Je ne vais pas en rajouter une couche,
Vendôme a bien résumé ce que certain (es) ont ressenti, moi compris. Effectivement je demandais de l'aide car comme on a pu le voir, je parle en JPaulsku, car je m'y intéresse, ressortant depuis peu la partie polonaise qui est en moi, autrement je ne serais pas sur ce forum et d'autres. Tout le monde y a mis du sien,
Andrzej en faisant la première traduction complète, les apports de
Vendôme sur ma deuxième version issue déjà d'un "décapage" et bien sûr,
Christian Orpel.
C'est là qu'il a fallu apprendre le terme Mlodzik pour la jeune lune, reconnaître des fleurs nommées immortelles et assimiler le fait que c'étaient celles-ci qui rappelaient à l’auteur les mimosas d’antan de sa jeunesse et ces amours d’adolescent.
Christian Orpel , corrigeant mes fautes d’accents ( que je ne saurais jamais : les accents graves ou aigus étant les mêmes pour moi, même quand je parle ! au gré ) et le Piégeant : « Toi, jeune fille qui étais… » . Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais le certif' et mon Bepc, quand même : lesbagages a fallu que je les porte moi même, comme beaucoup ici.
En fait, c’est la manière, n’en déplaise à Christian Orpel, qui quelque part en faisait un exercice d’école avec notation du prof. On ne se refait pas. Même si cela n’était pas l’intention : c’est ce qu’on appelle un ressenti. Autrement on a bien vu l’investissement de celui-ci pour l’aide à la traduction-interprétation. D’où ma réponse en Polono-Jpolsku dont je n’ai pas honte, qui indique mon niveau même s’il faut que j’emploie des périphrases lorsque je n’ai pas tout le vocabulaire.
J’ai simplement fait remarqué que l’on n’est pas en dissertation. C’est , comme le souligne Vendôme, un exercice fait de plaisir simple, intéressant instructif et disons ludique. qui devrait être convivial .
Excusez-moi si on l’a pris autrement, et j’essaie d’effacer de mon esprit certaines phrases de M.Orpel qui ont dû dépasser ce qui pourrait passer pour de la misogynie vis-à vis de
Lenka et que celui-ci ne s’inquiète pas j’ai appris à écrire même en polonais , et j’ai même appris à connaître un poète, mais c’est dur à encaisser, me faisant passer pour le dernier des abrutis ( encore un ressenti, me direz-vous).
Pour ma part, n’en, parlons plus et revenons à nos mimosas, j’ai laissé le carnet de correspondance et de notes à la maison.
Ah, encore une dernière chose :
Citation:Sérieusement, vous ne voyez aucun problème dans la dernière version proposée ? Ca tient la route ?
J’avais bien précisé que cela n’avait rien à voir avec la traduction initiale, c’était juste en apparté, sans demande de quoi que ce soit, juste zeby pokazac ce que cela pourrait donner en alexandrins fait d’un jet de stylo à 23 h, sans rien demander en retour. Faut savoir lire le Jpaulku et pas seulement le Tuwim.
Pour ceux que cela intéresse, en bas de page, une traduction en Alexandrins par un pro qui a fait ça toute sa vie : Roger Legras , mais d’alexandrins à alexandrins de 12 pieds, (eux,) et l’on verra aussi qu’il y a des divergeances entre les mots du poéte polonais et la traduction, car il ne peut en ^tre autrement.
Alors, Je propose une nouvelle mouture issue des apports de chacun , si vous voulez bien continuer le projet :
Avec les mimosas commence l’automne
Doré, fragile et doux.
Et toi, Jeune fille, toi,
Dans la rue tu venais vers moi.
Tes lettres embaumaient dès le seuil de la maison,
lorsque je rentrais essoufflé de l’école.
A travers les rues de cet automne léger,
Des anges lumineux voletaient près de moi.
les Immortelles jaunes d’Octobre,
me rappellent ces mimosas flétris.
Toi, oui toi, ma seule et unique,
Tu me rejoignais le soir, dans la pâtisserie.
Priant, rêvant de toi, à en perdre conscience,
Dans ce parc, je me mis à pleurer, murmurant quelques mots.
Une jeune lune d’Automne luisait à travers les nuages,
Semblable aux mimosas dorés du mois de Mai.
" Ah ! Dans de suaves et tendres songes
Je m'endormis en compagnie de l’astre de la nuit, s’estompant au matin,
Rêvant que je jouais dans les printemps d’autrefois,
Comme avec ce bouquet doré, et parfumé."
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Exemple d'une traduction et son interprétation, et là avec la difficulté des alexandrins, mais qui laissent plus de place pour faire coller les éluditions de l'auteur.
(Adam Mickiewicz, traduction de Roger Legras)
* Do wizytujących
Aux visiteurs
Pragniesz miłym być gościem, czytaj rady moje :
Nie dość wszedłszy donosić, o czym wszyscy wiedzą,
Że dzisiaj tam walcują, ówdzie obiad jedzą,
Zboże tanie, deszcz pada, a w Grecji rozboje.
Si tu veux être un hôte aimable, alors, écoute :
Ce que chacun connaît, n’annonce pas en vain :
Qu’on se bat là, qu’ici l’on dîne, que les grains
Baissent, qu’il pleut, qu’en Grèce on vole sur les routes.
Jeśli w salonie znajdziesz bawiących się dwoje,
Zważaj, czy cię z ukłonen, z rozmową uprzedzą,
Czyli daleko jedno od drugiego siedzą,
Czy wszystko jest na miejscu, czy w porządku stroje.
Sur un couple, au salon, tu peux tomber, sans doute :
Vois s’ils sont le premier à nouer l’entretien ;
Si l’ordre et les habits sont ainsi qu’il convient ;
Si, de se tenir près l’un de l’autre, ils redoutent.
Jeśli pani co wyraz zaśmiać się gotowa,
Choć usta śmiać się nie chcą ; jeśli panicz z boku
Pogląda i zegarek dobywa i chowa,
Quand feint de rire à tout la dame, en désaveu
D’un visage pincé ; quand le jeune monsieur
Jette un oeil de côté, consulte cent fois l’heure,
I grzeczność ma na ustach, a coś złego w oku :
Wiesz, jak ich trzeba witać ?- Bywaj zdrów, bądź zdrowa !
A kiedy ich masz znowu odwiedzić ? – Po roku.
Courtois en ses propos, mais le regard méchant…
Quels seront donc tes voeux ? – La santé vous demeure !
Et quand faut-il chez eux revenir ? – Dans un an.
Edité 1 temps. Dernière édition 22/11/2016 19:06 par jpaul.