Au cours de différents reportages de ce week-end, j'ai entendu des Français dirent qu'ils étaient dans la résistance en 1940. Il me semble que les premiers réseaux structurés de la résistance française datent de 1941, 1942
Qui peut me confirmer ?

pour autant que je me souvienne, en 40 il s'agissais plus de réactions et de comportement personnels que d'organisation structurée.
La mise en place de filières de résistance a été progressive et a commencé (à ma connaissance) avec l'attaque de l'URSS par les troupes allemandes, les communistes disposant deja d'une organisation type militaire.

A la résistance , grand sujet...
Je ne veux pas être médisant mais les types qui ont pris les armes ou autre chose pour résister en 40 , il doit plus en avoir beaucoup de vivant car les réseaux et maquis constitué en 1941-1942 ont été bien demantélés et décapités en 1943...
JK a raison en 1940 c'était des actes isolés et souvent spontanés non coordonnées...Mais il me semble que le réseau de résistance du musée des de l'homme à Pariss'est constitué assez tôt...
Après tu trouveras toujours des types qui te diront ce qu'ils veulent , étant donnéqu'une grande partie des tout premiers et vrais résistants ( et non les RMS -résistants du mois de septembre 1944 alors que la France est aux 3/4 libéré ) ont été tués ou déportés avant 1944.D'autres ont été obligés de quitter la France et de partir à Londres pour leur propre sécurité...

Dans ce domaine là, je dirais que c'est ceux qui ont parle moins qui en ont fait le plus...

Pour une présentation extrêmement brève de la résistance voir :
[fr.encyclopedia.yahoo.com]

Il y certainement eu des français qui ont considéré que la lutte n'était pas terminé et qu'il fallait continuer a combattre les allemands dès 1940, mais dans quel mesure et avec quels moyens ?
En tout cas, cela n'a pas été une vague de fond, mais n'onblions pas que baucoup d'hommes valides sont prisonniers en allemagne (5 millions) et résistent à l'envie de tromper leurs femmes avec la belle fermière bavaroise.

J'avais deux voisins en bretagne, un qui est partit rejoindre le camp de Saint Marcel en suivant la voie ferrée, il est arrivé après les combats et est rentré à la maion, il était bardé de décorations, le second étéit prisonnier en allemagne et avait en 5 ans apprit une seule phrase, "Fraulein Wollen schlaffen mit mir". Mon grand père a eu la croix de guerre pour la prise d'un blockhaus à Toulon en 44, il n'a droit qu'au papier car il refusé d'acheter la médaille, finalement, ses copains se sont cotisés. Vive la France, la légende est souvent plus belle que la vérité. Et honneur aux résistant de la première heure, connu(e)s ou inconnu(e)s.

René a écrit:

> Il y certainement eu des français qui ont considéré que la
> lutte n'était pas terminé et qu'il fallait continuer a
> combattre les allemands dès 1940, mais dans quel mesure et avec
> quels moyens ?
> En tout cas, cela n'a pas été une vague de fond, mais
> n'onblions pas que baucoup d'hommes valides sont prisonniers en
> allemagne (5 millions) et résistent à l'envie de tromper leurs
> femmes avec la belle fermière bavaroise.
>
> J'avais deux voisins en bretagne, un qui est partit rejoindre
> le camp de Saint Marcel en suivant la voie ferrée, il est
> arrivé après les combats et est rentré à la maion, il était
> bardé de décorations,

Il y en plus d'en comme ça....

Quelle unité de la 1ere DFL ?



G.P.

Le réseau du musée de l'homme à paris a été créé en 1940 entre autres par germaine Tillion célèbres ethnologues...
Comme ce fut à mon avis le premier créé , il fut dans les premiers à être démantelé en 1942...

En fait pour faire cours, il a une carrière militaire mouvementé, engagé volontaire dans la marine à 17 ans en 1937, participe à l'évacuation de Dunkerque sur le contre torpilleur Verdun, affecté au cuirassé Bretagne il se bléssé au bras en tombant, la veille de l'attaque de Mers el Kebir, ce qui lui sauve la vie, tout ces camarades sont tués (sauf un qui a sauté dans le mazout en flamme avec une marmite sur la tête, brulé au tronc il est sauf). Affecté au cuirassé Strasbourg, il participe au sabordage du batiment. Fait prisonnier, il part en Stalag, par négociation de Vichy, les marins sont libérés.
Il rejoint le sud de la France , la il y a un trou dans la chronologie.
Il participe aux combats dans les jours qui suivent le débarquement, il est alors second maitre electricien (unité ?, sur les photos il a un battle dress anglais avec une casquette de sous officiers marinier ou un casque anglais, il a aussi une Sten), il prend un blockhaus avec sa sizaine (6 hommes) et obtient la croix de guerre avec palme. Il est ensuite blessé par un Sniper, la balle se coinçant entre le tibia et le péronné (alerté au dernier moment par un camarade il avait sauté sur le coté), finissant pour lui la guerre de 39-45.
Je cherche son livret militaire.

Un marin ! du coté des blockaus de la Londe ou de La Garde ! du bon boulot. Les Frisés ont préféré se laisser griller dans ces collines des Maures. Essayes de trouver son unité et comment il a pu rallier la 1ere DFL
Cordialement



G.P.

il y avait bien un régiment de fusilliers marins dans la 1ère DFL...

Voui ! voui ! [:]:-)[/:]



G.P.

Bonjour,
Un réseau de résistance spécialisé dans la recherche du renseignement fut créé en zone libre par des officiers polonais en juillet 1940. Son appellation fut "Réseau F" (qui deviendra plus tard le "Réseau F2". Sa date officielle d'homologation par les Forces Françaises Combattantes a été retenue au 15 juillet 1940. Ce réseau fut pérenne durant toute la durée de la guerre et a toujours été commandé par des Polonais. Effectif total 2800 combattants (le plus gros réseau de renseignements français).
Cordialement,
Jean Medrala



Jean Medrala