Ca y est ! la maison est parfumée au bigos.
Ma compagne, férue de choucroute, a découvert le bigos lors de notre visite à Cracovie en Avril 2005. Ce fut une révolution. Elle était prête à abandonner sa chère choucroute alsacienne au profit du bigos.
Depuis, elle n'avait pu en manger qu'une fois grace à une conserve que je lui avais ramené d'une épicerie parisienne.
Comme notre prochain voyage en Pologne n'aura pas lieu avant l'été prochain, j'ai décidé de lui faire plaisir et de lui cuisiner un bigos maison.
A toutes fins utiles, je me dois de préciser que je n'aime pas le bigos, ni la choucroute d'ailleurs. Je n'aime pas le chou tout court. Un goût, une odeur qui passe pas et me coupe systématiquement l'apétit.
Mais qu'à celà ne tienne, en bon cuistot (de passion et non de métier) et parce que j'adore ma tendre et chère
, j'ai fait ma petite liste de courses, étudié les recettes des uns et des autres, sorti les gamelles et go ! Je n'en suis qu'à la première cuisson, remijotage (ça se dit ?) demain et après-demain, histoire de faire ça dans les règles de l'art, et verdict ce week-end.
Ma petite femme n'a cependant pas résisté à l'envie de plonger la fourchette dans la marmite tout à l'heure. Il parait que c'est pile-poil comme celui qu'elle a mangé à Krakow.
Me reste plus qu'à planquer la marmite quelque part, si je veux pouvoir réchauffer mon bigos avant qu'elle ne mange tout !
Dommage que je n'ai pas moyen de trouver de la zywiec dans le coin pour arroser tout ça, histoire de boire un coup à la santé du cuistot.