17 juin 1945.
Le rapport soviétique de Béria

Peu de temps après la fin de la guerre en Europe, environ 65.000 Polonais étaient retenus dans les prisons et les camps soviétiques.

Le 2 janvier 1945, le NKVD procéda à l’arrestation massive des Polonais de Lwów.
Plus de 17 000 Polonais y furent été arrêtés par le NKVD pendant la vague de répression qui commença dans la nuit du 2 au 3 Janvier 1945.
Selon le document, jusqu'à 25.000 Polonais, étaient alors prisonniers des Soviétiques. Dans les chambres de torture du NKVD séjournaient 25.000 soldats et militants indépendantistes polonais anti-communistes.
Beria informait dans son rapport que 33 000 autres Polonais étaient retenus dans des camps de prisonniers de guerre, où ils arrivèrent au cours de la Seconde Guerre mondiale. Enfin, dans les meurtriers "bataillons de travail» en Ukraine, il y avait 7.000 Polonais de Silésie - selon le chef du NKVD.

On rêve comme des anges ; on vit comme des porcs
[chezalcide.wordpress.com]

Les Russes ont déboulé en Pologne le 17 septembre 1939. Ensuite, quand Hitler a attaqué le 22 juin 41, ils ont eu largement de quoi s'occuper. Mais dès avril 45, ils étaient de nouveau là. La Pologne, tombée sous le joug Communiste, est entrée dans les pays satellites de l'Union Soviétique. Selon l'expression de Winston Churchill, "Un rideau de fer" s'était abattu sur ces pays... La guerre froide commençait.

Lavrenti Beria était un salaud de premier ordre. Il faisait le sale travail de Staline avec zèle et délectation. J'espère qu'il rôtit en enfer, si l'enfer existe.

L'histoire humaine est jalonnée de crimes et de massacres.

C'est cette planète, qui est l'enfer.

Citation:

ubik83
La Pologne, tombée sous le joug Communiste (...)

... ce "C" majuscule à communiste me chiffonne grave. Au sens propre comme au sens figuré ce n'est pas un nom propre.

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦

Czolem!

Juste une remarque concernant Churchil. Il dénonce le rideau de fer qui s'est abattu sur l'Europe, rideau auquel il a allègrement prêté main forte entre Téhéran et Yalta, abandonnant sans vergogne ses premiers alliés. Mais que pouvait attendre la Pologne de ceux qui l'avait laissée se débrouiller toute seule avec l'Allemagne nazie en 39, puis ensuite avec la "crapule stalinienne" (comme on disait en mai 68.)
Skiskam dlon i caluje raczki.

Livrer les Cosaques et autres à Staline, en sachant le sort qui leur était réservé, pas très fair-play non plus.

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Oui, Churchill, comme les autres dirigeants à cette époque, n'est pas exempt de calculs et d'hypocrisie.

Désolé pour les majuscules, je ne sais pas toujours quand il en faut ou pas, dans certains cas. Mon éditeur m'engueulait beaucoup à ce sujet, je me souviens. J'étais réfractaire, ça ne rentrait pas. Elle est dure, la caboche !

Il y a une série d'émissions, ça s'appelle "Maîtres de guerre", qui montre comment les uns manoeuvraient avec les autres. On y analyse les rapports entre Hitler, Staline, Roosevelt et Staline. J'ignore ce que ça vaut réellement - après tout, ne suis pas historien -, mais c'est intéressant en tous cas. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'étaient tous de sacrés manipulateurs.

... Je voulais dire : Churchill.

Décidément, je suis crevé en ce moment. Excusez.