Petit débat que j'ai via mail avec un lecteur de Beskid. Il me dit qu'en 1939, son parent a été engagé de force dans l'armée polonaise en France.

Si je me réfère aux écrits de Jean Médrala ( [www.beskid.com] ) il est question d'engagement volontaire.
Cela me semble logique car les affiches n'ont été posées que dans les villes à forte population polonaise ce qui, fait que un grand nombre de Polonais en France n'ont pas été joint.
Entre autre les accord franco polonais ne prévoyaient au départ que la création d'une division.

Mon correspondant me répond que ce fut une mobilisation générale
des polonais en France, sauf les ouvriers des mines et les boulangers.


Cela me laisse perplexe surtout que le terme obligatoire me parait légalement parlant, aléatoire dans un pays étranger avec un gouvernement en exil

Donc si quelqu'un peut apporter des précisions .....

je mets le lien plus tard, mais voici un début de réponse.

comme promis.

[sites.google.com]

a priori engagement volontaire.

Le 9 septembre 1939 : un accord franco-polonais est signé pour répondre à cet élan patriotique, permettant la mise sur pied d’une division polonaise en France. Cette division recrutera parmi les citoyens polonais résidant en France,

par engagement volontaire et appel de classe.
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jean pierre a écrit:
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> a priori engagement volontaire.
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> Le 9 septembre 1939 : un accord franco-polonais
> est signé pour répondre à cet élan
> patriotique, permettant la mise sur pied d’une
> division polonaise en France. Cette division
> recrutera parmi les citoyens polonais résidant en
> France,
>
> par engagement volontaire et appel de classe.
> -------------------------

Merci Jean Pierre. Le web, c'est merveilleux. Une source signée ( celle de Jean Médrala ) que l'on trouve sur Beskid et ensuite tout le monde fait un copier/coller pour fabriquer son site web et en plus sans citer l'auteur.

Je ne pense pas que Jean Médrala soit aller copier ses phrases sur des blogs donc pour le moment je reste sur une seule source ( [www.beskid.com] )

Maintenant comme ici, on est des pinailleurs cela demande confirmation

pas le temps aujourd'hui, mais je jetterai un coup d’œil dans mes livres.

Bonjour,

Mon père était mineur de fond en 39 et il s'est engagé volontairement dans l'armée Polonaise qui se constituait à Coetquidan!
Aucun témoignage de personnes engagées de force, lors de nos discutions en famille!

D'ailleurs, lors de l'offensive dans l'est de la France, il fut fait prisonnier et "renvoyé dans ses foyers" pour travailler de nouveau dans les mines...sous occupation Allemande cette fois ci.

Mais il saisit une occasion en 44 pour partir de nouveau rejoindre Maczek dans la Somme.

Que du volontariat.

Ayant regardé la question pour le bassin minier de Montceau-les-Mines et la Saône-et-Loire, nul doute que les choses s'y sont bien passées comme le programme l'affiche de l'Ambassadeur : d'abord un recensement, mais qui dans mon cas a aussi touché les communes rurales où les travailleurs agricoles polonais n'étaient pas rares, puis un conseil de révision aux principaux chefs-lieux de canton (tenu à Montceau à la mairie et à l'immeuble du syndicat des mineurs) et un départ pour Coetquidan. Comme ç'avait été le cas précédemment pour les Français, bon nombre de Polonais recensés (la moitié environ ??) avaient été affectés à la mine et ne sont donc pas partis.
En sus avant ce dispositif très officiel, des engagements volontaires avaient été enregistrés...
"Engagés de force" ? Le mot est trop fort, mais il apparaît nettement que le recensement était très "officiel", appuyé par les autorités françaises. En outre la pression patriotique dans les quartiers était très forte, ainsi le plus souvent que celle des pères pour qui la question ne se posait en général pas !

Il faut aussi se mettre dans le contexte de l'époque. Il s'agissait d'abord de faire face à un afflux de volontaires et de créer une division polonaise en France. Il ne s'agissait pas d'aller libérer la Pologne directement, d'attaquer l'Allemagne malgré la déclaration de guerre ni de défendre la France qui possédait l'infranchissable ligne Maginot

Il fallait aussi tenir compte des impératifs économiques ( les industries et les mines devaient tourner ) et des impératifs personnels comme la situation de famille.

Il y avait certainement quelques Polonais qui n'avaient pas envie de partir pour diverses raisons mais sauf témoignage contraire il n'y a pas eu d'engagement forcé. Les chiffres parlent d'eux mêmes. Une mobilisation générale en temps de guerre, on prend tout le monde




Gerard-S a écrit:
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> Ayant regardé la question pour le bassin minier
> de Montceau-les-Mines et la Saône-et-Loire, nul
> doute que les choses s'y sont bien passées comme
> le programme l'affiche de l'Ambassadeur : d'abord
> un recensement, mais qui dans mon cas a aussi
> touché les communes rurales où les travailleurs
> agricoles polonais n'étaient pas rares, puis un
> conseil de révision aux principaux chefs-lieux de
> canton (tenu à Montceau à la mairie et à
> l'immeuble du syndicat des mineurs) et un départ
> pour Coetquidan. Comme ç'avait été le cas
> précédemment pour les Français, bon nombre de
> Polonais recensés (la moitié environ ??) avaient
> été affectés à la mine et ne sont donc pas
> partis.
> En sus avant ce dispositif très officiel, des
> engagements volontaires avaient été
> enregistrés...
> "Engagés de force" ? Le mot est trop fort, mais
> il apparaît nettement que le recensement était
> très "officiel", appuyé par les autorités
> françaises. En outre la pression patriotique dans
> les quartiers était très forte, ainsi le plus
> souvent que celle des pères pour qui la question
> ne se posait en général pas !

Il faut voir aussi la capacité d'équipement, à quoi bon remplir les dépots si on ne peut pas equiper les hommes, à coetquidam les polonais étaient encore en bleu horizon, la brigade Maczek a reçu ses chars en juin 40, est est monté en ligne avec 1 ou 2 jours de prise en main. Le pire c'est que ceratin dépot était plein, mais la en l'occurence, la France n'avait pas pris la mesure de réactivité qu'il fallait avoir dans une guerre moderne, et que aussi face à une guerre plus technique, les consignes de logistique étaient simple faute d'avoir des personnes compétentes et impliqués pour les servir.
De plus en 1940, la Pologne a cause de sa défaite si rapide a un peu un sentiment de honte et les français à l'inverse vivant sur leur souvenir de 1918, un peu de condécendance, il faut donc à la Pologne une armée assez puissante pour appuyer sa fonction diplomatique et son role d'alliée, ce qui passe par une masse d'homme. Mais comme dit plus haut le fournisseur demarant à peine, la production se met en place doucement et les hommes sont mal équipés.
Les allemands eut auront 1/3 de leur char qui sont des cahrs de prise Tchèque l'excellent Pz38t qui équipe toute la panzer division de Rommel, la 7ème.

Les allemands trop sur d'eux oublieront la mobilisation indsutrielle qui ne commencera vraiment que fin 43.