Daria,
tu peux lire cet article venant du site du conseil des ministres:
[
www.belgium.be]
En voici un extrait:
"2. La problématique des peines d'emprisonnement de moins de 6 mois On doit donner au juge pénal la possibilité de prononcer des peines qui vont effectivement être mises à exécution. Il paraît cohérent de remplacer les peines de prison de moins de 6 mois par des mesures effectives : les peines d'amende et de travail. La peine privative de liberté est maintenue pour les infractions les plus graves.
3. Autoriser la modification de peines privatives de liberté de moins d'un an La personne condamnée à une peine privative de liberté de moins d'un an pourra saisir d'initiative le Tribunal pour qu'il puisse accorder une modalité particulière d'exécution de la peine, compte tenu de sa situation professionnelle, familiale ou sociale. Le Tribunal de l'application des peines pourra alors, le cas échéant, modifier la nature de la peine, au regard des objectifs de réparation et de réinsertion de la justice pénale. "
En pratique, le juge utilise toujours cette possibilité qui lui est offerte.
L'idée sous-jacente pour commuer la peine est aussi notée dans le texte:
"En outre, les conséquences de courtes peines d'emprisonnement sont particulièrement néfastes : le temps est trop court pour penser à un véritable accompagnement du détenu et ce dernier est coupé de son milieu professionnel, social et familial. On met le détenu dans une situation précaire à sa sortie de prison."
Tout est dit!
la notion de protection sociale du condamné est plus importante que la notion de réparation de la peine.
ET il n'y a même pas une "obligation" d'exprimer un "excuse" quelconque envers la victime.
Si ce système diminuait au moins la délinquance, j'y adhérerais, mais ce n'est pas le cas car on voit que le nombre de délis augmente et les prison continue à se remplir, mais pour des condamnés de peines plus lourdes.