Citation:grâce a un polonais de Pologne les beskidiens(nes) savent ou se trouve maubec (de laumagne) du pâté un pastis et meme: Le mot Padouën désignant un pâtis, pâture communale, on en trouve d’autres dans le Sud-ouest de la France, avec des orthographes différentes, selon l’endroit : padouan, padouin, et même padouenc, comme à Brignemont.
Fait remarquer
Jean Pierre.
Je dirais même plus : Oui, c’est bien la curiosité en ce qui concerne la demande d’explication d’
Andrzej pour la signification de cette mystérieuse «croix du pâté » et la déduction qui en a été faite, suite à ce qui en avait été rapporté par les écrivains d’ époque interprétant un « patois » non maîtrisé.
Mais en ce qui concerne les réponses et les recherches faites, rendons à
Bibi ce qui appartient à
JPaul qui c’est esquinté les yeux sur le clavier des ses nuits blanches ( Tiens ! On dirait du Claude Nougaro ) pour donner des réponses que l’on ne lui avait pas demandé. Cela tombe bien car je suis curieux de nature, et l’opportunité à fait que çà se passe dans la région où vécurent les aïeux de Madame
Jpaulska.
Comme tout le monde, j’ai appris de nouveaux mots, découvert des lieux, exploré virtuellement des endroits où je n’ai jamais mis les pieds et téléphoné à des gens qui je ne connais pas , mais qui m’ont aimablement répondu.
Puisqu’on en est aux curiosités du coin , certains ont certainement remarqué que l’église de Maubec est dédiée à un Saint nommé
Orens. Ce que je ne savais pas avant ’avoir lu ce nom sur le dépliant touristique du dit-village indiqué en lien par
Jan-Marek, quelques messages plus haut.
Mais j’avais déjà rencontré ce prénom lorsque j’avais tenté d’établir une chronologie- généalogie sur les ancêtres de mon épouse, qui étaient du coin. C’était il y a bientôt 30 ans et à part le Minitel ( dont on a oublié l’existence ou presque ), il n’y avait pas grand-chose pour faire des recherches, à part écrire aux mairies, pou suivre à la trace, d’actes en actes, d’éventuels ascendants et le bon vouloir des employés d état civil, quand on avait des dates incertaines et hypothétiques et même des lieux à l’orthographe changeante . Et ensuite déchiffrer les mauvaises photocopies reçues, contre quelques francs en timbres ! Une fois fait cela, arranger le tout pour en faire un récit cohérent.
Alors voilà :
J’en écrivais ceci dans les années 1990 :
C’est suite au mariage d’”
Orans ” et de Jaquette , avant 1750, que naîtra l’arrière, arrière, arrière-grand-père (...). Nous supposons que le prénom de cet ancêtre était bien “Orans” car tel est le nom qui apparaît, sur l’acte de décès de son fils, bien plus tard.
En effet, intrigué par ce prénom peu commun, et en se penchant de plus près sur une carte de la région, on peu s’apercevoir qu’un village du nom St-Orens est situé à une quinzaine de km de Maubec, dans le département voisin du Gers.
(Je ne savais pas alors que l’église de son village portait ce nom !)
Il semble bien que la proximité du lieu de dévotion à grandement inspiré le choix du prénom,... ” comme me l’a confirmé le Chanoine Ch. Lacome, Responsable du Service des Archives du Diocèse d’Auch, à qui j’avais écrit afin d’avoir quelques renseignements sur ce St-Orens. De même, l’orthographe d’Orens fût fluctuante. Sur une carte, cette fois-ci du XVIème siècle, le village est nommé “St-Orans”, comme le prénom de l’ancêtre.
De toute façon c’est un prénom peu usité comme me le précise Ch. Lacome : “ Il est certain que depuis 100 ans le prénom n’a été que rarissimement employé, et pratiquement pas du tout depuis la guerre”.
Par curiosité, et à l’aide de l’extrait comportant une quinzaine de pages de “La Vie des Saints Évêques de la Métropole d’Auch“, de J-J Mauvezun, que m’envoya aimablement l’Archevêché d’Auch, on peut retracer rapidement la vie de ce Saint local l.
«
C’est au 5ème siècle après J-C que naquit Orens à Huesca, sur la frontière d’Aragon, d’un père notable d’Urgel, peut-être même gouverneur et aussi dénommé St-Orens ainsi que sa mère qui aurait été Sainte Patience. Le jeune homme, pieux, évidemment, fut averti par un ange qui le conduisit par la main dans la vallée de Lavedan, près de Tarbes, au moment de la mort de son frère aîné. Écarté de sa maison ainsi que des biens et des honneurs, qui aurait d lui revenir après le décès de ce frère.Mais le Seigneur le destinait à devenir un des ornements de son sacerdoce !
Tandis que le jeune homme mettait tous les soins du monde à se cacher du monde, Dieu se plaisait à le glorifier. La réputation de sa sainteté et le bruit des miracles qui la signalaient, se répandirent bientôt, et de toutes parts les peuples d’accourir en foule vers le lieu de sa retraite. »
Je vous fit grâce de la suite…i l y en a 15 pages ! ET comme maintenant il y a Internet...
Et ne venez pas me dire que la curiosité est un vilain défaut !