Michel Stanislas a écrit:
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1 > il s'est expatrié en France durant la première guerre mondiale.

2 > Une hypothèse : il y a une une convention d'immigration entre la France et la Pologne après la première guerre; peut être en a t'il fait l'objet !


Je me posais les mêmes questions pour mon grand-père qui est originaire de la même région (même statut, même éducation).
Son dossier de naturalisation m'a apporté la preuve qu'il est arrivé en mars 1917, par le port du Havre, avec un contrat pour travailler dans les usines d'armement françaises (Le Creusot, St Nazaire).

Bonjour Jean-Marc,

... et as-tu trouvé une réponse ?

Le front de l'est au 1er janvier 1917 passait bien à l'est de Varsovie [ [upload.wikimedia.org] ] et il n'était guère possible d'émigrer d'un pays occupé par l'Allemagne pour se rendre en France, y compris par la mer.

Ce n'était pas le cas de Polonais soldats de l'Armée allemande ou autrichienne qui avaient été fait prisonniers en France ou en Italie. Si la plupart étaient encouragés à rejoindre des unités polonaises constituées en France, d'autres ont sans doute, comme les prisonniers de guerre des divers pays, travaillé dans l'agriculture ou les usines françaises ... et sont restés après la guerre.

Je n'ai pas entendu parler de citoyens Russes de nationalité polonaise qui aurait été envoyés en France PENDANT la première guerre pour y travailler (le voyage par terre était impossible et périlleux par la mer, sauf par la Méditerranée).

Mais des Polonais émigrés en Amérique du Nord sont bien venus en France pour y travailler pendant la première guerre. Ils provenaient de toute la Pologne et avaient quitté le pays avant le conflit mondial.

Mais je ne sais pas tout, loin de là!




jan marek a écrit:
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> Je me posais les mêmes questions pour mon
> grand-père qui est originaire de la même région
> (même statut, même éducation).
> Son dossier de naturalisation m'a apporté la
> preuve qu'il est arrivé en mars 1917, par le port
> du Havre, avec un contrat pour travailler dans les
> usines d'armement françaises (Le Creusot, St
> Nazaire).

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Une partie de la réponse à la question : [www.klub-beskid.com]

Mais on ne sait toujours pas comment il a pu quitter la Pologne "russe" occupée depuis deux ans par les Allemands pour arriver en France avec un contrat de travail.

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Quelques infos intéressantes :

[www.generiques.org] à partir de la page 31 "6. LA PREMIERE GUERRE MONDIALE : PREMIERE IMMIGRATION MASSIVE DE TRAVAILLEURS ET REFUGIES CIVILS ET MILITAIRES"

Lorsqu'on parle de Russes (peu nombreux par rapport aux autres immigrés, il faut aussi inclure les Polonais "russes").

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Depuis, j’ai travaillé avec un historien.

La Hollande, neutre, prenait en charge les prisonniers évadés et les faisait passer en France. Le contrat a pu être signé après leur évasion.

Sa présence à l’arsenal de l’île d’Indret à St Nazaire, reconverti pendant la guerre, en fabrique d’obus et de canons, est confirmée par le Préfet du Nord (adresse déclarée : cantine d’Indret (lol)).

Le groupe Schneider était présent au Creusot, il fournissait la matière première à ses usines de St Nazaire.

Nous savons pourquoi il est venu s’installer ici, avec les 3 autres copains (mariage d’un d’entre-eux en 1919 à St Nazaire avec une ch’timi - famille en exode - suivi d’une naissance ici en janv. 1920, source état civil).

Une branche australienne m’a retrouvé fin 2010, une soeur de mon grand-père a été faite prisonnière par les allemands et est parvenue à s’enfuir pour se retrouver en Australie.

Je ne souhaite pas polluer le post de Michel Stanislas mais peut-être que ceci lui apportera quelques éléments de réflexion.

Merci pour toutes ces infos qui me sont très précieuses. Le cas de mon grand père a en effet quelques similitudes avec celui de jan marek. L'hypothèse de la Hollande me parait interessante. Par contre les premières trâces de mon grand-père se situent à Calais et non pas sur St NazaireC'est à Calais qu'il a rencontré ma grand-mère elle-même d'origine polonaise.

Mon grand-père est remonté dans le Nord en aout 1920...

Bonjour,
Pour plus de precision,les Brigades Russes etaient composées aussi de nombreux Polonais qui habitants la Russie tsariste ont fait le service militaire sur place et devaierent ,pour beaucoup, s'engager quand la France a demandée de l'aide pour continuer la guerre vu les pertes subies jusqu'a fin de 1915.
La fin de l'engagement des Brigades fut bien triste.....
Par suite de la Révolution Russe, la Russie quitte les rangs des Alliés et les Régiments russes du Corps Expéditionnaire sont relevés du front par le Gouvernement français, reformés et transformés en compagnies de travailleurs. Après la révolution de février 1917, ces deux brigades ont connu des tensions opposant les soldats « loyalistes » qui acceptaient de continuer de combattre en France et ceux qui voulaient cesser le combat et rentrer en Russie.
Elles ont été retirées du front, regroupées au camp de Neufchâteau puis envoyées au camp de La Courtine dans la Creuse où au cours de l'été 1917, une mutinerie éclata qui fut réduite par les troupes russes loyalistes à coups de canon.
Après la révolution bolchevique et l'armistice de Brest-Litovsk, le gouvernement français offrit aux soldats russes l'alternative suivante : ou bien ils acceptaient de s'engager dans l'armée française ; ou bien ils acceptaient de devenir des travailleurs militaires ; sinon c'était l'internement dans un camp en Algérie.
Quelques 400 officiers tsaristes et soldats russes ont décidé de continuer le combat jusqu'en 1918, dans une Légion russe de volontaires.
Plus de 11 000 soldats russes ont accepté de travailler au service de l'armée française, et environ 4 800 réfractaires ont été envoyés dans des camps en Algérie.
La ,la France avait une main d'oeuvre bon marché,un peu comme STO en Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale.
Plus de 8000 jeunes gens ont laissés leurs vie sur le sol français.
Ils servaient en premieres lignes et chose etonnante ,aujourd'hui personne n'en parle,tres peu des personnes connaissent ce episode de la Grande Guerre!!!,
A mediter.
Cordialement.
MBJ

Babar a écrit:
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> Elles ont été retirées du front, regroupées
> au camp de Neufchâteau puis envoyées au camp de
> La Courtine dans la Creuse où au cours de l'été
> 1917, une mutinerie éclata qui fut réduite par
> les troupes russes loyalistes à coups de canon.
>

Les canon étaient fournies par la France.

Apparemment, plus personne ne lit ce que j'écris

Pourtant, je fais plus succinct en supprimant pas mal de détails pour ne pas décourager les fans de facebook ou de tweeter.

Quelles conclusions dois-je en tirer ?

[www.klub-beskid.com]

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