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Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 30 janvier, 2016 18:35

Bonsoir à tous,

D’abord, je remercie Elzbieta d’avoir transmis des photocopies sur le retour des polonais dans leur pays d’origine entre 1946 et 1949, point sur lequel je m’exprimerai ultérieurement.

Cela étant, je reviens sur mon message concernant les expulsions des polonais entre 1930 et 1936.

J’ai écrit et je le maintiens, la crise de 1929 n’a été qu’un prétexte fallacieux pour renvoyer les polonais, sans rapport avec la réalité et cette vision erronée des faits persiste toujours dans les esprits.

J’ai effectué des recherches du Google pour tomber sur l’article du 16/102015, donc très récent, paru dans la Voix du Nord, toujours consultable.

Il est écrit dans l’extrait suivant:“Dans ce pays meurtri par la crise de 1929, la chasse aux boucs émissaires va bon train. Les mineurs polonais n’y échappent pas”
(La reproduction de l’intégralité de l’article est à la fin de ce message)

Or l’extrait suivant est contraire: “ Quel sort leur réserve-t-on alors, à ces mineurs polonais dont le seul tort était d’être syndicalistes ? L’expulsion pure et simple du territoire français, sans recours possible. « On leur donnait 36 heures pour faire leurs bagages et partir. On envoyait des policiers, des gendarmes, pour les escorter et vérifier qu’ils montaient bien dans les trains affrétés spécialement pour les reconduire en Pologne. Le gouvernement français a expulsé plusieurs centaines de mineurs polonais de cette façon, avec leur famille. »

Donc, le nombre “plusieurs centaines de mineurs” est forcément inférieur à 1 000 car dans ce cas on aurait évoqué un ou plusieur milliers.

Sachant qu’à cette époque que le nombre des mineurs polonais était d’environ de 150 000 sur l’ensemble du territoire, l’expulsion était donc de l’ordre de 0.6% de l’effectif global, sans doute douloureux pour les expulsés mais négligeable par rapport au nombre des mineurs polonais.

En fait, par cet artifice, le gouvernement français faisait croire au pays que la crise de 1929 était la conséquence des expulsions.

Il faut être vraiment naïf pour continuer à admettre, encore à ce jour, la prise de position du gouvernement de l’époque, d’autant que les expulsions se sont poursuivies jusqu’au début de l’année 1936, soit 6 ans après la crise.

Plus vraisemblablement, la stratégie du gouvernement jusqu’en 1936 était d’éviter de conserver des polonais, syndicalistes, repris de justice, incivisme etc...sur le territoire français.

Il faut reconnaître que cette politique d’exception et restrictive, pas vraiment de terreur mais presque, a eu pour effet de contraindre les polonais à respecter les lois de la République et aussi de mettre un terme à leur velléité sur le plan syndical.

Il faut encore reconnaître que les actes inciviques des polonais ont été extrêmement rares depuis le début des expulsions et le sont encore à ce jour, la peur et la menace perdurent...

C’est comme au jeu d’échec, la menace est toujours plus forte que l’exécution.

Petite parenthèse, si les divers gouvernements en exercice, depuis l’arrivée massive des émigrants depuis une trentaine d’années, avaient appliqué la même politique qu’à l’époque vis-à-vis de ces arrivants, il est facile d’imaginer que la situation serait différente de ce qu’elle est à ce jour, sans autre commentaire.

A l’instant, je viens de prendre connaissance du message de Jan Marek, transmis ce matin.

Il est vrai que la production de charbon a quelque peu baissé entre 1930 et 1936, passant selon ses dires de 55 à 47 millions de tonnes par an, soit une baisse de 14%.

Comme les moyens de production ont peu évolué durant cette même période, les effectifs auraient dû diminuer dans la même proportion soit de 14% sur les 301 000, soit encore de 42 000 avec un solde restant de 259 000 au lieu des 225 000 indiqués.

De plus, chacun sait que l’ouvrier polonais a toujours été courageux, et sur ce point il convient de rappeler les propos de Michel Zerkowski dans son message du 13/01/2016 :

Mais ne pas oublier aussi les passages à tabac qu'ont subit les mineurs Polonais au fond de la mine parce qu'ils abattaient trop de travail!!! Et les coupables étaient les communistes et cégétistes! Il ne faut pas se voiler la face...c'était du vécu!

Aussi, l’employeur a toujours rechigné à se séparer de mineurs polonais, en raison de leur productivité, sauf bien évidemment pour les cas évoqués précédemment.

J’en reviens maintenant aux photocopies transmises par Elzbieta, sur le retour des polonais dans les années 1946 à 1949.

Il est exact qu’après la dernière guerre, une partie des polonais de France ont été approchés de différentes manières, propagande, de bouche à oreille, syndicat CGT, financé par le Parti Communiste, lui-même sous la coupe de l’Union Soviétique, pour retourner en Pologne afin d’aider le pays, consécutivement à l’importante mortalité et aux dévastations, causées par l’envahisseur allemand.

Tous ceux qui rentrés en Pologne l’ont amèrement regrettés, d’autant qu’il n’existait aucune possibilité de retour.

Si les polonais émigrés en France ont créés des associations folkloriques pour garder des liens avec leur origine, les polonais, retournés en Pologne ont fait l’inverse.

En effet, ils ont conservé le mode de vie français, avec la création d’associations.

Il y a un certain temps, vraisemblablement vers 1995, j’ai eu l’occasion de voir un reportage télévisé sur un groupe de mineurs retraités, vivant dans une localité proche de Katowice.

De 1925 environ à 1947, leurs pères avaient exercé le métier de mineur dans les mine d’Alès et certains d’entre eux aussi.

Il ont appelé leur quartier la “Petite France” par nostalgie et s’ingéniaient à parler français le plus souvent possible, forcément avec l’accent des Cévennes, et en jouant à la pétanque.

Voir les propos de Bogdan KROL à la fin de l’article de la Voix du Nord qui confirme ce qui précède.

Région > Lens et ses environs
Bassin minier: quand l’État français expulsait les mineurs polonais manu militari
ublié le 16/10/2015
PAR ANNE-LISE TENEUL
L’histoire de l’immigration polonaise dans le bassin minier n’est pas lisse et monochrome. Elle a été au contraire marquée par des événements d’une brutalité inouïe. Une exposition, actuellement en préparation, se propose de mettre en lumière certains de ces épisodes.
Imaginez une France frappée de plein fouet par une grave crise financière. Le gouvernement en place, très à droite, enchaîne les discours musclés désignant les étrangers responsables de la situation : ils prennent le travail des Français ; on ne veut plus d’eux ! Débarrassons-nous en et tous nos problèmes disparaîtront.
Chasse aux boucs émissaires
Cette France, c’est celle des années 30. Dans ce pays meurtri par la crise de 1929, la chasse aux boucs émissaires va bon train. Les mineurs polonais n’y échappent pas. « Ceux qui avaient des activités syndicales ont été réellement chassés, poursuivis par les compagnies des mines », raconte Henri Dudzinski, consul honoraire de Pologne dans la région et journaliste à La Voix du Nord. On ne parle pas ici de clandestins, mais de travailleurs que les Houillères étaient allées elles-mêmes chercher dans leur pays, des années auparavant. « Vers 1910, il y a eu une importante émigration de travailleurs venus de Galicie, qui ont été embauchés dans les mines du Nord - Pas-de-Calais. Ensuite, au lendemain de la Première Guerre mondiale, comme la France manquait de main d’œuvre, elle a signé un traité avec la Pologne pour organiser le recrutement massif de travailleurs. Les Houillères allaient directement les démarcher dans les mines de Westphalie, pour les convaincre de venir en France » Ce sont des dizaines, des centaines de milliers d’ouvriers polonais qui ont répondu à l’appel, et contribué à redresser la situation économique de la France. Jusqu’à la crise de 1929. Et la chasse honteuse faite aux étrangers.
36 heures pour faire les bagages
Quel sort leur réserve-t-on alors, à ces mineurs polonais dont le seul tort était d’être syndicalistes ? L’expulsion pure et simple du territoire français, sans recours possible. « On leur donnait 36 heures pour faire leurs bagages et partir. On envoyait des policiers, des gendarmes, pour les escorter et vérifier qu’ils montaient bien dans les trains affrétés spécialement pour les reconduire en Pologne. Le gouvernement français a expulsé plusieurs centaines de mineurs polonais de cette façon, avec leur famille. »
Expulé avec sa femme... pourtant française
Parmi eux, Tomasz Olszanski, arrêté à Sallaumines et expulsé avec sa femme... pourtant française. « Ces familles ne pouvaient rien emmener avec elles. Elles avaient droit à quelques kilos de bagage. De colère, certains ont préféré brûler les meubles qu’ils ne pouvaient emmener. On a appelé ça les bûchers de l’expulsion. » Quelques aînés se souviennent du choc que ces expulsions ont provoqué. « Ma mère m’a décrit des scènes déchirantes d’adieu entre voisins. C’était vraiment terrible. » Le Front populaire, porté au pouvoir en 1936, mit fin à cette politique honteuse. Mais le mal était fait.
«La France reste à jamais le pays perdu»
Autre période de l’histoire de l’émigration polonaise, autre parcours. Nous sommes en 1947. Bogdan Krol a 15 ans. Il a grandi dans le Douaisis, il y a ses repères, ses copains d’école. Mais le gouvernement communiste polonais appelle tous ses ressortissants à revenir au pays. C’est le grand départ...
Bogdan Krol vit à Wałbrzych, en Basse-Silésie. Ancien mineur, et fils de mineur, il a aujourd’hui 81 ans. Et parle un français impeccable. « Je suis né en Pologne, mais ma famille a décidé de venir dans le Nord - Pas-de-Calais quand j’avais 6 mois, en 1934. J’ai eu une éducation française », raconte-t-il. Ses parents s’installent dans le Douaisis, à Bruille-lez-Marchiennes d’abord, puis à Ecaillon. Bogdan grandit là, dans le quartier Villemin. A 15 ans, il passe avec succès le certificat d’études. « En août 1947, mes parents ont choisi de retourner en Pologne. Le pays avait besoin de main d’œuvre. Le gouvernement communiste polonais a donc lancé un appel pour faire revenir les travailleurs polonais et les faire travailler dans les usines et les mines du pays. » Des milliers de ressortissants, installés jusqu’alors dans le bassin minier du Nord - Pas-de-Calais, mais aussi en Lorraine, dans les Cévennes, en Midi-Pyrénées, répondent à l’appel et font leurs bagages. « C’est ce qu’on appelle le grand retour des Polonais. » Les historiens parlent aussi de la Re-emigracja pour qualifier ce phénomène de retours massifs.
Pour le jeune Bogdan, le départ est douloureux. « Je quittais mes amis, mon quartier, mes repères... » La rupture est d’autant plus dure que la Guerre Froide va dresser un mur infranchissable entre la Pologne communiste et l’ouest de l’Europe. Tout contact avec la France, avec les amis d’enfance, est rendu impossible.
Les années ont passé. Mais l’émotion est intacte dans la voix de Bogdan Krol au souvenir de ce grand départ. « La France reste à jamais le pays perdu. Je ressens toujours le mal du pays, la nostalgie de la France. Depuis trente ans, je travaille au sein d’associations francophones qui ont vocation d’entretenir les liens culturels entre nos deux pays. » Dernier projet en date : la préparation d’une exposition pour le 70e anniversaire du grand retour des Polonais (lire l’éclairage ci-dessous). Avec des documents présentés en langue polonaise... et en français, naturellement.
Appel aux témoignages pour une future exposition
Bogdan Krol, président de la Maison de Bretagne à Walbrzych en Basse Silésie, travaille depuis plusieurs mois à l’élaboration d’une exposition qui sera baptisée « Destins d’émigrés polonais, 1926-1948 ». L’exposition sera dévoilée en 2016 pour le 70e anniversaire du « retour des Polonais ».
L’ICEP, Institut des civilisations et des études polonaises, est partenaire de cette exposition, que l’on aura certainement la chance de voir à la faculté Jean-Perrin à Lens.
Si vous avez des documents, des témoignages pouvant intéresser les organisateurs de l’exposition, n’hésitez pas à contacter la Maison de Bretagne de Walbrzych, présidée par Bogdan Krol, ou l’ICEP.
Maison de Bretagne à Walbrzych : bogdankrol22@gmail.com
mai;bskob80@gmail.com

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 30 janvier, 2016 20:18

Je connais bien tout ceci, sachez qu’un membre de ma famille a été expulsé vers la Belgique pour fait de grève, en 1935.

Je vous cite :
> J’ai écrit et je le maintiens, la crise de 1929 n’a été qu’un prétexte fallacieux pour renvoyer les polonais, sans rapport avec la réalité et cette vision erronée des faits persiste toujours dans les esprits.
Je n’ai pas exprimé le contraire, je cite une chronologie de faits qui s’enchainent logiquement de 1929 jusqu’aux expulsions.

> En fait, par cet artifice, le gouvernement français faisait croire au pays que la crise de 1929 était la conséquence des expulsions.
Vous voulez dire la cause et non la conséquence des expulsions.

winking smiley

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 30 janvier, 2016 21:10

OK Monsieur MAREK, j'ai omis de me relire.

Concernant les rapatriés vers la Pologne, le reportage TV existe bien, il date de 2007, ma mémoire m'a fait défaut.

Il suffit de taper :La-nostalgie-des-rapatriés-de-France-en-Pologne- Vidéo Ina.fr mais c'est payant mais la somme à acquitter est négligeable (1.99 €)

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 30 janvier, 2016 21:28

Suite de mon dernier message, la vidéo sur le rapatriement des polonais comporte le texte suivant:
Parmi les votants à l'étranger pour l'élection présidentielle de 2007, il y a ceux qu'on appelle les "rapatriés de France en Pologne. Ils ont 70 ou 80 ans et sont nés en France. Leurs parents polonais étaient allés en France pour travailler, le plus souvent dans les mines. Après la seconde guerre mondiale, ils sont rentrés au pays, emportant avec eux des enfants qui bien souvent ne connaissaient rien à la Pologne. 60 ans après, ils entretiennent toujours la nostalgie du pays perdu. Reportage à Walbrzych, dans le sud de la France, où l'élection présidentielle française est suivie de près.Stefan Dworniczek, ouvrier à la retraite, né dans le Nord2. Richard Kilon, mineur à la retraite, né dans le Pas de Calais A Walbrzych en Pologne, on joue à la pétanque et c'est loin d'être un sport national. Ce petit groupe de Polonais est né et a grandi en France. Stefan DWORNICZEK, ouvrier à la retraite, est né dans le Nord : "Mon père, il jouait aux boules. Moi j'étais jeune. Chaque fois qu'il sortait de la mine, avant d'aller à la maison, y avait un ptit café sport à Douchy les mines, il allait boire une bière et puis il allait jouait aux boules. Moi je le regardais."Richard Kilon, mineur à la retraite, né dans le Pas de Calais a grandi dans les corons du Pas de Calais. On sort les photos de l'époque. L'arrivée en Pologne a été un choc : la communication n'était pas facile, même avec les rapatriés des autres régions de France."On parlait chtimi. Quand j'ai connu ma femme, elle connaissait pas le ch'timi. Et quand je parlais avec elle, elle disait : qu'est-ce que ça veut dire ? Et moi j'disais repasse ma keumis... c'était la chemise. On disait pas donne moi la chaise, mais donne moi la cayelle." Une fois en Pologne communiste, impossible pour eux de repartir en France. Alors pendant 60 ans, ils ont entretenu la nostalgie du pays perdu. Pétanque, bal populaire, accordéon, et plus récemment choraleque l'on voit chanter ici "Les corons" de BACHELET. Pélagie Skarbek, secrétaire à la retraite, née en Normandie Pélagie avait 17 ans quand elle a quitté sa Normandie. Son rêve aujourd'hui : gagner au Loto, s'acheter une petite maison sur la Manche et y finir ses jours : "Dans mes oreilles, j'ai encore les vagues qui flottent sur l'eau. Je ferme les yeux et je vois la côte de Salabo où j'allais cueillir l'herbe pour les lapins. Je vois tout."Dans la région de Walbrzych, ils étaient près de 50.000 rapatriés en 1948. Beaucoup d'entre eux n'ont pas la nationalité française. Seuls 400 sont inscrits sur les listes électorales. Et pour eux, voter c'est aussi une manière de dire nous sommes français.

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: jan marek (IP Loggée)
Date: 31 janvier, 2016 07:28

Concernant le retour au pays des immigrés, il me paraît judicieux et pertinent de rappeler ici le post très enrichissant publié par Paul en 2011 et dont le sujet était
« Les retours des Polonais de France vus par les associations et groupements politiques polonais en France, de 1945-1949.»
C'est le fruit d’un un travail réalisé par une universitaire, Szulc Joanna de l'Université Paul Verlaine de Metz.
Paul avait du découper cette documentation en 4 parties, vu sa longueur et la somme de détails qu'il contient; lesquels permettent d'éclairer la situation de l'époque :
[www.klub-beskid.com]

PS : Paul, si tu passes par ce forum, sache que nous avons une sincère pensée pour toi, idem pour JK qui était intervenu à cette occasion.

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 31 janvier, 2016 07:44

Merci de cette information matinale, je vais consulter ces 4 messages.

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 31 janvier, 2016 08:27

Je viens de parcourir attentivement le message de Paul, extraordinaire ...

Il confirme les propos de mon père sur cette dramatique époque pour les polonais rapatriés.

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: Elżbieta (IP Loggée)
Date: 31 janvier, 2016 09:21

43ber a écrit:
-------------------------------------------------------
> la préparation d’une exposition pour
> le 70e anniversaire du grand retour des Polonais
> (lire l’éclairage ci-dessous). Avec des
> documents présentés en langue polonaise... et en
> français, naturellement.
> Appel aux témoignages pour une future exposition
> Bogdan Krol, président de la Maison de Bretagne
> à Walbrzych en Basse Silésie, travaille depuis
> plusieurs mois à l’élaboration d’une
> exposition qui sera baptisée « Destins
> d’émigrés polonais, 1926-1948 ».
> L’exposition sera dévoilée en 2016 pour le 70e
> anniversaire du « retour des Polonais ».
> L’ICEP, Institut des civilisations et des
> études polonaises, est partenaire de cette
> exposition, que l’on aura certainement la chance
> de voir à la faculté Jean-Perrin à Lens.
> Si vous avez des documents, des témoignages
> pouvant intéresser les organisateurs de
> l’exposition, n’hésitez pas à contacter la
> Maison de Bretagne de Walbrzych, présidée par
> Bogdan Krol, ou l’ICEP.
> Maison de Bretagne à Walbrzych :
> bogdankrol22@gmail.com
> mai;bskob80@gmail.com

Date: 07 décembre, 2015 17:57
[www.klub-beskid.com]
http://www.klub-beskid.com/ibergeur/Upload/images/walbrzoso.jpg

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 31 janvier, 2016 11:58

Je recherche l'auteur d'un message qui faisait état de l'existence d'un reportage télévisé de l'année 2000 sur la vie en Pologne des rapatriés polonais des années 1946 à 1948.

Apparemment une vidéo doit exister sur Ina.fr mais impossible à retrouver sans le nom du reportage.

Merci d'avance.

Re: L'immigration polonaise en France : (suite-1)
Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 03 février, 2016 10:51

J'ai adressé un mail à Monsieur Bogdan KROL le 01/02/2016.

Il m'a répondu hier soir, à 23 heure, avec une lettre très touchante.

Son exposition sur le retour des polonais semble compromise, faute de financement.

A cet instant, j'ignore de quelle manière il m'est possible de lui venir en aide.

Comme avec son courrier, je connais son numéro de téléphone, je vais tenter de l'appeler pour connaître ses besoins,

Je vous informerez du résultat.

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