et ce n'est pas celui que vous croyez !

[fr.news.yahoo.com]

Une discution (en français) s'est dévelopée sur le terme polonais, équivalent du "Casse-toi, pauvre con" cité dans l'article au-dessus, dans une rubrique "Mówmy po polsku : Mówmy po francusku : Spieprzaj dziadu".

Bonne lecture !

Bonsoir Eric,
T"as été plus rapide que moi.
C'est l'apanage de la jeunesse.

C'est peut etre par rapport à leur taille ?? humouuuuuur !!

S'il est battu au prochaine election présidentielle, ce qui n'est pas sur avec la versatilité de l'electorat, la qualité de la campagne de communication et des supports, ainsi que l'eventualité d'un retournement de conjoncture economique qui serait mis à son crédit, malgré lui.

Donc s'il est battu, on a déjà le titre des manchettes de journaux, itou pour Kaczynski.

René a écrit:
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> que l'eventualité d'un retournement de
> conjoncture economique qui serait mis à son
> crédit, malgré lui.
>
Malgré lui, grâce à lui...Ce genre de formule, c'est comme avec la taille du balayeur des chiottes, ça peut se retourner aussi facilement que le verre à moitié plein ou à moitié vide.

> Donc s'il est battu, on a déjà le titre des
> manchettes de journaux, itou pour Kaczynski.

Chacun se prépare à sa façon. Mais si on a bien écouté ce que disaitt le petit S.,ce que j'ai fait avec attention et sans sectarisme, comme pour les autres candidats un peu sérieux en 2007, il n'a jamais dit qu'il prévoyait de rempiler et que ça lui suffirait pour son petit amour-propre d'avoir un peu balayé les écuries d'Augias. Cette modestie m'avait semblé tout à fait honorable.

je ne pense pas que ce sont sont ses attitudes qui liu feront perdre les elections, les francais ont plutot approuvé sa réponse d'"homme" face à une insulte........le parlé vrai etc....

Lorsqu'on a des enfants jeunes, on a tendance à emprunter leur langage ;

J'ai entendu A+ , c'est quoi ?

jean

Je n'y crois pas beaucoup, que peut il bien faire après, c'est le coup du discours du type qui dit qu'il est la seulement pour bien faire son boulot et qu'il ne demande rien d'autre. C'est un argument vieux comme le monde.
Le pouvoir quand on l'a on s'y accroche, coute que coute, malade, vieux dans la défaite militaire, tout plutôt que de se retrouver à l'ile de Ré.

Il faut croire alors que la politesse se perd ainsi que le sang froid.
Quel exemple.

Notre bon président qui est si religieux (de quel religion au fait ?), qui consulte ses SMS pendant que le pape parle, est il aller se confesser de sa grossiereté ?

René a écrit:
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que peut il bien faire
> après,

Après,il peut "faire avocat", comme actuellement il "fait président" pour gagner sa croûte, a dit N. Sarkozy, il y a quelques temps.

L'emploi de ce "faire" au lieu d'"ëtre" président lui a été beaucoup reproché depuis samedi par la bande à Fabius-Hollande, qui lui donne des leçons de langue française et de dignité présidentielle, d'après des bidules qui courent sur le Net. Il paraît que l'emploi de cette formule prouve que Sarkozy est inapte à être président.

Mais, en attendant, en choisissant d'employer ce genre de mots pour parler de son mandat actuel, Sarkozy travaille habilement à installer l'idée qu'il n'a pas besoin des leçons de démocratie de toute la bande d'Enarques "option socialisme" qui s'épuisent à se bouffer entre eux pour savoir qui va s'asseoir le fauteuil présidentiel.

Ben, on verra bien si la gauche arrive à être intelligente et crédible. Pour l'instant, ce n'est toujours pas le cas.

Que la gauche soit devenu la plus bête du monde, ce que l'on reprochait avant à la droite, n'empeche pas que la gestion sarkozyste (si on peut appeler ça une gestion) me fait penser à une colonne qui avance en accordéon, l'avant s'arrete, l'arrière percute l'avant, l'avant accelere, la colonne se distant à l'infini.

La difference entre nos points de vue, c'est que je n'ai pas de parti-pris entre l'incompétence (supposée de Ségolène, procès fait par les princes méprisants de la république, Copé, Devedjan, bien aidé par la gauche) de gauche et l'incompétence de droite.

Quand à croire que Sarko pourra retourner dans l'ombre, sauf s'il est liquide du cerveau comme Chirac et Giscard (qui sont quand même au conseil constitutionnel) je pense que vous vous trompez bien sur la nature des hommes.
Ceux qui sont la pour servir et que moi j'appelle homme d'état contrairement à un homme politique ne peuvent emerger que dans des grandes crises internationales, ceux qui dirigent en temps de paix sont des tacticiens politiques dont le but est d'arriver en haut et de s'y maintenir et non pas de servir. Il n'y a qu'à voir la déroute des déutés de la 3ème république en juin 1940 qui pour fuir leurs responsabilités dans la défaite abandonne les pleins pouvoir à Pétain, et bien il n'auront pas d'état d'âmes à revenir en 1945, Sarkozy est de cette trempe, mais en plus il a un problème comportemental (on dit de lui que a phrase préférée est "je les ai nické", son dérapage du salon de l'agriculture est en fait le vrai reflet de sa personnalité, un individu dont le mal être ressort par une aggressivité verbale qui renvoi à une envie de violence, d'agitation nerveuse, bref un déséquilibre profond. On pourrait comme nous sommes dans un forum franco-polonais, renvoyer à la dérive verbale de Pilsudski entre 1926 et 1935. Une torture interne et une volonté de controler et de dictature quasi maladive, la violence des mots remplace la police politique ou la lettre de cachet.

Personnellement, je préfère attendre quelques années pour porter un jugement définitif sur la façon d'agir de Sarkozy. Pour l'instant, la façon dont il s'y prend pour gouverner surprend beaucoup parce qu'elle est nouvelle.

Mais je ne fais pas non plus partie des gens qui pensent que Ségolène Royal est incompétente, bien que pendant sa campagne électorale je voyais surtout des incohérences. Les info qui sont venues après sa défaite m'ont plutôt amenée à penser : "chapeau, quel courage!".

Pour le jugement sur Pilsudzki, ce que disent actuellement les historiens polonais oblige à nuancer beaucoup l'image qui en a été présentée jusqu'ici,image élaborée surtout par ses opposants.qu'ils aient été historiens à la mode PRL ou partisans de Sikorski.

Effectivement on ne peut pas expliquer, ou du moins essayer, le comportement verbal de Pilsudski en 5 lignes, après comme toujours, Pilsudski est peu un intouchable et le personnage tient du sacré pour la nation polonaise pas pour l'église polonaise, cetains témoignages de ses partisans quand même décrivent le caractère plus que cru de ses colères.
Dans ses mémoires il se décrit lui même comme un homme torturé par les choix qui s'offrent à lui, de la torture à la souffrance en passant par la volonté de suprématie, cela fait beaucoup contre l'équilibre d'un seul individu.

Pour Sarko, pas de jugement définitif, mais pas non plus beaucoup d'attentes. Il doit accompagner un changement qui se fait avec ou sans lui, un peu comme un guide touristique dans un autobus, sans on comprend un peu moins mais on voit quand même le paysage. Il est là pour nous pimenter la visite d'anecdote et nous présenter l'histoire officiel.

A signaler: j'ai vu il y a quelques jours le film de Jerzy Kawalerowicz intitulé: Smierc prezydenta. Ce film relate les modalités de l'élection de Gabriel Narutowicz et ce qui a suivi jusqu'à son assassinat. Dommage, pour l'instant il n'y a pas de DVD, mais dés qu'il sortira je vous le recommande chaudement.
Excellent pour mesurer la tâche titanesque que Pilsudzki a prise sur son dos en 1926. Personnellement, je comprends qu'il ait été torturé: il y avait de quoi, compte-tenu du grand bordel à gérer qu'était cette République renaissante.

C'est vrai qu'il avait très affecté par la mort de Narutowicz, je retiens le titre.

bonjour


René a écrit:
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> C'est vrai qu'il avait très affecté par la mort
> de Narutowicz,

il a même démissionné pour protester contre la mort de narutowicz, ce qui démontre une grandeur d'âme immense.
maintenant comparer zarkozy a pilsudski(même sur le plan verbal) est quand même osé.
nous avons affaire a deux hommes différents.

pilsudski on connaît son bilan. faire revivre une nation disparu depuis 150 ans.

personnellement j'ai beaucoup d'admiration pour pilsudski.

Oui la comprason était osé, mais juste sur le plan même pas verbal car lui au moins ecrivait ces discours (plus des livres), juste sur l'enervement et la perte de controle par l'injure.

C'est un personnage mithyque donc dur à juger, tant d'affectif inconscient mette un frein à une vision sereine de son bilan.

jean-pierre31 a écrit:
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>
> personnellement j'ai beaucoup d'admiration pour
> pilsudski.

Moi aussi. Mais je n'ai pas de mérite à ça, car dans ma famille il y avait une longue tradition de soutien à Pilsudzki: un grand-oncle paysan autodidacte, organisateur des Légions dans sa région, devenu député de 1918 à 1930, à l'origine dans le parti PSL "Wyzwolenie" qui a proposé la candidature de Narutowicz. Alors, à la longue,en lisant beaucoup de choses venant d'horizons politiques très variés, qui traînaient dans la bibliothèque familiale, j'ai fini par contracter le virus .

René a écrit:
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> Oui la comprason était osé, mais juste sur le
> plan même pas verbal car lui au moins ecrivait
> ces discours (plus des livres), juste sur
> l'enervement et la perte de controle par
> l'injure

Si on regarde bien la vidéo, il est tout à fait visible que Sarkozy n'a pas perdu le contrôle de lui-même par énervement. Il n'a pas haussé la voix et a continué à sourire tout fait normalement après avoir répété "casse -toi", comme si rien ne s'était passé. Je pense qu'il a tout simplement oublié qu'il était en représentation théâtrale et que des caméras le suivaient seconde par seconde en saisissant tout ce qui se passait, même dans la cohue.

Bêtise de jeunesse qui a été bien exploitée, tout comme a été exploiteé la fameuse racaille et le karcher. A mon avis, il s'en souviendra. Par contre, je serais étonnée qu'il renonce à avoir des "initiatives" qui provoquent le débat public. A mon avis, il s'agit plutôt d'une stratégie de communication tout à fait consciente. Mais là, c'est la suite des événements qui infirmera ou confirmera mon hypothèse.