La dernière charge des Uhlans

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On rêve comme des anges ; on vit comme des porcs
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Et pendant ce temps, l'état major préférait ordonner aux soldats de l'armée française de s'enterrer dans la ligne Maginot.

romancière a écrit:
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> Et pendant ce temps, l'état major préférait
> ordonner aux soldats de l'armée française de
> s'enterrer dans la ligne Maginot.
Ce qui n'empêche pas les leçons de morale de la part des dirigeants du pays des droidloms.

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Interessant le concept de la ligne Maginot, la aussi la vision du grand public, est assez caricaturale, les alleamnds qui ont inventé le concept du Blitzkrieg avec l'outil de la panzer division a aussi produit nombre de ligne de defense. La ligne Siegfried (Westwall), la ligne Gustave, le mur de l'Atlantique, les soviétiques, la ligne Staline devant Moscou 1941. Les polonais avec des maigres moyens installent aussi des blockhaus (bunker en polonais) le long de la Warta face à l'Allemagne en 1939

ligne warta

A quoi sert une ligne de défense, si ce n'est à ammortir le choc avec un minimum de force pour ensuite fixer l'ennemi et manoeuvrer ou du moins annhiler son initiative. Le problème de la ligne maginot c'est qu'elle s'arrête avant les ardennes et laisse la plaine Belge, couloir naturelle de l'invasion, ouvert. De plus cette ligne n'est pas une ligne mais une succession de points forts très espacé faute de budget, et de fait l'ennemi poeut s'infiltrer dans les espaces, il faut donc combler les espaces avec des troupes en tranché simple comme en 14. Ce qui immobilise beaucoup de monde. Les points forts de la ligne maginot véritable vaisseau de combat terrestre tomberont parmis les derniers en juin 1940, même attaqué par l'arrière, après contournement.

Finallement que peut on reprocher à la ligne Maginot.
-Donner une illusion de sécurité à la France empechant de repenser la doctrine ou les concepts
-Avoir englouti de l'argent d'investissement, mais l'argent investi l'aurait été dans un armement qui aurait été périmé en 1940.
-Immobiliser dans les intervalles plusieurs divisions d'infanterie, qui aurait du bouger, vers le nord pour couper le bras de la temaille allemande des ardennes, mais le rythme de l'armée française est bien trop lent par rapport à la vitesse de progression des unités mécanisés allemandes.

Les troupes necessaires à l'occupation de la ligne et des intervalles est de 28 divisions d'infanterie, à comparer à l'armée polonaise qui aligne 36 division d'infanterie en tout, donc cette ligne à qui on a dit au français qu'elle était infranchissable du fait de sa faiblesse en nombre de point d'appui nécessite 80% de l'équivalent de l'armée polonaise, sans aucune possibilité de manoeuvre, le corps de manoeuvre étant ailleurs.

Les allemands se portent à l'assaut des positions dès l'évacuation des forces d'intervalles, et essaient de réduire un par un les ouvrages, pourquoi faire on se le demande sans doute par dogmatisme, alors que les isoler aurait suffit.

A savoir que les allemands se sont entrainés sur des ouvrages Tchèques de la région des sudète, qui sont des répliques de certains ouvrage de la ligne Maginot. Livrés sans combat en 1938, après Munich.


Dans la Sarre (opération Tiger), la 1re armée allemande attaque la première ligne de casemates STG[N 6] le 14 juin, avant d'emporter les deux lignes le 15 à la suite de l'évacuation des troupes d'intervalle françaises dans la nuit du 14 au 15. Les forces allemandes se déploient donc sur les arrières des ouvrages de Lorraine dès le 17 : l'évacuation des ouvrages est annulée. Sur le Rhin (opération Kleiner Bär), la 7e armée allemande établit des têtes de pont sur la rive gauche entre Rhinau et Neuf-Brisach le 15 juin, juste avant que les Français évacuent (le 17), ce qui permet la prise de Colmar, puis de Belfort le 19. Quant aux troupes françaises battant en retraite vers le sud, elles finissent par se rendre entre le 21 et le 25 juin. Les ouvrages sont désormais encerclés, ce qui va permettre aux Allemands de les attaquer plus facilement.

Le 19 juin, une percée est réussie dans le secteur des Vosges, malgré les tirs du Four-à-Chaux. Le 20, c'est au tour des casemates du plateau d'Aschbach, qui résistent grâce à l'appui de l'artillerie du Schœnenbourg. Les casemates et surtout les ouvrages sont bombardés par des stukas et par l'artillerie lourde (le Schœnenbourg reçoit 160 bombes, 50 obus de 420 mm et 33 de 280 mm)[8].


Bloc 3 de l'ouvrage du Bambesch, capturé par les Allemands le 20 juin 1940.Dans les autres secteurs, les Allemands se limitent principalement à des tirs tendus contre les murs arrière et contre les embrasures des blocs, ce qui, au bout de plusieurs heures de tir, finit par percer le béton et l'acier des cloches. Dans le secteur de Faulquemont, le Bambesch est attaqué le 20, un canons de 88 mm perce le bloc 2, ce qui entraine la reddition de l'ouvrage. Le 21, c'est au tour du Kerfent dont le bloc 3 est perforé à coups de 88 mm, tandis qu'à l'Einseling un assaut sur les dessus est repoussé par les mortiers de 81 mm du Laudrefang. Ce dernier, ainsi que le Teting, seront vivement canonnés jusqu'à la conclusion de l'armistice[9].

Dans le secteur de la Crusnes, les ouvrages de la Ferme-Chappy et de Fermont sont attaqués le 21 : après une préparation d'artillerie lourde (210 mm Krupp et 305 mm Skoda), des bombardements par stukas et des tirs de canons de 88 mm, les sections d'assaut sont repoussés par les tirs du Latiremont (1 577 obus tirés en un jour)[10]. Dans le secteur de Boulay, l'ouvrage du Michelsberg est attaqué le 22 juin, mais les tirs des ouvrages voisins (Hackenberg et Mont-des-Welsches) nettoient rapidement les approches[11]. Dans le secteur de Rohrbach, après la reddition le 21 du Haut-Poirier (bloc 3 percé par un obus perforant de 150 mm), la même chose se produit au Welschhof le 24 avec le bloc 1[12].

Je suis très impressionnée par les connaissances des spécialistes en ouvrages militaires. Mais en fait, ce qui m'interpelle, c'est uniquement le choix stratégique de guerre défensive. Dont la ligne Maginot est l'expression la plus aboutie. Seul le colonel de Gaulle en France avait théorisé l'usage des chars en mouvement.

Des gens trouvaient encore déplacé que l'on déclare la guerre pour quelque chose qui ne les concernaient pas (l"invasion de la Pologne) alors même qu'ils n'avaient rien fait pour eux.
Les gens sont lâches,bien souvent.

romancière a écrit:
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> Je suis très impressionnée par les connaissances
> des spécialistes en ouvrages militaires. Mais en
> fait, ce qui m'interpelle, c'est uniquement le
> choix stratégique de guerre défensive. Dont la
> ligne Maginot est l'expression la plus aboutie.
> Seul le colonel de Gaulle en France avait
> théorisé l'usage des chars en mouvement.
C'est le Général Estienne qui a ouvert la voie.
Le paragraphe "prophétique" concernant l'action combinée blindés-aviation fut ajouté en 1946.

On rêve comme des anges ; on vit comme des porcs
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Je dirais que c'est plus nuancé, la population active suit les ordres du gouvernement, la population française est sous le coup de sa victoire à la Pyrhus de 14-18, la Pologne n'est pas bien vu par une population française plutôt à gauche depusi les élections de 1936, la Pologne depuis le coup d'état de 1926, est vue comme une dictature militaire de droite. Mais les gens ne sont pas naïf et depuis l'occupation de la Rhénanie, les plus intuitifs ont bien compris que Hitler, est dans une démarche d'escalade, d'ou les gros contrats de réarmement passé en 1936 (en POlogne aussi en 1936, avec à la mort de Pilsudski qui gelait un peu la pensée militaire en Pologne). Je dirais pour les français de 1939, que la motivation n'était pas la, mais le boulot était à faire. Ensuite le pyas c'est enfoncé dans une fausse sécurité, et ce qui a conduit en avril 1940 à une baisse de moral par rapport à septembre 1939, une perte de sens. En terme de moral, il aurait mieux valu attaquer avec ce qui était disponible pour ensuite s'adapter, plutôt que d'attendre d'être démoralisé et démotivé pour être battu, la troupe et la population était en septembre 1939, autant pour abattre le fachiste Hitler, et la Pologne avait alors son visage de victime. Pris à contre pied les allemnds auraient été en grand difficulté, c'est un peu le pari du joueur. Mais la France a voulu jouer la sécurité et elle a perdu. Les principaux responsables sont les élites militaires qui n'était pas à niveau, comme Pétain, chef jusqu'en 1935, et ensuite Gamelin, trop timide.

Des manoeuvres inter-armes française prouve en 1939 que le passage des Ardennes par des unités mécanisés est possible, mais les chefs n'en tiennent pas compte.

Le défaut de l'armée française par apport à l'allemagne, pas de radio, presque que du téléphone à fil, donc pas de conduite de la bataille en temps réel, avec possibilité de vision à distance, et d'exploitation, la 1ère division PAnzer, met 15 jours entre la percée de Sedan, son passge à Abeville et la remonté le long de la mer du nOrd pour s'arrter face à Dunkerque. Entièrement mécanisée, avec des élements de reconnaissance qui éclairent et communiquent, des avions d'observations propre, et dans les unités de tête des officiers de la Luftwaffe qui coordonnent le soutien aérien avec un véhicule radio spécialisé. En l'occurence les chars allemnds sont nuls, PZ1 et Pz2, ce n'est pas eux qui ont fait la difference, mais leur nombre à un instant, donc la conduite des opérations.

%MAis faute de moyen la panzerWaffe est une petite partie de l'armée allemande, le reste est assez pauvre ne matériel, et comme on met les meilleurs elements dans les panzer, officiers et soldat, les unités d'infanterie qui suivent sont de qualité standard (inferieur par exemple à une divison d'active polonaise)

L'idée globale est la manoeuvre, comment ne pas rester englué comme en 1914-18, ou même si on percer, on ne peut pas exploiter, les expériences de 1918, menés par les français et les anglais démontrent la percée possible, le soutien aérien en attaque au sol, mais le char reste une accompagnateur de l'inafanterie. Les untés blindés que l'on verra dans l'armée français en 1939, sont des unités de cavalerie, mais ayant un role de progression rapide pour couvrir la mise en place du gros de l'armée, mais pas dans une idée de manoeuvre de bataille.
Les allemands mettent en place en 1918, lors del eur grande offensive le concept de stosstruppen, (troupe d'assaut) qui par petit groupe penetre en profondeur dans le territoire des tranchés en isolant les points de résistance ennemi, ils destructurent ainsi en profondeur le système défensif de l'ennemi, mais comme il n'y a pas de moyen de communication, au bout de 30 ou 40 km, leurs force se dilue et ils ne peuvent être commandé et orienté. Ils s'épuisent et fondent.
Avec l'armée de Weimar de 100 000 hommes, l'allemagne fabrique cet outil, de spécialiste, pour défendre le pays, le moteur (char + canon automoteur + transport d'infanterie blindé) augmente la vitesse de pénétration et multiplie la rapidité de désintégration du dsipositif ennemei, la radio permet de controler la bataille à distance et diriger les hommes et les avions, le char permet l'appuie feu qui manquait. Ou on voit que le char vient renforcer le concept et non pas le créer. Avec l'arrivée d'Hitler ce qui devait être toute l'armée allemande devient un outil de pointe. Testé en Espagne, logistqiue testée en Tchécoslovaquie, encore affiné en Pologne, et coup de dé en France. Bingo.

A partir de 1944, le char allemand devient un accompagnateur de l'infanterie, et perd son role de 1940.