Ona nie widzi mnie
Kiedy przechodzi to jak zlocsty grom
Z nieba, na ktorym juz nic – poza nia.
Krolowa, dla ktorej tylko krolewski dom
Moj nie krolewski miecz
Ona nie widzi mnie
A kiedy tanczy w ramionach ma caly swiat
I wokol niej wszystko slonca ma blask
Ma w sobie swiatlo, ktorego innym brak.
To, co chcialbym miec
Ona nie widzi mnie.
Gdy jestem blisko niej czuje, jak glos mi drga
I nienawidze, ze chodze jak slon
Granice kazda mozna przejsc pomimo tysiaca wart
Lecz nie umiem walczyc dzis z nia.
On ma swoj wdziek ulubienca tysiaca pan
Bo zycie rzadko mu kaze sie bac
A tak naprawde jest inny, niz bi chcial
Lecz one nie chca znac.
Prawdy o tym snie
Ona nie widzi mnie.
Bieg spraw odwrocic mozna
Jesli sie tylko walczy i chce
Ale roznice – akurat te – nie.
Kiedy przechodzi to jak zlocisty grom
Z nieba, na ktorym juz nic – poza nia
Krolowa, dla ktorej tylko krolewski dom
Inny ktos, niz ja
Niepodobny wrecz
Ona nie widzi mnie.
Retranscription de Agnieszka Lipka.
Et pour Annie, Ginette, et les autres : Traduction du polonais de Hanna Wolowiec :
Elle ne me voit pas.
Quand elle passe, c’est comme un éclair doré
Du ciel, sur lequel plus rien – sauf elle
La reine, dont c’est le palais
Mon glaive n’est pas royal
Elle ne me voit pas.
Et quand elle danse, elle a dans ses bras le monde entier
Et autour d’elle, tout brille comme le soleil.
Elle a en elle la lumière qui manque aux autres
Ce que je voudrais avoir
Elle ne me voit pas.
Quand je suis près d’elle, je sens ma voix trembler
Et je me déteste car je marche comme un éléphant
On peut passer toutes les frontières malgré des milliers de postes
Mais je ne sais pas lutter contre elle aujourd’hui.
Lui, il a le charme du préféré de milliers de femmes
Car la vie lui fait rarement peut
Mais en vérité, il est différent de ce qu’il voudrait être
Mais elles ne veulent pas le savoir.
La vérité sur ce rêve
Elle ne me voit pas
Le cours des choses, on peut le détourner si on lutte et on le veut
Mais les différences, surtout celles-là –non
Elle ne me voit pas.
Quand elle passe, c’est comme un éclair doré
Du ciel, sur lequel plus rien –sauf elle
La reine, dont c’est le palais
Quelqu’un d’autre que moi
Pas comme moi
Elle ne me voit pas.