comète a écrit:
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les nazis
> installaient dans les esprits des habitants de
> ces bourgades la preuve que "judaïsme =
> judéo-communisme".

Les nazis ont généralisé cet fait mais je ne pense pas qu'ils l'ont inventé.
Au départ, il ne faut pas nier que nombreux sont les juifs qui ont soutenu la révolution russe.
Nombreux sont ceux qui ont fait parti de l'internationale ouvrière, et plus tard de l'Internationale ouvrière socialiste ou de l'internationale communiste. Mais nous sommes bien avant la guerre, et il n'y a pas que les juifs pour s'engager sur cette route et en plus cela ne concerne pratiquement que les milieux intellectuels.
Je pense que c'est cet engagement qui sera récupéré, généralisé et qui servira d'instrument par la machine allemande.
Les juifs se trouvaient donc coincé à l'arrivée de la guerre, entre les Allemands, et les Soviétiques. Il ne faut pas oublier que Staline avait déjà commencé son épuration et que les juifs étaient là aussi en première ligne.

1945, les Allemands évacuent une partie des camps d'Auschwitz face à l'avancée de l'Armée Rouge. C'est les marches de la mort. Un convoi arrive à Buchenwald. Il est composé presque uniquement de juifs et ils sont installés au petit camp. L'état d'épuisement est à son maximum, nombreux sont ceux qui sont mort en route
On aurait pu penser que l'arrivée de ce convoi allait provoquer une aide et de la compassion parmi la population du camp surtout que Buchenwald n'était pas le camp où les conditions étaient les plus difficiles.
Que nenni !!!
Ils n'ont été qu'une petite minorité à essayer dans des conditions extrêmes, de venir en aide aux déportés d'Auschwitz. Pourtant en 45, la direction administrative du camp est communiste et française dans sa majorité.
Mais pas de jugement hâtif contrairement à Gross. Les raisons sont multiples. Elles vont du simple antisémitisme à une défense d'intérêts politiques et aussi de l'estomac. Venir en aide à un juif, c'est se priver d'un bout de pain pour soi-même.
Beau sujet de réflexion sur une situation donnée et sur une généralisation qui pourrait être faite de cet évènement dramatique.

Vis à vis des polonais, il y a la même démarche, en 1920 pendant la marche de l'armée bolchévique sur Varsovie par le Nord et Vilnius et par le sud et Lwow.

Il y a une image d'épinal du jeune juif des confins qui s'engage dans l'armée rouge, pour ecraser la réaction les blanc polonais, les "Pan".
Les propos à l'encontre des catholiques polonais ont violents, lire par exemple "cavalier rouge" d'Isaac babel. Dans les nouvelles "le retre" et "le fils du retre", on trouve les deux visions, le fils jeune qui poursuit le rêve communiste d'un jeune juif et la vision du père "vieux retre" d'une secte hassidique, sectes nombreuses et deviantes, qui bien que heureux d'être débarassé des polonais doute de l'avenir, et preferait que son fils unique ne se mele pas de ça.
L'archétype de l'intelectule juif communiste autoritaire et sans pitié est Zinoviev (Ovsel Gershon Aronov Radomyslsky).

Le responsable et conseiller des questions concernant la Pologne auprès de Lenine en 1920, est aussi un juif polonais Karol Radek (Karol Sobelsohn) Luksembourgiste, il est contre l'indépendance et soutient la lutte de l'armée rouge en 1919 contre l'armée polonaise. Les polonais le déteste plus que les russes et aimeraient le tenir pour le pendre.

Tous ces hauts personnages bien que minoritaire parmis les juifs, cimentent une vision.

Voir aussi, dans les carnets du général De Gaulle, le nettoyage politique des villages dans la poursuite de l'armée bolchéviques en 1920.

On se demande pourquoi la presse réserve ses gros titres pour ce genre de littérature de gare, mais se garde bien de médiatiser "An eye for an eye" de John Sack ou d'évoque quelques noms gênants, comme ceux de "Solomon Morel" et "HEena Wolinska", ou encore de parler du Camp de concentration israélo-marxiste de Zgoda ?

C'est sûr que les pamphlets entièrement à charge ne sont généralement défendus que par le même biais : celui qui incite à la repentance éternelle. Un "antisémite" présumé sera toujours plus "coupable" qu'un israélite poursuivi pour crimes contre l'humanité par la Pologne (et réfugié... à Tel-Aviv ! [pl.wikipedia.org])

PS: Pour ce qui est de la parenthèse sur la judéité de Lénine, celle-ci ne fait pas grand doute: [img140.imageshack.us] (Léon Leneman étant une source fiable).

Bleble a écrit:
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> On se demande pourquoi la presse réserve ses gros
> titres pour ce genre de littérature de gare, mais
> se garde bien de médiatiser "An eye for an eye"
> de John Sack ou d'évoque quelques noms gênants,
> comme ceux de "Solomon Morel" et "HEena Wolinska",
> ou encore de parler du Camp de concentration
> israélo-marxiste de Zgoda ?
>

Il ne faut pas non plus tout mélanger. Une personne ne fait pas toute une population

Stéphane a écrit:
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>
> Il ne faut pas non plus tout mélanger. Une
> personne ne fait pas toute une population


Evidemment. Mais le cas de Morel me semble particulièrement significatif: ceux qui ont refusé son extradition sont ceux qui débusquent les "antisémites".

Bleble a écrit:
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> Evidemment. Mais le cas de Morel me semble
> particulièrement significatif: ceux qui ont
> refusé son extradition sont ceux qui débusquent
> les "antisémites".

Autre époque, autre mœurs, les sujet sont différents et ne sont pas comparable.
L'on ne va pas mélanger les crimes communistes d'après guerre avec la shoah.