Louis XVIII considère que l'effacement de la carte de la Pologne est du à l'effet d'aubaine qu' à constitué pour la Prusse et la Russie, la revolution française, dans une moindre mesure pour l'Autriche. Pour lui sans la révolution, la France n'aurait pas laissé pareil injustice et desiquilibre europeen s'établir.

Demande la France présentée au congrès de Vienne.

"La France, heureuse d'avoir recouvré ses légitimes souverains, conserve le désir que l'oeuvre de rétablissement soit achevée, tant pour elle que pour toute l'Europe; que l'esprit de révolution disparaisse partout et toujours; que tous les droits légitimes soient consacrés. C'est pourquoi, entre toutes les questions qui doivent être traitées au congès, le roi eut regardé comme la première, la plus garnde, la plus eminement européenne, et comme hors de comparaison avec tout autre, la question polonaise, s'il eut été possible d'esperer, autant qu'il le désire, qu'un peuple si digne d'inspirer de l'interêt à tous les autres, par son ancienneté, sa bravoure, les services qu'il a rendus à l'Europe et ses malheurs, put être remis en possession de son eancienne et entière indépendance. Le partage qui l'a effacédu nombre des nations a été le prélude, en partie la cause et peut être jusqu'à un certain pointl'excuse des boulversements que l'Europe a éprouvés. Mais lorsque la force des circonstances, l'emportant sur les intentions les plus nobles et les plus généreuses des souverains auxquels les anciennes provinces polonaises sont soumises, a réduit la question sur le sort de la Pologne à une simple affaire de partage et de frontières à discuter entre les puissances intéressées et à laquelle la France, d'àprès ses anciens traités, ne prend aucune part, il ne reste plus à celle ci, après avoir offert d'appuyer les plus justes prétentions, que le voeu de voir la Pologne "contente" pour l'être d'elle même."

Et le vœu de Louis XVIII fut formellement exaucé ... sauf que le Royaume de Pologne ou "Royaume du Congrès", de dimension plus réduite, fut attribué au tsar de Russie qui en devint le roi.

Je ne pense pas que cela répondait aux aspirations de ceux qui avaient combattu aux côtés de la France républicaine puis impériale.
Certains pourtant s'y conformèrent et devinrent officiers de l'armée ou ministres du nouveau "roi" de Pologne.

D'autre part, si les deuxième et troisième partages se sont produits sous la Convention Nationale, le premier en 1772 le fut sous le règne de Louis XV ... qui laissa faire bien que la France fut alliée au royaume de Pologne.

Cependant, la France, après s'être assurée de la neutralité de l'Angleterre préoccupée par ce qui se passait dans ses colonies américaines, menaça la Russie et la Prusse d'intervenir en Europe centrale si elles attaquaient la Suède qui venait de procéder à coup d'Etat absolutiste financé par la France. Et elles firent machine arrière.

Ainsi, si elle l'avait souhaité, en faisant preuve de fermeté et non d'indifférence, la France aurait pu remplir ses engagements vis à vis de la Pologne.

On ne refait pas l'Histoire, mais Louis XVIII avait "oublié" quelques détails.

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Le premier partage implique un territoire amené par la Lituanie et pas particulièrement polonais Ethniquement, c'est plus une perte territoriale qu'un partage.
Le terme partage est à cette époque une sorte d'anachronisme.

Il faut aussi regarder les moyens financiers de la France.

Par exemple si on considère que la crise qui en France amène à a la révolution française provient d'une banqueroute lié au financement de la revolution americaine, dont 80 vaissaux de guerre non payé.

Louis XV a perdu les Indes et le Canada, donc la Pologne reste encore difficile pour intervenir.