ça que j’ai pu enregistrer celui ou nous étions et donc, au niveau souvenirs c’était en encore mieux…Et il y avait les 2 parties !!!.
Mais voilà, le temps passe. Le magnéto est chez mes parents, la bande aussi, pleins d’autres bandes aussi. Et la frangine récupère le tout un jour, et paume tout ça lors de l’un de ces nombreux déménagements. Perdu les souvenirs sonores. Y avait même quelque part Zoska qui chantait en play-black façon karaoké, sur des titres de rock, c’est pour dire.
J’avais fait une croix sur ces enregistrements, quand un dimanche après-midi de 1986, soit une vingtaine d’années plus tard, une rétrospective «  Beatles » passe sur, toujours, Europe N°1, le présentateur annonce qu’ils vont diffuser l’émission de 1965  au Palais des Sports. J’ai à peine le temps de sortir le petit magnétophone à K7, que j’avais rangé dans un coin et d’appuyer sur le bouton «  Record » pour enregistrer le mêmes son sortant de la chaîne Hi-fi, avec le micro incorporé du petit Philips, mais il n’y a que la seconde partie avec les gars de Liverpool. Mais je les ai eu de nouveau, en gardant précieusement la cassette, cette fois-ci.
Et ce n’est que dernièrement que j’ai converti ce moment magique en MP3, et que je viens de le transférer sur mon cloud, pour le mettre dans ce message et pour ceux qui veulent l’écouter.

Et çà c’est du presque direct en live qui à 55 ans, avec une reprise en 1986  et c’est presque du collector et j’y étais.

Clic >>>>>  : [drive.google.com]

Quelle histoire ! Effectivement pour le première partie, à part les Yardbirds, c'était vraiment les "fonds d'atelier". J'adore le son d'époque avec le raffut derrière.
Je ne suis allé qu'une fois au Palais des Sports pour voir Fats Domino, ça a viré castagne : à la fin les mecs balançaient des rangées de fauteuils pliants en bois sur les flics... un merdier pas possible ! Avec ma copine on s'est calté vite fait.

Bizarrement j'étais pas trop Beatles, sauf au tout début, je les trouvait trop clean ; je préférais les Stones ainsi qu'une flopée de groupes anglais, qui valaient bien les Beatles.




Le plus ancien titre (écrit par John en 1957)







Encore un titre qu'on jouait avec les Ellences

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... et qu'on se rejouait encore de temps à autre (1990)

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Edité 1 temps. Dernière édition 22/03/2020 04:52 par Vendôme.

Cela serait bien si un jour tu pouvais retrouver par je ne sais quel miracle un enregistrement des Ellences, une répet, un bout de bande magnéto, une maquette ou à la limite un cylindre phonographique. Sinon tu peux toujours tenter de nous en faire un enregistrement live, solo comme sur les photos, avec les moyens du bord, comme avec Audacity qui enregistrera comme un magnéto avec le micro du PC mais un son pas terrible...

Les stones, bien sûr, que j'ai vu également à la même époque où ils ne remplissaient pas encore les stades, mais à l'Olympia et avec une première partie avec Pierre Perret. On ne verrait plus ça maintenant.Dans la série no clean,il y avait aussi les Pretty Things, que j'ai failli voir, mais ils sont arrivés à 4 h du matin assez défoncés au lieu des 22 h où on les attendait au Week'end Club de la rue de la Gaîté à Montparnasse, à côté de Bobino. La Boîte fermait à cette-heure là ! Loupé.
Et comme je parlais de troglodytes dans un autre message, ne pas oublier les Troggs:

Les bandes... ça c'est notre grand regret ! Les bandes des répétitions sont perdues et la maquette enregistrée au studio Polydor, on n'arrive pas à la ravoir.
Cependant sur le dernier album de Laurent (Belem) il a un titre que nous avions créé à l'époque (je faisais la 2ème voix, une tierce en dessous) :



La rivière c'était la Marne et la fille je crois me souvenir qui c'était




Le version finale en bossa-nova.

Très timide à cause de la couleur de sa peau, Laurent avait au début des amours plutôt "bobo-le-p’tit-cœur". Après ça allait pluss mieux, c'est les filles qui lui couraient après ; encore que... un soir à Londres, Kim Wilde enamourée, l'avait invité un boire un dernier verre chez elle ; il est monté et il à hésité-coincé toute la nuit. Il me disait : "J'ai pas osé, Jeannot... non mais t'imagines : la fille de Marty Wilde !" Pourtant le bougre était fou d'elle, au point de s'être fait transformer la vitre du flipper de son appart, avec le portrait de Kim ; et ça a donné "Les nuits sans Kim Wilde".






Regrets éternels ! Faut dire qu'on était fans de Marty Wilde, c'était le crooner N°1 en Angleterre à la fin des années 50'... alors sa fille c'était tabou !




Pour ce qui est de chanter, Excellence, ça va pas le faire : j'ai plus la voix,
j'ai donné mon synthé à mon gamin et ma guitare est au grenier. Sorry...

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Vendôemoratif a écrit :

Citation:

La rivière c'était la Marne et la fille je crois me souvenir qui c'était

Si c'est Nogent, je connais,( pas la fille dont tu te souviens peut-être), mais une autre dont les parents sympa, qui avaient un pavillon, le laissait à disposition de leurs deux filles, les jours où on y faisait des boums ! La timidité de Laurent Voulzy aurait pu être la mienne aussi.

"Walking the dog" Encore un titre qu'on jouait avec les Ellences, qu'il a dit Vendômusicien.

Alors comme on ne peut qu'imaginer, imaginons et cliquons :>>>> [drive.google.com]

Comme il faut bien s'occuper en ces temps de confitures et faire la part belle à l'imaginaire, petit cadeau, made in Jpaul, au principal intéressé s'il passait par là (?) et sa passion pour la petite sauvage : Tilt !

>>>>>>Clic and Tilt : >>[drive.google.com]

Citation:

Jean-Paul
"Walking the dog" Encore un titre qu'on jouait avec les Ellences, qu'il a dit Vendômusicien.
Alors comme on ne peut qu'imaginer, imaginons et cliquons :>>>> [drive.google.com]

Ah gredin... Ça me rajeunit de 55 ans ! J'adddore ton montage.
J'ai encore quelques photos ; je vais essayer de les retrouver.

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News d'actualité :

... génial !

Sur Demotywator j'avais vu plusieurs légendes comme ça à propos de l'indestructibilité et la longévité de ce vieux forban ; de mémoire :
"Je me demande quel monde nos enfants laisseront à Keith Richard"
"L'acte de naissance de Keith Richard a été inscrit sur du papyrus"

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... bon, allons voir et entendre du côté des furieuses :!














... last but not least :
Liliac — les membres de la même famille... accrochez-vous !




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The Rolling Stones - Living in a ghost town

Merci Lenka



Prémonitoire ! : les Pierres qui roulent avaient tout prévu. Je me demande des fois si ...? déjà que Keith Richards n'est pas clair dans cette histoire

Citation:

Prémonitoire ! : les Pierres qui roulent avaient tout prévu.

Nie, nie, to jest nowe!
Napisane i nagrane podczas izolacji!

Non, non, c'est nouveau !
Écrit et enregistré pendant l'isolement !

Czytalem duzo razy w Internet z ta piosenka byla robione jeden lat temu. ( po Jpaulsku)

J'ai lu plusieurs fois sur Internet que cette chanson a été composé il y a un an, et vu les circonstances actuelles, les Stones l'ont incorporé à leur nouvel album avec quelques arrangements. To dlatego.

NP : tutaj :

" Ecrite en 10 minutes
Le plus étonnant est que le texte a été écrit il y a plus d’un an, soit bien avant l’apparition du nouveau coronavirus. Dans une interview à Apple Music, Mick Jagger a confirmé que la chanson « n’a pas été écrite pour maintenant, c’était un de trucs bizarres ». « C’était sur un endroit qui avant était plein de vie, et se retrouve sans vie… Je jouais juste de la guitare et je l’ai écrite vite, en 10 minutes », a ajouté le rocker de légende, âgé de 76 ans.


Le groupe a su ensuite s’adapter à la situation. Avant de sortir ce nouveau single, le chanteur en a modifié un peu les paroles pour mieux coller à l’air du temps. Certaines choses « ne marchaient pas, ou semblaient bizarres ou trop sombres », a-t-il indiqué. Les nouvelles paroles évoquent ainsi chaos, destruction, et solitude de l’isolement : « Please let this be over (Faîtes que ça se termine)/ Stuck in a world without end (coincés dans un monde sans fin)... ».