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La condition des femmes
Posté par: Pawel (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 13:48

Bonjour, nouveau sur ce forum je tenais à vous faire partager un texte récent que j'ai trouvé sur le net pour connaître vos avis

La source de ce texte est la suivante :

[www.hns-info.net]


¬ Les conditions de vie des femmes en Pologne de plus en plus catastrophiques

La domination sans partage de l’idéologie catholique sur la Pologne a des conséquences catastrophiques sur les conditions de vie des femmes. Or, « Changer la situation des femmes en Pologne exige de changer les mentalités des femmes et des hommes. La difficulté commence là puisque l’enseignement public et les médias sont sous l’influence de l’Eglise catholique ». « Sans soutien, dont un soutien financier, il ne sera pas possible de créer des médias alternatifs à ceux de la droite, et aucun changement social ne sera possible ».

Une société caractérisée par une seule option idéologique, l’option catholique

Une des conditions d’existence d’une démocratie véritable est la pluralité d’opinions dans la société. L’après 1989 voit en Pologne la formation d’une société caractérisée par une seule option idéologique, l’option catholique. La situation s’est donc dégradée par rapport aux années 1956-1989 car la société d’alors était composée de deux courants idéologiques : les marxistes avaient l’appui de l’Etat tandis que les groupes chrétiens légalement existant publiaient des livres et des périodiques diffusant le point de vue chrétien. L’Etat polonais de l’époque avait donné son accord pour l’activité de l’Université privée Catholique de Lublin et en 1954 il ouvrait l’Académie publique de Théologie Catholique à Varsovie. Au sein du mouvement chrétien co-existaient alors de nombreux courants philosophiques : le tomisme, le teilhardisme, le personnalisme et l’existentialisme chrétien tandis que des philosophes comme Teilhard de Chardin, Mounier, Maritain, Marcel influençaient fortement la mentalité polonaise. L’action de ces deux différents courants de pensée sur la conscience de notre société a conduit à des débats politiques et philosophiques passionnés qui se déroulaient également dans la presse quotidienne.

Les années 1956-1989, c’est à dire après la période stalinienne, ont apporté une amélioration significative de la situation des femmes polonaises. Enfin prises au sérieux, les exigences d’émancipation des femmes ont conduit à l’ouverture aux femmes de tous les métiers possibles. La femme-conductrice de tracteur est devenue le symbole de ce passé récent. Le désir de garantir aux femmes la liberté et la possibilité de choisir leur mode de vie a entraîné la construction d’un très grand nombre de crèches et d’écoles maternelles. L’objectif était de permettre aux femmes d’accéder à une activité professionnelle. C’est à ce moment-là que fut instituée la loi autorisant l’avortement pour des raisons sociales. Les femmes ont obtenu une réelle possibilité d’accéder à l’instruction à égalité avec les hommes. Des écoles ont été crées à la campagne. De nombreuses bourses ont été attribuées et des conditions favorables ont été crées afin que chaque femme puisse, si elle le souhaitait, faire des études grâce à un système d’éducation entièrement gratuit. Les femmes sont sorties de l’enfermement domestique et se sont senties égales aux hommes. Les plus courageuses, animées par la passion de l’action sociale, se sont investies dans la vie politique. Bien entendu, les résistances des hommes à l’apparition des femmes dans la sphère publique ont été très vives. Mais petit à petit les femmes ont commencé à accéder à des fonctions plus importantes : contremaîtresse, responsable du personnel, directrice-adjointe, directrice d’école, vice-ministre. Il est important de souligner qu’à cette époque, la vie publique était remplie de débats idéologiques. L’aspiration à des pseudo-valeurs comme la richesse matérielle n’avait pas la même intensité qu’aujourd’hui.

Une régression démocratique

Puis l’année 1989 arriva et avec elle le début de l’introduction de la « démocratie » en Pologne. Selon les promesses de Walesa, le socialisme devait être amélioré en Pologne : aucun-e ouvrier-e qui faisait grève ne se rendait alors compte que le capitalisme serait finalement introduit et qu’il conduirait une majorité de la société à la pauvreté. Après 1989 est apparu un phénomène inconnu en Pologne Populaire : le chômage. En ouvrant les frontières aux transnationales occidentales on a permis la destruction de l’industrie polonaise. Les changements structurels effectués dans la sphère économique ont eu un impact négatif sur la situation des femmes. Le chômage des femmes est ainsi particulièrement élevé. Aujourd’hui, si quelqu’un-e embauche une femme, il/elle lui propose un statut et un salaire inférieur à celui des hommes employés sur le même poste. La discrimination des femmes se manifeste entre autres par le fait que seules de très jeunes femmes peuvent trouver facilement un emploi. Elles sont alors embauchées comme employées de banques ou comme secrétaires.

La fermeture des crèches et des écoles maternelles publiques tend à enfermer les femmes dans un seul rôle : celui de maîtresse de maison. On entend fréquemment, en accord avec l’idéologie de l’Eglise catholique, que le rôle des femmes est la maternité et les soins à la famille. Cependant, les salaires peu élevés des hommes ne permettent pas l’entretien d’une famille à un niveau décent. La pénurie d’emploi a comme conséquence l’apparition d’une prostitution illégale appelée en Pologne « les agences de rencontres » ou les « salons de massages ». La pauvreté qui règne actuellement dans la plupart des foyers limite également l’accès des femmes à l’instruction car, contrairement aux temps de la République Populaire de Pologne, cet accès exige maintenant des moyens financiers. L’émigration massive à l’étranger à la recherche d’un travail a déjà commencé. Parmi ceux qui quittent la Pologne, les femmes constituent un pourcentage important.

Ces difficultés économiques, qui dégradent la situation des femmes, sont accompagnées par la propagation de l’idéologie catholique. Le règne d’une seule option idéologique ainsi que la menace d’une « punition divine » mènent à une profonde aliénation. Les femmes deviennent également passives sous l’influence de magazines féminins et d’émissions médiatiques qui leur imposent la conviction trompeuse que l’unique place des femmes est l’Eglise, la cuisine et les enfants. La Mère-Polonaise doit être un idéal à atteindre. Cela renforce le sentiment d’infériorité des femmes célibataires et sans enfants désignées par la propagande massive de l’Eglise catholique comme l’anti-modèle par excellence. Les lesbiennes sont dans une situation encore plus dramatique parce que l’Eglise inculque à la société que l’homosexualité est une maladie, une forme de déviation.

L’Eglise, la cuisine et les enfants

Il n’y a aucune possibilité d’aménager des espaces d’émancipation pour sortir de cette aliénation parce que les manuels scolaires sont au diapason de la doctrine de l’Eglise catholique et que la télévision publique s’interdit toute autre interprétation que catholique. De plus, les télévisions privées existant en Pologne sont toutes ouvertement catholiques. La Radio Maryja et la télévision « Trwam » propagent non seulement l’intolérance sur le mode catholique mais également l’antisémitisme et la sympathie pour les mouvements néo-fascistes polonais. La gauche, même lorsqu’elle était au pouvoir, ne s’en est pas souciée et n’a pas voulu imposer aux médias publics le respect de la diversité d’opinions, ce que les auteur-e-s de cet article ont en vain demandé aux responsables de l’Union de la Gauche Démocratique.

Le recul des processus d’émancipation est également lié à l’absence de courage, un courage nécessaire pour s’opposer publiquement à l’avancée de la cléricalisation. Il est notamment difficile d’aller à l’encontre de l’instinct de préservation et du conformisme quand on craint de perdre son emploi. La dégradation de la situation des femmes est également le résultat direct de l’interdiction de l’IVG par le nouveau pouvoir en Pologne [1]. Même lorsque la gauche a gagné les élections parlementaires, le SLD n’a pas voulu voter de loi autorisant l’interruption de grossesse pour motifs sociaux et personnels car il s’efforçait d’obtenir l’approbation de l’Eglise. Un échange tacite a eu lieu : le gouvernement de gauche a conclu un accord maintenu secret devant la société afin de gagner le référendum sur l’entrée de la Pologne dans l’Union Européenne. Selon cet accord l’Eglise s’engageait à convaincre la société de voter pour l’entrée dans l’Union à condition qu’aucune loi contraire à la doctrine catholique ne soit promulguée. De fait l’Eglise, ennemie de l’émancipation des femmes depuis toujours, est devenue une puissance économique ainsi que la seule force politique avec laquelle les autres forces doivent composer. Le gouvernement actuel n’a gagné les élections de l’année dernière que grâce au soutien de l’Eglise et des médias.

L’Eglise a également refusé l’introduction de cours d’éducation sexuelle dans les écoles alors que le manque de connaissances en la matière joint à un accès limité à la contraception et à l’interdiction de l’avortement mènent à l’extension de l’avortement clandestin et pour les femmes les plus pauvres, à l’infanticide. Le soutien public au modèle patriarcal de la famille joint au stress que provoque chez les hommes le chômage entraînent l’augmentation des violences contre les femmes et les enfants. Les cas de viol et d’inceste ne sont pas rares.

La conscience des femmes polonaises est actuellement imprégnée des valeurs propagées par l’Eglise catholique et des superstitions qui leurs sont liées. La publicité pour les produits de luxe, vêtements, voitures et cosmétiques, façonne également les mentalités et suscite un désir malsain de s’enrichir à tout prix. Il est inquiétant de constater que le sens des valeurs sociales n’existe plus chez ceux qui ont pour mission d’éduquer les jeunes générations. L’ambiance que nous venons de décrire accroît la passivité des femmes. De nombreuses femmes sont fatiguées de lutter pour la survie. Un pourcentage infime s’engage dans la politique. Très peu de femmes participent aux élections parlementaires et c’est pourquoi le parlement est massivement dominé par les hommes. Même la gauche parlementaire discrimine les femmes issues de ses rangs : elles sont placées moins bien que les hommes sur les listes électorales et n’ont pas accès aux plus hautes fonctions dans les partis tandis que le gouvernement actuel ne compte qu’une seule femme ministre.

Une canditature courageuse... mais méprisée

Etant donné cette situation, la candidature de la co-auteure de cet article à la fonction de Présidente de la République fut un événement nouveau. Les médias l’ont traité avec mépris parce que la candidate n’appartenait pas au « bon » genre et parce qu’elle ne cachait pas ses opinions de gauche. Par ailleurs Maria Szyszkowska a enfreint la coutume consistant à désigner le candidat suite à des tractations entre partis. Elle a été candidate du mouvement social et n’a été désignée par aucun parti, pas même par la gauche non-parlementaire. La campagne a été difficile parce qu’il s’agissait d’investir un espace jusque là réservé aux hommes. Cet exemple illustre les difficultés des femmes pour accéder à l’espace politique en Pologne et démontre qu’il s’agit d’un idéal actuellement inaccessible. Même la loi portant sur l’égalité des femmes et des hommes n’a pas pu être votée par le parlement polonais malgré les directives Européennes.

Maria Szyszkowska a organisé trois conférences de presse afin de rendre publiques ses propositions de réformes de la politique de l’Etat et du système juridique mais les médias l’ont ignorée. En outre, elle fut l’unique candidate à la Présidence de la République à lancer un appel à la discussion avec tous les autres candidats afin de débattre dans les médias du modèle de l’Etat et de l’ordre légal ainsi que des moyens de résoudre les problèmes économiques et sociaux incluant les problèmes des personnes sans domicile fixe, les chômeu-r-se-s, les misérables retraites et pensions d’invalidité, la situation des personnes handicapées, des personnes enfermées dans les hôpitaux psychiatriques et dans les prisons. Les médias n’ont pas relayé l’information et les comités électoraux des autres candidats n’ont pas réagi à cette initiative.

Il est important de souligner que les médias ont sciemment manipulé l’information et ont empêché la candidate issue du mouvement social et ne faisant pas partie de l’élite au pouvoir de présenter son programme et de participer au débat public. Maria Szyszkowska a été proposée comme candidate au Prix Nobel de la Paix 2005 pour son attitude ferme et libre de tout opportunisme dans sa lutte pour la protection des droits humains et la paix dans le monde. Sa nomination a été soutenue par plusieurs organisations internationales et par des personnalités du monde entier mais les médias l’ont ignorée également.

Un besoin urgent de médias alternatifs

Changer la situation des femmes en Pologne exige de changer les mentalités des femmes et des hommes. La difficulté commence là¨, puisque l’enseignement public et les médias sont sous l’influence de l’Eglise catholique. Sans soutien, dont un soutien financier, il ne sera pas possible de créer des médias alternatifs à ceux de la droite et aucun changement social ne sera possible. Quelques partis de gauche existent bien en Pologne à l’extérieur du parlement, comme le parti Racja, mais ils sont privés de moyens financiers et n’ont pas accès aux médias de masse. De ce fait, ils n’ont pas d’influence réelle sur la vie publique et leur programme comme leurs actions et leurs réalisations ne sont connus que d’un petit groupe de citoyens.

De fait, la Pologne n’est pas un pays démocratique car elle discrimine tous les groupes, partis, et associations non-gouvernementales luttant pour l’égalité des femmes et des minorités.

Maria SZYSZKOWSKA et Czeslaw JANIK
Traduit du Polonais par Monika Karbowska

Re: La condition des femmes
Posté par: Nicolas (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 14:00

??????????????

P..... mais c'est quoi cet article de M....

Je n'ai même pas envie de le critiquer tant il est faux et insuportable.
Mais ou cette personne a rencontre ca en Pologne, dans une secte??
Si vous avez un peu lu mes discutions avec Stephane et d'autres vous avez remarque que je ne suis pas le dernier pour critiquer certains aspects de la Pologne, mais alors CA!!! Ce n'est meme pas de l'ignorance, c'est de la mauvaise foi.
C'est n'importe quoi, du debut a la fin.
Mon Dieu, si Stephane lit ca il va faire une attaque cardiaque smiling smiley
Quelqu'un devrait deja prevenir le SAMU ou vite retirer ce post grinning smiley


Re: La condition des femmes
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 14:31

Nicolas Ecrivait:
-------------------------------------------------------

> C'est n'importe quoi, du debut a la fin.
> Mon Dieu, si Stephane lit ca il va faire une
> attaque cardiaque
> Quelqu'un devrait deja prevenir le SAMU ou vite
> retirer ce post

Le SAMU arrive, merci Nicolas !!! C'est une carricature, pas un article.



Re: La condition des femmes
Posté par: Nicolas (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 15:09

Je te trouve bien diplomate tout d'un coup.... smiling smiley
Tu dois avoir subi un choc violent, j'espere rien d'irrémédiable smiling smiley

Re: La condition des femmes
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 15:15

Nicolas Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Je te trouve bien diplomate tout d'un coup....
> Tu dois avoir subi un choc violent, j'espere rien
> d'irrémédiable
>

Tu sais, depuis le temps, j'ai l'habitude. Ce genre de provoc et d'article il y en a souvent, c'est pour ça que parfois je fais la même chose, mais dans l'autre sens smileys with beer

Re: La condition des femmes
Posté par: Pijean (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 15:29

Ce qui est le plus marrant sur leur site c'est la coincidence suivante (voir page de garde, section Europe):

D'abord un article sur la protection d'un genre (condition des femmes).
Juste en dessous, un article sur les droits des personnes transgenres.

Ben, là voilà la solution... si la condition des femmes n'est pas sympa, on peut maintenant changer de sexe sans se faire opérer... Il suffit de, je cite la proposition de loi tant adulée, "justifier d’un suivi psychologique et médical qui atteste de leur genre social revendiqué"


A quand l'abolition du genre pour les mots du dictionnaire afin d'être bien formatté à la nouvelle doctrine?


Re: La condition des femmes
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 16:04

Je n'ai reconnu aucune des nombreuses polonaises que je connais dans cet article.

Re: La condition des femmes
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 16:08

Et en plus écrire autant pour ne rien dire, si ce n'est une suite de mots qui provoque une certaine létargie, c'est peut être le but, une fois endormi on vous change de genre.
Il a du avoir en cadeau avec sa lessive un DVD de "Plebania" et croire que c'est la vrai vie en Pologne.

L'avis d'une femme ?
Posté par: monique (91) (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 17:47

Juste lu le début, trop long et...

Mais bon, j'aimerais bien l'avis de femmes et pas que de messieurs...

Juste pour vérifier.

winking smiley

Re: La condition des femmes
Posté par: boguslawska alicja (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 19:28

L'image n'est pas très loin de la condition de femme musulmane. Mais qu'importe si le phénomène est amplifié dans le texte repris par Pawel, il n'en reste pas moins que l'europe entière - y compris les catholiques modernes - tique devant la marche arrière de la Pologne. Le conservatisme politique du gouvernement est à la fois idéologique et "pragmatique". En effet, les postes d'emploi à pourvoir sont toujours très limités et dans ces cas-là, ce sont toujours les femmes qui écopent (ainsi que les minorités) car elles n'ont malheureusement pas de porte-parole et aucun parti qui les soutient réellement si ce n'est qu'en façade en période pré-éléctorale. Qui plus est, elles tombent dans un piège de maternité à répétition (incité financièrement par l'état catholique). On peut même se demander si malgré toutes vos constatations et analyses récentes des élections, il y a vraiment une séparation dans les faits et dans les esprits (puisque 96 % des catholiques) entre l'état et l'église, cette dernière dans une république moderne ne devrait se soucier que de bien soutenir l'enseignement catholique et le clergé sans déborder dans la vie familiale ainsi que dans les médias, formateurs d'opinions. Parallèlement, l'Irlande, pays connu pour étant aussi catholique que la Pologne mais connaissant une croissance économique, joue le double jeu du respect des valeurs et de la restriction démographique et donne un rôle plus valorisant à la femme qui elle-même ne se laisse plus conditionner par le dogmatisme ambiant.

Re: La condition des femmes
Posté par: Paul (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 20:04



Et si avant de se lancer dans une analyse de cet article, on s'informait sur l'auteur !

MARIA SZYSZKOWSKA

[fr.wikipedia.org]

[www.szyszkowska.org]

[www.voltairenet.org]
avec une interview à la clef !

Quant à l’article il est paru sur un site « alternatif » le 19/10/06 dernier : [www.legrandsoir.info]

De même que sur le site de ATTAC :
[www.france.attac.org]

Dans Courrier International, elle est citée comme «la madone des gays polonais » : [www.courrierinternational.com]

Etc., etc., etc.


Maintenant que les présentations sont faites hot smiley
on sera un peu moins surpris du ton et de l'orientation de l'article Hein


...............

http://www.klub-beskid.com/ibergeur/Upload/images/sonnezzjz.jpg

Re: La condition des femmes
Posté par: boguslawska alicja (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 21:02

Ce n'est pas en passant au crible sa fiche d'"identité" que son analyse ne tient pas la route.
Comme dirait Tadek, ce ne sont que les hommes qui réfléchissent par le gland.


Re: La condition des femmes
Posté par: Oeil cyclonique ! (IP Loggée)
Date: 16 novembre, 2006 21:24

boguslawska alicja Ecrivait:
-------------------------------------------------------

> Comme dirait Tadek, ce ne sont que les hommes qui
> réfléchissent par le gland.
>
>
Pardon ?Hein
Tadek écrivait une blague humoristique .
Il faut différencier humour et réalité .
Vous faut-il un cours de biologie ?
Et ceux qui n'ont pas de gland comment vont-ils pour réfléchir ?
Je m'arrête là ...ça commence à dégénérer !


POLOGNE • Nous ne sommes pas des poules pondeuses !
Posté par: alain (IP Loggée)
Date: 17 novembre, 2006 09:22

Les cléricaux veulent durcir la loi sur l’avortement, déjà très restrictive. Une journaliste de Przekroj appelle les femmes à se rebeller contre leur condition exclusive de “mères polonaises”.

[www.przekroj.pl]


Si tout n'est pas noir, ce n'est pas si rose pour les femmes polonaises...

Re: POLOGNE • Nous ne sommes pas des poules pondeuses !
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 17 novembre, 2006 09:55

Entre la loi et le respect de la loi il y a une marge, en France aussi on fait des tas de lois qui ne sont jamais appliquées.

Il est sur que ces lois sont des restrictions morales et physiques, mais elles sont largements contournées, sauf il est vrai par les plus faibles et les plus démunies.

Les arguments du gouvernement en place et sa lutte est le fruit peut être d'une vision particulière de la droite catholique polonaise, justifiée à leur yeux ou non. Mais dans l'europe ouverte d'aujourd'hui, ou un billet pour Barcelone ou Londres coute presque moins qu'un PKP pour Zakopane, c'est à mon avis un combat d'arrière garde.
Ce combat est il justifié ?
Que revele cette volonté d'endiguer le flot du "type de société sans dieu" de l'ouest ?
C'est un débat ou l'on trouvera, des peurs, de l'hypocrisie, de l'oportunisme, de la croyance, du désir d'évoluer, de rattrapper le temps perdu, etc.


Les femmes polonaises ont eu le droit de vote en 1918 (1945 en France), ont participé à la guerre contre les bolchéviques, contre les Allemands, se sont illustrés dans tous les domaines possibles.
Je pense que les femmes polonaises ont pour seules limites dans la société polonaise, que celles qu'elles s'imposent.

Pour rappel en France les femmes sont majoritaires parmis les plus démunis, principalement les "smic" seules avec enfants.


Re: POLOGNE • Nous ne sommes pas des poules pondeuses !
Posté par: Oeil cyclonique ! (IP Loggée)
Date: 17 novembre, 2006 13:35

René Ecrivait:
-------------------------------------------------------
>
> Je pense que les femmes polonaises ont pour seules
> limites dans la société polonaise, que celles
> qu'elles s'imposent.
>

Je ne comprends pas très bien votre phrase .
Pouvez-vous argumenter , s.v.p ?

Re: POLOGNE • Nous ne sommes pas des poules pondeuses !
Posté par: Stéphane (IP Loggée)
Date: 17 novembre, 2006 14:07

alain Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> Les cléricaux veulent durcir la loi

Tiens, il me semblait que dans une démocratie, c'était les députés qui faisait les lois. Veut tu insinuer ici que la Pologne n'est pas une démocratie ?

Re: POLOGNE • Nous ne sommes pas des poules pondeuses !
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 17 novembre, 2006 14:13

Je pense qu'aucun obstacle ne s'oppose à ce qu'une femme veut réaliser si elle en a la volonté et les moyens.
Ce n'est pas la société avec ses règles et lui qui s'opposera à son projet.

Eventuellement on pourra tenter de lui imposer certains choix contraignants, mais rien n'est insurmontable.

Re: POLOGNE • Nous ne sommes pas des poules pondeuses !
Posté par: René (IP Loggée)
Date: 17 novembre, 2006 14:13

Je pense qu'aucun obstacle ne s'oppose à ce qu'une femme veut réaliser si elle en a la volonté et les moyens.
Ce n'est pas la société avec ses règles et lois qui s'opposera à son projet.

Eventuellement on pourra tenter de lui imposer certains choix contraignants, mais rien n'est insurmontable.

Re: POLOGNE • Nous ne sommes pas des poules pondeuses !
Posté par: alain (IP Loggée)
Date: 17 novembre, 2006 14:36

Stéphane Ecrivait:
-------------------------------------------------------
> alain Ecrivait:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Les cléricaux veulent durcir la loi
>
> Tiens, il me semblait que dans une démocratie,
> c'était les députés qui faisait les lois. Veut tu
> insinuer ici que la Pologne n'est pas une
> démocratie ?


Faut varier son vocabulaire de temps en temps, tu aurais préféré que je dise des "députés catholiques ultra-conservateurs"???? (membres d'un parti qui a reçu une déculottée comme prévu dimanche)

Il y a une volonté de changer la loi même si il y a peu de chances que la loi passe.
Qu'est ce que tu peux être formaliste quand tu en as envie , szef.

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