"Il ne faudrait pas que Schengen creuse le fossé entre nous et nos voisins. Il ne s'agit pas de construire un mur", s'inquiète Boguslaw Kochanowicz, commandant des garde-frontières du secteur de Stuposiany, au sud-est de la Pologne.
Pour prix de leur entrée dans Schengen, les Polonais ont dû accepter de prendre des mesures drastiques à leurs frontières avec l'Ukraine, la Biélorussie et l'enclave russe de Kaliningrad, devenues depuis 2004 frontières extérieures de l'Union européenne. Les voisins orientaux vont être obligés, à partir du 21 décembre, de payer au prix fort leur sésame vers la Pologne (visa Schengen à 60 euros pour les Biélorusses, 35 euros pour les Ukrainiens et les Russes).
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