Vendômethanisateur a écrit !
Citation:La méthanisation : on stocke le gaz, et on exploite tous les produits : tourbe, jus et chaleur convertis en électricité
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NON !
Je sais, je suis cerné en Bretagne : d'un côté les éoliennes dont pour le moment l'association qui s'en occupe à réussi à stopper les frais, mais dont le permis de construire est toujours sous une pile à la préfecture et là je te donne entièrement raison pour tout ce que tu en dis et que j’avais « étudié" , ayant suivit l'affaire de près.
Methanisation :je sais aussi. C'est pas pareil du tout ( si ! au niveau des lobbies, des magouilles, des exploitants qui n’en sont pas ( ça dépend du mot exploitant), des mensonges, des retournements, des parts d’actions qui changent etc…
Donc, je connais : construction prévue par chez moi et qui va se faire mais cela fait plus de 6 ans que ça traîne, entre recours, changement d'actionnaires, de dénomination, des ous-préfet et j'en passe ( d'un truc qui n'existe pas) subvention de mecs qui ni connaissent rien, qui croient que l'on peu méthaniser les algues vertes, par exemple et qui au contraire restituent l'azote etc…gargarisations de conseil général, d’Ademe, etc…
Cout du projet 10 millions d'Euros : 50 000 tonnes de déchets à méthaniser par an ( on ne sait pas trop de quoi,( le lisier et le fumier ne représentant que 15%) réduit à 30 000 tonnes à trouver sur 3 départements ( déchets agro alimentaires, rognures de viande et de poissons miam et le rebus des hypermarché, comme ça ne suffira pas l'état vient de donner l’autorisation de mettre des céreales spécialement plantés et récoltés pour mettre dedans ( c’est çà qui fournit le plus d'énergie !) . Comme ce n'est pas la seule usine de méthanisation prévue en Bretagne, vont se battre pour les déchets. Pas question de méthaniser des algues vertes, c’est pire.
Bon, une fois mis tout ça à macérer il se produit du gaz méthane, comme un gros prout de vache, en pire. Pour réinjecter le gaz dans le réseau, il faut qu'il soit parfait ( z'ont changés des normes pour que ça passe, dans certains cas, en plus).
A côté de chez moi, c'est la production d'électricité qui est " privilégié " . Le gaz brûle, chauffe de l'eau ,fait tourner des turbines qui produisent de l'électricité qui est revendu ( racheté plus cher que le cours du marché, à l'exploitant qui n'attend que ça). La chaleur est inévitable, (qui n'est qu'une résultante du processus, comme le moteur d'une voiture qui chauffe, mais qui n'est pas faite pour chauffer ta maison). Cette chaleur ne servira qu'à la charcuterie industrielle se trouvant dans la ZA ( d'ailleurs personne d’autres ne s'y est installé). et qui rachètera cette chaleur résiduelle. Trop de gaz ? Torchère, sinon .... Ceci marche 24/24h sans surveillance ( 2 mecs la journée pour gérer les camions entrants ou sortants !) et ils parlent de créations d'emplois à 10 millions d'euros la bête. ( ça en aurait fait des salaires ! ) La première maison est à 80 m de cette future entité. ( on a le droit : la distance légal étant de 50 mètres d’un méthaniseur , qu’importe sa taille ( methaniseur de ferme ou bien industriel !)
La tourbe dont tu parles ce sont les digestats solides ( c'est le nom "technique") qui seront stockés à l'air libre dans des fosses pour que cela séche pendant 6 mois au moins avant d'être épandu sur les terres d'agriculteurs qui ont signés des contrats ( du moment que c'est gratuit !), sans savoir même ce qui sera épandu, car comment pouvoir le dire en chiffre alors qu’ils tiennent secrets les « fournisseurs » de déchets ! Alors du digestat et bien c’est comme ce qui sort d’un estomac de ruminant , plus les graisses agro-alimentaires, les résidus de viande et de sang … stocké !
L’épandage se situe sur une quinzaine de communes ( suite enquêtes publiques qui ne servent à rien, le Commissaire-Enquêteur cirant les pompes et ne s’appuyant que sur les textes. Exemple : maisons à 80 m et alors, y a marqué 50 dans la réglementation ) Faut dire aussi que tout ces braves gens, y compris les initiateurs ne s’appuient que sur le « Guide Bio-gaz » fait à leur intention où l’on trouve tout les arguments pour enfoncer le concept. Y compris les fiches questions-réponses ( de façon à argumenter sur les effets : distance, odeur, bruit, nombre de camions/jour, épandages etc…) et qui sert dans les dossiers fournis à la Préfecture, sans même prendre la peine de changer une virgule, faisant des copié-collé ! Ce guide à été établit en 2011, fait sous la signature d’une responsable qui comme par hasard, ne faisait plus parti du Club bio-gaz, éditeur du Guide, quelques jours après et dont on changea certains termes à son insu !
L’épandage doit répondre à un certain nombre de règles au niveau des rotations de culture, les quantités d’apport, les versants « algues vertes » pour la Bretagne. Qui contrôlera jour àprès jour les digestats étendus, que les agriculteurs pensent recevoir gratuitement.
Les jus : ne sont que le résidus des digestats solides et deviennent de par le fait des digestats liquides, qui jusqu’à une nouvelle norme de 2014 pouvaient être retraités par les stations d’épuration des villages, ramenés par tuyau jusqu’à la station qui devait être apte à le faire. L’Europe passe par là et interdiction ! car contenant des produits ou sous-produits carnés, donc phosphorés.
Qu’a ne cela ne tienne, on demande aux futurs exploitants de s’occuper de leurs pisses de digestats. Soit construire leur propre station d’épuration interne et stripper ( extraire) les résidus ( ammoniac etc…), soit épandage. Conclusions : devinez ! : épandage chez les agriculteurs ( çà ne leur coûte rien et ça débarasse), sauf le stockage dans une fosse à l’air libre aussi qui n’a pas de bassin de secours en cas de fuite ou débordement , bonjour la nappe phréatique ).
Quels agriculteurs ? ceux des épandages solides plus des surfaces supplémentaires sur une dizaine de communes supplémentaires pour arroser le tout, avec nouvelle enquête publique et les résultats que l’on sait. A savoir les communes acceptent les épandages oui, mais pas sur leur propre commune, mais celle du voisin. Cela entraine, au niveau des terres d’autres éléments que nos ingénieurs agronomes peuvent mettre sur leurs tableaux Exel du moment que cela rentrent dans les cases mais qui ne sont pas l’avis des agriculteurs BIO que je connais et qui tirent la sonnette d’alarme en compagnie d’associations pour la nature et l’environnement comme : Bretagne Vivante ou bien Eaux et rivières de Bretagne, craignant pour les nappes phréatiques qui sont souvent prés des sols ! Sans parler de l’abberation du retour à la terre des éléments azotés qui ne sont pas détruits par la méthanisation et qui reviennent augmenter le pourcentage.. Refus par la préfecture de la proposition d’une rotation tous les 4 ans au lieu de 2 actuellement.
Comme dans le cas présent les agriculteurs qui ont signés pour recevoir les épandages, ont le doigt dans l’engrenage et ils acceptent d’autres épandages, notamment ceux de Cargill qui traite des algues de haute mer et ne sait pas quoi faire des ces digestats ( gâteaux ) d’algues. Cargill ce sont des préparations pour les cosmétiques etc…
Cerise sur le gâteau, un nouveau projet de loi permettra aux exploitants de méthaniseur dont ils sont propriétaires et qui ne méthanisent que leur propres déchets agricoles pour produire de l’électricité qui leur rapporte ( c’est le but), de revendre ces fameux digestats solides en tant que « Fertilisants », il suffit de changer le texte qui les assimilait à des déchets ! Ce qui à terme pourrait permettre aux Méthaniseurs Industriels qui méthanisent les déchets agro alimentaires et autres produits cérealiers destinés à cela, de revendre aux agriculteurs ce que ceux-ci avaient acceptés de recevoir gratuitement à l’épandage, les autres ne sachant autrement quoi en foutre !
Usine de méthanisation, oui mais surtout usine à gaz au niveau subventions, actionnaires, magouilles. (La société initiatrice qui se targue d'être leader en Methanisation n'a mis en service que 2 installations de type industrielle et une quinzaine d'autres à petite échelle, tout ça, comme pour les éoliennes avec du matériel allemand, des équipes de montages allemands et peut-être le plombier du coin pour les dernières soudures ou la commune pour reboucher les tranchées.)
C'est pas ce que l'on pense.