Citation:Vendôme a dit :
jaul : Est-ce que tu te souviens des cueillettes de champignons dans la forêt ? C'était des cris de joie quand, parmi la foison de ceps, on trouvait un rydz (lactaire délicieux - le bien nommé !)
Je peux dire que les premiers champignons que j'ai appris à connaitre c'était à Stella.
Cela devait se passer un peu plus tard, ou bien réservé aux Grands, car nous les "petits" nous ne le faisions pas , même quand à notre tour nous devînmes les Grands. Que c'est-il-passé , entre ces épisodes. Combien d'intoxications, d'empoisonnements, de courantes...?
je plaisante.
Si!, je me rappelle les ceps que l'ont apercevaient à foison aux pieds des pins maritimes. Ceps que d'ailleurs je connaissais déjà à l'époque et que tout simplement on appelait "Ceps des pins", initié en cela par mon père dans d'autres forêts mycologiques.
En ce qui concerne les cueillettes à Stella, je sais que les adultes qui séjournaient là-bas s'y adonnaient et que leur panier passait par les cuisines et permettait pour les plus courageux d'améliorer l'ordinaire. Notamment le père d'un copain et son épouse qui passèrent à Stella une bonne partie de leurs vacances d'été, pendant que le fiston rejoignait nos rangs serrés.
Pour cela, je ne sais pas si le panier contenait des lactaires délicieux, mais je me rappelle très bien de ces fameux ceps. Quand je dis fameux, c'est pour la terminologie, car autrement, ce n'étaient pas les meilleurs gustativement parlant.
Mais faute de mieux, la quantité devait remplacer la qualité. La particularité du cep de sapins est d'être visqueux, brillant au soleil et poisseux aux doigts. Pour cela, il vaut mieux le cueillir jeune, s'armer de patience, éplucher la fine peau marron du chapeau et garder la chair blanc-rosée après s’être nettoyé les mains devenues noires par l’oxydation.
J’en ai d’ailleurs souvent mangé et préparé en d’autres lieux, notamment avec une bonne omelette.
Je ne connais pas le nom polonais.
Par contre lorsque j’étais en vacances en Pologne, dans les années 1960, nous ramassions des Bolets, que je ne connais que sous le nom de « prawdziwe ». Je ne sais pas si c’est le nom officiel, ou si c’est pour bien faire la différence entre ce roi des champignons et les autres. Champignons trouvés pendant nos patientes cueillettes de myrtilles sauvages…..
Pour en revenir à Stella, nos moniteurs, donc, ne nous entrainèrent jamais dans ces cueillettes, ou bien j’ai loupé quelque chose. Tout en sachant que l’ordinaire en profitait . D’ailleurs en avons-nous eu dans nos assiettes, à notre insu de plein gré ?
Vendôme, c’est bientôt le mois d’Août et il y a « quelques années » les préparatifs se faisaient pour le départ en colo. Cela commençait par la visite médicale qui avait lieu du côté de
l’entrée des artistes de l’Eglise Polonaise de Paris, côté Rue St-Honoré, dans un bureau aménagé à cet effet. Pesage, stéthoscope, carnet de vaccination et le tampon « bon pour le service », ça sentait les vacances... Les souvenirs ne sont pas loin, le tiroir renferme encore des trésors de gosses.
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Citation:Au sujet duquel :
(... au fait, t'es toujours en train d'écluser le chouchen chez les bigoudens ?)
De part le fait, Je suis encore dans ces coins où la rusticité de la pomme et son savant mélange à du miel ont permit la fermentation de ce nectar similaire à la boisson des dieux et qui n'est pas neurotoxique contrairement à ce que de mauvaises langues voudraient faire croire ; c'est un peu comme pour les champignons.
Mais au niveau de l'écluse, celle-ci a depuis longtemps fermé ces volets, et je me gargarise d'eau de source des monts d'Arrée quelque peu nitratirisée et me délecte de Breizh-cola et je tâte du lait Ribot.
JPaul