eric_visentin Ecrivait:
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> Je n'ai jamais cherché à "simplifier" l'Ukraine.
> Je suis certain que l'on peut la diviser en autant
> de provinces culturelles que possible, cependant
> de nos jours il apparait que politiquement elle
> est coupée en deux.
Politiquement, Je rappelle que Ianoukouvitch, premier ministre issu du parti "Nos Régions" étiqueté de russophile (et non pas russe !) représente environ un tiers des électeurs (qui ne sont pas tous russophiles !). Un tiers, ce n'est pas la moitié et c'est deux fois plus que ceux qui se réclament de la nationalité russe !
La majorité qu'il a acquise est due à la participation à son gouvernement des partis communistes (très minoritaires) et socialistes (aujourd'hui laminés et qui ne serait plus représenté au parlement lors d'élections éventuelles : d'après des sondages récents, il n'atteindrait même plus les 3% des voix).
> L'hypothèse de la scission de l'Ukraine est
> d'ailleurs réhulièrement chuchotée par certains
> médias dont RIA Novosti, même si elle parait
> improbable.
Pas étonnant ! RIA NOVOSTI est une agence de presse russe !!!
Elle ne cesse de donner écho aux résolutions votées par la Douma (parlement) russe qui "prennent des décisions sur le futur de l'Ukraine" comme s'il s'agissait de leur pays. Ce qui confirme que les dirigeants et politiciens russes n'envisagent l'Ukraine que comme une annexe perdue de la grande et sainte Russie, présente et passée !!!!!
> Quand à la Tchécoslovaquie, je n'ai jamais cherché
> à faire le moindre parallèle entre les deux cas,
> si ce n'est de démontrer qu'une scission pacifique
> est possible.
> (la Tchécoslovaquie s'étant divisée à peu près en
> même temps que les premiers conflits en
> Yougoslavie, tout le monde craignait le pire à
> l'époque)
J'insiste. La séparation n'est la conséquence que de l'action de poliques nationaliste slovaque "humiliés" par le "dirigisme" tchèque. Les choses se sont effectivement passées en douceur, d'ou le nom de séparation de velours. En fait tout le monde était satisfait à cette époque : les nationaliste slovaques obtenaient une indépendance désirée tandis que certains politiciens et hommes d'affaires tchèques "se débarassaient" d'une région "arriérée" qui leur semblait un frein au dynamisme économique de leur propre région.
Aujourd'hui, nombre d'hommes politiques et d'économistes estiment que les problèmes auraient pu être résolus d'une autre manière ... et que la séparation a été une mesure radicale non nécessaire.
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