Extrait de 20 minutes en français


La colère monte en Pologne contre la loi anti-IVG. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Varsovie mercredi pour dénoncer un nouveau décès de femme enceinte, dont ils rendent responsable le texte contre l’avortement. Des manifestations similaires ont eu lieu dans cinquante villes et villages.

Dorota Lalik, 33 ans, est décédée le 24 mai dans un hôpital à Nowy Targ, dans le sud du pays. Elle y avait été admise trois jours auparavant alors qu’elle venait de perdre ses eaux. Elle est décédée d’une septicémie provoquée par la mort dans son ventre de son fœtus de 20 semaines, selon un communiqué de sa famille.
Une activiste condamnée pour avoir aidé à une IVG

« Les infirmières lui ont dit de se coucher les jambes par-dessus la tête pour récupérer les eaux », a déclaré son mari au quotidien Gazeta Wyborcza. « Personne n’a suggéré de provoquer une fausse couche pour sauver Dorota, puisque les chances de survie du bébé étaient réduites », a ajouté Marcin Lalik.

« Tout est politique quand vous êtes une femme en Pologne », a déploré une manifestante, Katarzyna Kotula, député de la Nouvelle Gauche. « En particulier si vous êtes une femme enceinte », a-t-elle ajouté. « En raison de décisions politiques, des femmes meurent dans les hôpitaux polonais ».

D’après un sondage réalisé début mars, 83,7 % des Polonais sont favorables à une libéralisation de la loi sur l’avortement. Seules 11,5 % des personnes interrogées voudraient maintenir le statut légal actuel. La Pologne, un pays de tradition catholique, disposait déjà de l’une des lois les plus restrictives d’Europe en matière d’avortements lorsque la Cour constitutionnelle s’est rangée l’an dernier du côté du gouvernement populiste-nationaliste en déclarant les interruptions de grossesse pour malformation fœtale « inconstitutionnelles ».


Lors d'une minute de silence à la Sejm, pour les femmes décédés par le fait de la grossesse, les 2 partis PIS droite cléricale et Konfederacja, Droite capitaliste sectaire, ont refusé de se lever.

René a écrit:
-------------------------------------------------------
> Extrait de 20 minutes en français
>
>
> La colère monte en Pologne contre la loi
> anti-IVG.


Elections, pièges à cons Comme par hasard des élections arrivent et avec, les idioties des journaliste français. La loi, c'est la même depuis 1993, une loi qui a fait consensus à l'époque et que personne a voulu modifier

Comble de l'ironie, l'état de droit bafoué en Pologne d'après l'UE,et bien c'est justement le Conseil constitutionnel qui a censuré un article de la loi de 93, censure demandé par un groupe polonais qui sauf erreur de ma part n'est pas le PiS ( si Andrzej me lit , il rectifiera )

Donc je ne vais pas rentrer dans ce débat stérile, il faut une loi pour changer une loi et il n'y a strictement aucune majorité et demain ça sera encore pire car ce genre d'articles mensongers ne font que faire monter les extrêmes.

L'UE ne veut pas de gouvernement de droite, ils n’auront qu'une coalition avec l’extrême droite

Sujet suivant

Au delà de la loi Stéphane, il y a quand même une personne qui est morte faute de soin approprié, lié à une menace de procès.
"Vous avez perdu les euax et bien lever les jambes en l'air, soit ca passe soit l'enfant meure d'une septicémie. Si j'ai bien compris il fallait attendre que le cœur du bébé s'arrête seul, c'est ce qui c'est produit, suivi du cœur de la mère.
Tu parles de 1993, mais PIS n'a eu de cesse de durcir la loi pour nelver les exceptions qui pouvaient être de nature médicale.
C'est quand même le dogme contre le bon sens
En être intelligent on ne peut que considère que c'est aussi électoraliste pour le partie qui insiste à durcir une loi, qui était suffisante pour le sujet en quetsion.

L'électoralisme sert dans les 2 sens, comme augmenter le 500+ à je ne sais plus 700+ avant les élections pour aller cher les votes de quelques demeurés qui vont faire des enfants pour 200 zl de plus par mois.

De fait ca laisse pensif sur la valeur politique du vote

René a écrit:
-------------------------------------------------------
> Au delà de la loi Stéphane, il y a quand même
> une personne qui est morte faute de soin
> approprié,


Je ne me prononce pas sur le fond du problème, juste sur le fait qu'une nouvelle loi est impossible actuellement a mettre en place

Oui au dela de l loi c est aussi une question de mentalité, je suis en ce moment a Lodz, et se replonger dans le quotidien polonais eclaire des comportements que l on oublie en France, quand on est pas aller en Pologne depuis longtemps

Ce n'est même pas une question de mentalité mais une question de constitution donc de fonctionnement politique d'une nation.

En tant que Français, on ne sais pas ce qu'est une proportionnelle intégrale, au pays du 49/3 , on imagine difficilement qu'un autre pays puisse discuter d'une loi pendant des années sans aboutir

L'opposition actuelle ( donc Tusk car c'est celui qui hurle le plus fort ) a été au pouvoir et n'a jamais tenté de modifier cette loi
Il me semble que à cette époque le Président polonais était Lech Walesa mais beau coup l'on oublié

Oui tu as raison, et la comparaison est juste entre une discussion dans le cadre de l'assemblée, et la comparaison avec le bonapartisme juridique qu'est le régime de la France

La mort de cette femme était due à la faute des médecins et non à la loi.

L'enquête n'est pas fini, on verra qui est coupable

La loi este claire : chaque femme en Pologne a le droit d'avoir un avortement, en cas de danger pour sa vie ou sa santé.

Mais l'opposition cherche à utiliser tout ce qu'on peut pour critiquer le gouvernement actuel.


Dommage qu'on repète la désinformation de gauche polonaise sur ce phorum

Andrzej a écrit:
-------------------------------------------------------

>
> Dommage qu'on repète la désinformation de gauche
> polonaise sur ce phorum


Et heureusement que tu es là pour donner une autre info

Il ne s'agit pas de fausses informations ou de bonnes informations, juste que le sujet est complexe, entre ce qui est autorisé ou interdit et ce qui est autorisé et pas fait pour des raisons diverses. Ce que l'on entend, en France et en Pologne, c'est que les médecins peuvent éventuellement se poser des questions sur le cadre et de fait hésiter. Sans parler de ceux qui sont contre l'avortement et de fait n'avorteront pas, sauf éventuellement en dernier lieu, si la vie de la mère est en danger, mais la aussi encore faut il que ce ne soit pas trop tard. Comme pour tout sujet en limite du droit et de la médecine, si on est pas expert, on eut penser en fonction de ce qu'on l'on lit.

René a écrit:
-------------------------------------------------------
> Il ne s'agit pas de fausses informations ou de
> bonnes informations, juste que le sujet est
> complexe, entre ce qui est autorisé ou interdit

Ce qui chagrine c'est surtout que ce sujet revient à chaque fois qu'il y a des élections et qu'ensuite, cela ne concerne pas les autres pays, ça ne regarde que les Polonais qui en plus ne peuvent pas trouver de majorité pour un texte vois même pas de majorité du tout si on en croit les derniers sondages.

La presse francophone ferait mieux de s'occuper de ce qui se passe en France, car à part le retour du Tour de France sur le Puys de Dômes, je ne vois pas grand chose d’intéressant

L'hopital a publié une déclaration

Citation:

En raison du contenu de la législation en vigueur, la Direction de l'hôpital ne peut pas publier des informations sur les détails du traitement de la patiente et ne peut donc pas réfuter les nombreuses allégations fausses qui apparaissent dans l'espace public.
La direction de l'hôpital, autant qu'elle est impliquée dans l'élucidation complète de l'affaire, sera impliquée dans la protection de la réputation de l'hôpital, et dans la lutte contre le journalisme malhonnête et peu fiable, dont le but est de mentir et tromper le public. Des poursuites judiciaires appropriées seront engagées pour tout "reportage médiatique" qui nuit à la réputation de l'hôpital.

Le texte complet en polonais : [podhale24.pl]

Un article qui ne coute rien, on va entrer dans une bataille d'expert pour accuser ou dédouaner une partie. Après quelque soit la conclusion, de toute façon, la plupart des personnes resteront sur leur avis sur le sujet. Sujet clivant.