La participation est faible. C'est une grosse sanction pour la gauche qui a appelé à voter massivement pour sanctionner la droite.

A sanction sanction et demi!

Ah oui, je me souviens des paroles du grand devin: le PS est mort :-)))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))

Oui oui c'est ca, et les grandes villes passent à droire, victoire de la droite .....

Tomasz a écrit:
-------------------------------------------------------
> Ah oui, je me souviens des paroles du grand devin:
> le PS est mort
> :-))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))
> )))))))))))))))))))))

Moi je verrai aux prochaines présidentielles. Cela donne quatre ans pour la préparation de la résurrection et de toutes façons un bilan de 10 ans de nullité, de 2002 à 2012. En attendant, élire un maire, ça ne mange pas de pain et l'espoir fait vivre.

Allez, c'est un peu plus serieux que les affabulations d'un petit chef, puisque ca vient de Reuters et de Coppé ( grand communiste non ?? :-))

PARIS (Reuters) - La droite, dont l'appel à la mobilisation n'a pas été entendu, n'a pu ralentir la marche victorieuse de la gauche au second tour des élections municipales et cantonales qui, au vu des premières estimations, donne Caen, Amiens et Reims à l'opposition.

(publicité)
"Ce soir est un soir de défaite", a résumé Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, sur TF1.

Après une abstention supérieure à 33% au premier tour, la participation est restée faible au second tour, malgré les invites appuyées de la droite, qui espérait limiter les dégâts, et de la gauche, qui comptait accentuer son avantage.

Le taux d'abstention s'établirait autour de 35%, selon les instituts de sondage. La participation avait atteint 69,2% au second tour aux municipales de 2001.

La gauche est créditée à l'échelle nationale de 49,5% des suffrages contre 47,5% à la droite, soit un rééquilibrage par rapport à 2001, selon CSA-Dexia dans une enquête effectuée dimanche dans les communes de plus de 3.500 habitants.

Le suspense demeurait à Marseille, Strasbourg - quasi promise à la gauche - et Toulouse, des villes devenues des enjeux nationaux dans un scrutin dont l'opposition entend faire un vote sanction à l'encontre du président Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.

Si Marseille et Toulouse - ou l'une des deux - venaient à basculer dans l'opposition, la défaite annoncée serait une débâcle hautement symbolique pour la droite, dépossédée de bastions historiques.

A Périgueux (Dordogne), le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, maire sortant, serait battu à quelques voix près, selon des estimations Ipsos-Dell et TNS-Sofres, qui invitent à la prudence.

A Pau (Pyrénées-Atlantiques), François Bayrou serait également battu, avec un faible écart, par la socialiste Martine Lignières-Cassou. Le président du MoDem jouait dans la ville d'Henri IV une part de son avenir politique et de ses ambitions élyséennes pour 2012.

A Metz, le socialiste Dominique Gros serait élu avec quelque 50% des suffrages aux dépens du maire sortant (divers droite) Jean-Marie Rausch, qui dirigeait la ville depuis 1971, selon des résultats partiels.

Tomasz a écrit:
-------------------------------------------------------
> Ah oui, je me souviens des paroles du grand devin:
> le PS est mort
> :-))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))
> )))))))))))))))))))))


Rien ne change pour les 3 plus grandes villes de France. Paris, Lyon et Marseille.

Je pense même que si le PS s'était abstenu de ses imbécilités habituelles et de vouloir récupérer ce qui ne doit pas l'être, une ville comme Lyon pouvait faire le grand chelem.

Maintenant, ce n'est pas un hasard si la gauche perd toute les élections nationales.
Bonne nouvelle, Calais a été libéré ...

Tomasz a écrit:
-------------------------------------------------------
> Allez, c'est un peu plus serieux que les
> affabulations d'un petit chef, puisque ca vient de
> Reuters et de Coppé ( grand communiste non ??
> :-))

On arrive à se demander pourquoi tous ces imbéciles d'électeurs n'ont pas voté pour Royal lors de l'élection présidentielle. Il est vrai qu'entre donner les clés d'une mairie et donner les clés de la France, ce n'est pas la même chose. Les Français sont lucides sur ce point.

Maintenant le match qui passionne la gauche. Qui va prendre la tête du PS ?

Question cruciale, car si un jour la gauche veut gagner une élection importante, il lui faut quelqu'un de sérieux.

Alors qui ?

Un qui au moins sait compter ?

Celui qui a fait remarquer (une des seules remarques originales de la soirée...), qu'entre être réélu dans son petit village de province avec 500 voix au total et être élu dans une très grande ville de province avec quelques milliers de voix d'avance, l'effort et le nombre de bulletins n'étaient pas les mêmes...

Le PS se pose des questions, une des dernières en date est que les eventuels candidats du PS aux elections presidentielles sont de la droite du PS (la on est presque au centre) et que le programme qu'on leur prépare est situé à gauche du PS, ils ont donc du mal à le porter (pas convaincu ?). L'idée serait de faire un programme de droite du PS, qui porterait tout le PS, les gens de gauche du Modem et de l'ex UDF.

Moi je pense qu'ils vont avoir du mal à trouver des idées, parce qu'avec le populisme attrape couillon de l'UMP à la mode Sarkozy et les idées de droite partagées par tous les ténors enarques du PS. On ne va plus bien se situer.
Hier soir j'ai écouté, palme de l'hypocrisie à Fillon, un modèle de langue de bois, bien écrit, bien dit, une vrai réussite dans le style discours politique partisan et non constructif, une allocution de cadre dans un séminaire de vendeur.Il nous prend pour des cons.

"Les français nous ont dit", c'était le refrain hier.
Molessse d'un coté (PS, les ténors ont fatigués) et mauvaise fois aggressive (UMP), chacun essayant de retourner les arguments à son avantage qui à mentir ehontement.
A noter belle victoire de Voynet à Montreuil, ce qui signifie que les bobos commencent à pousser dehors les populations africaines pauvres, a cause du prix du m2.

René a écrit:
-------------------------------------------------------

> Moi je pense qu'ils vont avoir du mal à trouver
> des idées,


Ils n'ont plus d'idées depuis longtemps. On a vu à la présidentielle et maintenant. A part il faut sanctionner, il ne savent plus quoi dire.
De toute façon, ils vont dire quoi ? La plupart, ils sortent tous du même moule que se soit à droite ou à gauche. Je me demande même si à la fin des études, ils ne plouffent pas pour savoir dans quel parti ils vont s'inscrire.



> Hier soir j'ai écouté, palme de l'hypocrisie à
> Fillon, un modèle de langue de bois, bien écrit,
> bien dit, une vrai réussite dans le style
> discours politique partisan et non constructif,
> une allocution de cadre dans un séminaire de
> vendeur.Il nous prend pour des cons.


Fillon est resté dans le style traditionnelle du premier ministre français un soir d'élection locale. Il allait dire quoi à ton avis ?
Entre nous, les autres n'étaient pas mieux.

monique (91) a écrit:
-------------------------------------------------------

> Celui qui a fait remarquer (une des seules
> remarques originales de la soirée...), qu'entre
> être réélu dans son petit village de province
> avec 500 voix au total et être élu dans une
> très grande ville de province avec quelques
> milliers de voix d'avance, l'effort et le nombre
> de bulletins n'étaient pas les mêmes...
>
>

C'était qui ? Au bout de 10 minutes, j'ai zappé, j'en avais marre d'entendre la même chose

Je n'ais pas dit qu'il était mieux, d'ailleurs mieux est ici à prendre au sens négatif, encore que cela depend de ce que l'on juge, dans son rôle il était bon mais c'est vraiment comme film un nanar de série B, avec dialogue ciselé, la perfection dans l'inutile.

Dans la famille bourrage de crane voici en chiffre le triomphe de la gauche en France en sachant que pour des municipales beaucoup de petits partis n'ont pas de listes et que le Modem est difficile à situer.

Le triomphe de la gauche, c'est 48,92% contre 47,47% à la droite. J'ai connu des triomphes plus d'étincelants !!!

Qui c'était ? t'aimerais pas...

c'est quelqu'un "qui a de l'expérience" (version positive) ou "plutôt périmé" (version négative)...

En effet, j'ai lu ce matin que la plus forte proportion d'abstentioniste se trouve dans la tranche de population gagnat moins de 1500 euros par mois et habitants des grandes villes.
Ces gens sont dégoutés et ne pensent pas que les politiques puissent arranger leurs problèmes, leur dernière desilusion a été l'élection de Sarko, élu d'après l'analyste non pas sur le pouvoir d'achat mais sur les thèmes volés au FN de l'identité nationale et de la sécurité, sujet délicats dans les banleux de nos grandes agglomérations.

Sarko depuis fait de la stratégie de salon, bacle l'international, et fait mumuse avec ses bons enemis du PS comme Le chien et le chat de la maison, on se court après toute la journée et le soir on dort collé serré.

René a écrit:
-------------------------------------------------------
> En effet, j'ai lu ce matin que la plus forte
> proportion d'abstentioniste se trouve dans la
> tranche de population gagnat moins de 1500 euros
> par mois et habitants des grandes villes.
> Ces gens sont dégoutés et ne pensent pas que les
> politiques puissent arranger leurs problèmes,


La droite n'a jamais été là pour défendre les pauvres, là il n'y a pas de surprise. Par contre quand on voit les énarques bobo du PS vouloir défendre la misère, c'est à se tordre de rire.
Il reste quoi à la sortie ? Rien. Le communisme est mort depuis longtemps. En France on ne le sait pas encore, mais un jour où l'autre le journal finira bien par arriver.
Quand au FN, il retourne à son point de départ d'avant 81, trainé en plus dans les abimes par l'age du capitaine.
En bref, il n'y a plus de joker, il n'y a plus personnes à part la résignation.

Il faut arreter avec "le PS n'a pas d'idées" c'est d'un ridicule et c'est surtout une idée reçue, un contre effort de reflexion et tomber dans une analyse grotesque et facile de ce parti que je connais Trés Trés bien.
D'abord, le programme présidentiel était COHERENT à l'inverse de Sarkozy qui a promit la lune, menti au peuple comme un arracheur de dents. Ce président du pouvoir d'achat qui balance 15 milliards aux familles les plus riches de France et annonce 3 mois aprés aux petites gens "qu'il ne va pas vider des caisses qui sont dejà vides" (dans ce cas, pourquoi avoir donné sans raison apparente tout ce fric à des gens qui en ont déjà trop, tellement trop qu'ils n'investissent d'ailleurs pas mais epargnent à tout va).
Ensuite, le PS n'a tellement pas d'idées qu'il y avait pas moins de 6 motions présentées au congrés du Mans en 2005 (auquel j'ai participé d'ailleurs).
Le problème du ps serait peut etre celui justement du trop de reflexion, trop de courants et de personnalités à l'inverse de l'UMP où 1 seul homme fait la pluie et le beau temps et où la reflexion se limite aux idioties de Guaino ou de Gueant.
La victoire de dimanche soir est BELLE : Caen (bastion de droite), Brest, Lyon, Paris, Toulouse (bastion de droite), Rennes, Lille, Strasbourg, Saint-Etienne, Narbonne, Lens, Metz, Toul, Reims, Nantes...SI CA C'EST PAS UNE VICTOIRE, IL FAUT QUOI ????

Karles a écrit:
-------------------------------------------------------
> Il faut arreter avec "le PS n'a pas d'idées"
> c'est d'un ridicule et c'est surtout une idée
> reçue, un contre effort de reflexion et tomber
> dans une analyse grotesque et facile de ce parti
> que je connais Trés Trés bien.


On est d'accord mais c'est quoi les idées ?



> La victoire de dimanche soir est BELLE : Caen
> (bastion de droite), Brest, Lyon, Paris, Toulouse
> (bastion de droite),


C'est une plaisanterie ? Paris était à gauche, Lyon était à Gauche !!! Les deux villes ne changent pas.
Marseille était à droite et reste à droite.
Quand à la participation elle a été minable, pas de quoi se réjouir de ça

Karles a écrit:
-------------------------------------------------------
> Il faut arreter avec "le PS n'a pas d'idées"
> c'est d'un ridicule


Au fait, l'idée est peut être de demander à Attali un rapport, (le même que Sarkozy) , rapport qui a été applaudi par l'ancienne candidate socialiste Ségolène Royal.