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Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 31 mars, 2016 09:04

Vous avez vraiment une sacré mémoire, les vieux gars !
Des messes à Cucq, je ne me souvient que du chemin bordé de roseaux à gauche et de dunes à droite, puis de l'église et du cimetière.

Les messes, le curé, aucun souvenir. Faut dire que les bondieuseries j'en avais déjà bien ma claque : aux OAA, prière au réveil, messe du matin, puis prière avant le petit déjeuner, prière en rentrant en classe, prière le midi avant le repas, prière en rentrant en classe, vêpres à 5 h (ennui mortel et asphyxie d'encens écœurant), prière avant le souper, prière avant de dormir au dortoir...
Et la bonne soeur responsable de la discipline qui me mettait des baffes pour un oui, pour un non, et me traitait de "sale race". Ça a duré deux ans cette galère. En Pologne on croise des bonnes sœurs à chaque coin de rue. Soit ça me donne envie de gerber, soit de leur mettre un pain ! C'est une bizarrerie spytchologique que je traine depuis des lustres, une haine et un dégoût irrépressible. Les curés pareil.

Servir la messe à l'église polonaise était pour moi une corvée, c'est pourquoi quand je pouvais je filais aux Tuileries voir les bateaux, bravant la ire de ma défunte mère, car il y avait toujours un curé pour cafter que j'avais manqué l'office. Séance de martinet ou de balai assuré...

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Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 06:00

Czolem!

J'étais au fond ET à Stella ET à Paris. A l'église polonaise, je me trouvais à côté de la dame qui jouait de l'orgue. Il y avait deux marche qui montaient à l'instrument et je m'asseyais dessus quand mes petites jambes ne me portaient plus.J'étais à deux pas de la chorale, dirigée par ? Cela me reviendra un jour. De temps à autre mon père chantait des solos. Je sais que la messe était enregistrée et passait sur Radio Free Europe.
Parmi les prêtres de l'église je me souviens surtout du Ksiadz Galezowski, qui m'a baptisé, du Ksiadz Kaszubowski et du bedeau Brat Wladyslaw.
Tôt le matin j'arrive à faire fonctionner mes méninges et les souvenirs reviennent à la surface. Après, le soleil aidant et surtout le rosé je me laisse aller, comme chantait un certain arménien.

Pozdrawiam.

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 14:15

Zoska a écrit, avant le lever du soleil et la( le) rosé(e) du matin :
Citation:
De temps à autre mon père chantait des solos.

Et pas seulement à l'Eglise polonaise, prés de l'harmonium ( ou clavier de l'orgue), mais il chantait aussi ailleurs pour son plaisir et le nôtre, notamment, lorsqu'invités chez Zoska, en fin de repas, nous réclamions : une chanson ! une chanson !

Alors celui-ci s'accompagnant à la guitare, à cordes pincées, interprétait: Granada ,oczy czarne, et autres de sa voix de ténor, sous les applaudissements de ma maman, de son épouse et bien entendu des nôtres et des petits verres de wodka qui suivaient.

En souvenir :




Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 15:01

Je me souviens, parfaitement de Ksiadz Galezowski (je pensais que c'était Galązewski) un petit bonhomme jovial, et du bedeau à qui, nous autres "ministranci", en faisions voir de toutes les couleurs (surtout mézigue).

Une de nos farce préférées était de tirailler (légèrement) la chasuble du curé pendant l'élévation. Ça plaisait pas beaucoup ; ma mère était derechef informée, avec à la clef martinet ou balai selon disponibilité (car j'excellais dans l'art de planquer les martinets - ou de leur couper progressivement les lanières).

En fait j'étais un enfant de chœur un poildé païen et j'irai probablement en enfer — direct. (... m'en fout, j'apprends l'arabe !).

Cependant je garde un souvenir ébloui des messes de minuit à Noêl — c'était grandiose. Et interminable : on processionnait sans fin en tournant autour des fidèles, marchant sur un tapis de pétales de roses et d’œillets ; ajoutez à leurs senteurs les effluves de l'encens de myrrhe ; les "kolendy" (chants de Noël) sans fins, mais tellement belles et émouvantes ; la ferveur des fidèles dans une église pleine comme un œuf, la chaleur et les parfums qui exhalait de cette assistance... C'était féérique — manquait juste Gaspard, Melchior et Balthazar !

Les messes de Pâques aussi étaient magnifiques, avec la bénédiction des œufs décorés, des pains, des brioches, du chrzan (raifort) et des diverses saucissonnailles. Les dimanches des Rameaux, durant lesquels on faisait les marioles avec des rameaux de palmes, dans une église qui embaumait le buis... (depuis j'aaaadore l'odeur du buis)

Il y avait aussi un autre curé, un peu dégarni, qui, lorsqu'il montait en chaire, faisait avec une voix de stentor, des prêches extraordinaires que Bossuet lui-même n'aurait pas reniés. Assis sur les marches on voyait toutes les bigotes des premiers rangs pleurer. Car ce tribun grandiose et magnifique mélangeait, dans ses superbes envolées lyriques, la foi, le patriotisme "przed wojenny", et la nostalgie de la mère Patrie tombée aux mains de Belzebuth himself.

Enfin, et pour autant que je m'en souvienne, la dame qui jouait de l'orgue, était assez imposante (... voire même, franchement) et était toujours bien maquillée, je me souviens encore de son rouge à lèvres carmin éclatant, et elle arborait souvent une fleur sur son sein. Dans ma mémoire, elle avait une voix magnifique qui m'a donné ultérieurement le goût de l'Opéra lyrique.

Amen.

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: 43ber (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 15:58

Question à Zoska,

Il évoque régulièrement le rosé qu’il déguste à toute heure, du matin au soir même après le théâtre ( goût immodéré?) à tel point que jpaul le soupçonne de confondre ce divin breuvage avec la rosée du matin, peut être, sait-on jamais, c’est plausible.

Selon mon proverbe “dits moi ce que tu bois, je dirais ce que tu es”, faut quand même me préciser le cépage.

J’attends.

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 16:35

Czolem!

Vendôme!
La dame qui jouait de l'harmonium à l'église était effectivement non seulement maquillée de façon très très, mais aussi imposante et si comme l'écrivait Anatole France dans "La Rôtisserie de la Reine Pédauque: "Une femme sans poitrine est un lit sans oreiller", la dame avait les deux oreillers, le traversin et la couette en prime. J'ai un souvenir de ses mollets musclés à faire pâlir un demi-d'ouverture, qui allaient et venaient sur les pédales. Je ne me souviens pas du ksiadz à la voix de stentor, mais par contre j'ai également le souvenir ému des veillés de Noël, des rameaux (Palmowa Niedziela) et Wielkanoc bien sûr.

JP! Je peux encore te chanter granada quand tu veux! La vodka restant à ta charge (de cavalerie évidemment)

43ber!

Ah le pinard! Ici c'est pas de la vinasse. Je suis pas encore sorti de chez moi que l'on voit le vignoble! Le rosé c'est l'eau du coin. Je vais dans une cave viticole et me prends un cubi de 5 litres que je mets au frais, et lorsque je prépare le déjeuner ou le dîner (si, si (impératrice) je me suis lancé dans la cuisine depuis j'ai fait valoir mes droits à la retraite), je me prends un ballon de rosé issu des Vignerons de la Provence Verte et je me régale!
Et je ne vous raconte pas le travail lorsque nos trois filles débarquent en été avec enfants et conjoints, sans parler de nos amis d'enfance (Fontenay aux Roses).
Un jour nous avons fait une photo devant les cubis dégustés en un mois, empilés en pyramide. Une honte!!! On l'a brûlée, en jurant, mais un peu tard qu'on nous y reprendrait plus.

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: jean pierre (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 17:02

ah fontenay aux roses!!!

tant pis si je m'immisce , et que je sois légerement hors sujet, mais j aimais bien cette chanson.

[www.youtube.com]

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 17:41

Citation:
zoska44
Je ne me souviens pas du ksiadz à la voix de stentor

C'était un homme assez balaise, dans la force de l'âge, la quarantaine à tout casser, une bouille de bien-portant au tempérament sanguin.
Il avait des cheveux bruns mais était complétement dégarni du front et du haut du crâne (un peu comme Gérard Jugnot ou Kad Merad).
Je ne me souviens pas l'avoir jamais vu dire la messe, mais il avait je pense juste un rôle de prédicateur, et ses kazanie étaient assez longues, passionnantes et passionnées — très appréciées de l'auditoire.

L'excellente acoustique de cette église circulaire ne nécessitait pas l'usage d'un micro, sauf celui qui reliait la chaire au studio d'enregistrement radio (cette petite fenêtre qui intriguait tant notre Jean-Paul). J'ignorais à l'époque que c'était diffusé sur Radio Wolna Europa, mais j'ai eu l'occasion de l'écouter une fois à Paris, sur ondes moyennes (je crois) ; c'était assez faiblard.

A la messe du dimanche, souvent trois prêtres officiaient de concert, et le prêche était toujours assuré par un quatrième qui arrivait de la sacristie vêtu d'une aube et d'une étole. Il y avait aussi un autre prêtre, beaucoup plus âgé qui faisait les prêches, mais avec une voix très douce, un peu ronronnante, voire soporifique, au point qu'il arriva fréquemment que des fidèles s'endormissent.

En me relisant, je me rends compte que j'aurai pu faire un bon chrétien, si la foi ne m'avait quitté comme une dent de lait — très tôt.
A ce sujet, j’espère que Soeur Marie-Thérèse des OAA, annexe du Saint-Esprit, 126 rue Paul-Vaillant Couturier à Orly, est en train de rôtir en enfer ! https://smileys.surlatoile.org/repository/Anges_et_d%E9mons/diable-t-es-mort-974.gif

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Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 18:38

Citation:
La dame qui jouait de l'harmonium à l'église était effectivement non seulement maquillée de façon très très, mais aussi imposante
. En fait, cette personne faisait partie de l'équipe féminine de rugby de Paris et pour être bien dans sa peau, et rester féminine se maquillait plus que de raison.
La preuve ici:>>>>>>>>[petitemimine.p.e.pic.centerblog.net]

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 18:47

Czołem Jean Pierre

Tu peux t'immiscer les souvenirs sont toujours bons à partager. Fontenay aux Roses à l'époque c'était encore la campagne. Il y avait encore des champs et des chevaux!
Sur le clip les photos ne sont pas de Fontenay. Dommage.
Pozdrawiam

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 19:03

Citation:
Krysia, (page 5)
Stella Plage où j'ai toujours voulu aller pendant l'enfance avec mes copines polonaises de Paris... mais mon père ne le voulut jamais

Il avait pas tort ton papa, on t'aurai emballée et emmené jouer au docteur dans les bois, en cachette de Clemenceau !...

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 19:18

Je tiens à préciser que même, si Zoska évoque des amis d'enfance (...de Fontenay aux roses, ), je n'ai fait aucunement parties de ses bacchanales provençales, ceci afin de ne pas faire d'amalgame. D'ailleurs, il habite maintenant trop loin de chez moi et c'est pas mon genre grinning smiley
Non, nous on n' est pas amis d'enfance, on est copains du square Violet, dit square des pompiers et du bac à sable se trouvant prés du kiosque à musique, avant son enfance pré-adolescente sur la ligne de sceaux. Les cubis c'étaient pas notre truc au temps des sur-boum, mais c'était pas mal non plus, sauf pour les voisins de la rue st-Charles ( Paris 15).

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: Mik (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 19:22

Tiens ? Je n'ai jamais été enfant de choeur mais j'adore aussi l'odeur du buis.

Mik

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 01 avril, 2016 19:54

Bienvenue au Club, Mik !

Non seulement l'odeur, mais je me suis taillé de beaux bâtons de marche en buis et aussi en bois de cade (dans le Lot)

... les bâtons c'est encore une habitude prise à Stella !

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Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 02 avril, 2016 16:30

Czołem!

Il est vrai que JP n'était pas à Fontenay, mais sévissait dans le 15ème à Paris, débordant parfois sur les extérieurs.
Cela n'empêche: nous avons partagé plein de choses: d'abord le bon lolo que nous donnait nos mamans, puis des livres, puis les toilettes de Stella. Certaines boum de l'époque était plutôt du genre sangria, où le rhum dépassait en quantité le vin avec tous les effets secondaires que cela suppose. Et je ne parle pas des 31 décembre qui par tradition depuis... OUOUOUOU, disons Mathusalem, se passaient un coup chez l'un un coup chez l'autre. Et là en plus du verre de champagne à minuit pétante (JP sait de quoi que je cause), nous goûtions au breuvage préféré de la cavalerie polonaise, qui ressemble à de l'eau mais qui n'est pas de l'eau.
Alors lorsque je parle de mes amis d'enfance de Fontenay il n'en fait pas partie, mais lui c'est hors concours personne ne joue dans la même catégorie question pote.
JP ton retour du service reste encore gravé dans ma mémoire à cause ... dont je ne me souvenais plus du nom.

Pozdrawiam

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 02 avril, 2016 17:11

Justement J-P, affranchis-nous, on aimerait bien savoir...

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 03 avril, 2016 22:55

Citation:
Justement J-P, affranchis-nous, on aimerait bien savoir...

Comme c'est Zoska qui a évoqué ce souvenir j'en dévoile un petit bout. Ce ne sont que des souvenirs anecdotiques, mais il y a le "à cause de..".qui a dû le troubler, c'était l'âge. Et maintenant c'est l'âge.

Il se fait du mal, il se fait du mal...
Citation:
à cause ... dont je ne me souvenais plus du nom.
ça le nom, il s'en rappelait plus mais la petite Annick, elle doit se rappeler du bonhomme. alors tu invites gentiment un jeune esseulé pour d'une part, pendre la crémaillère dans l’appart de ta frangine,( dit : "La Frangine") , et tel l'enfant prodige, le retour de mon obligé 15 mois de service militaire en Allemagne . (Ils commençaient à réduire progressivement les 16 mois auxquels ils nous avaient embobinés fin 68). Donc, tu prévois une jeune esseulée ou deux pour ceux qui arrivent les mains dans les poches, tu fais rappliquer toute la bande dans le 35 m2, au quatrième étage, après avoir traversé la première cour de ces immeubles de briques rouges sans ascenseur. Tu entasses la 15zaine de gars, filles, le pick-up à fond, Les zakouskis à la française et la sangria, préparé avec soins, en tant que frangin de la frangine avec elle, dans l’après-midi .Alors après tu crois que tout le monde s'amuse. ( Ah j'oubliais, il y avait dans les esseulées, la fille aux macarons du train Varsovie-Paris, dans une autre histoire. Sage.Trop. et un vieux gars, sage, Trop. Tant pis.
La sangria s'évaporait à vue d'oeil, remise à niveau par le Negrita pur. Un gars que je ne connaissais pas avait trouvé la réserve et oubliait qu'il n'était pas seul. Pas facile, plus tard dans la soirée de faire des slows en enjambant le dit gars qui ronflait sur la moquette. De mon côté, j'avais du mangé un fruit pas mûr dans la sangria, car mon foie me fit signe de ne pas boucher l'évier, mais passé cette épisode je restais digne.( ma future épouse qui ne le savait pas encore et moi-même aussi de par le fait, était là). On faisait un peu de bruit. Zoska parlait philosophie entre deux verres d’un truc qui n’avait plus rien a voir avec le breuvage de départ, parlait donc avec la petite blonde aux yeux bleus, joueuse d’harmonica, souvent seule à la fenêtre de l’appartement de ces parents, situés une rue plus loin et que nous avions prier de venir passer une bonne soirée. Hein ! quoi ?
Et l’on faisait plus de bruit, et il faisait chaud en cette fin Janvier, très chaud. Alors on vint nous reprocher plus tard de faire trop de bruit. Ce n’est pas parce que nous parlions de fenêtres à fenêtres, qui donnaient sur la deuxième cour intérieure que cela résonnaient plus, à 3 heures du matin. D’ailleurs les fenêtres de cuisine de tous les logements donnaient sur cette cour, comme ça quand au rez de chaussée la famille d’origine portugaise faisait des sardines, on pouvait le savoir et la sardinière aussi pouvait savoir qu’on le savait aux étages supérieurs. Bref pour dire, que les fenêtres étaient ouvertes. Zoska lâchant sa nouvelle copine, m’envoyait des messages hauts et clairs par la première fenêtre, que je réceptionnai 5/5 dans la cuisine, pour ne pas embêter les autres dans la pièce du milieu ou bien j’expliquais à un autre pote les bienfaits du retour à la vie civile., ainsi qu’aux étages supérieurs, qui eux avaient dû laisser tout fermés. Le double vitrage étant encore assez rare.
Et les Stones profitaient aussi au voisinage.

Ce n’était qu’une ambiance saine et sereine de jeunes . Enfin que je croyais. Maintenant, c'est-à-dire maintenant, j’apprends par la bouche de Zoska, que le seul truc qu’il se rappelle bien et qui apparemment l’a marqué c’est que la philosophe esseulée, et à l’harmonica, tout aussi solitaire était à la fac . Disons que son anatomie physique a beaucoup plus marqué sa mémoire, ainsi que ces mains balladeuses, comme on disait. Et c’est 48 ans plus tard, qu’il me le dit ! Tout ça l’espace d’une soirée sans lendemain. A quoi ça tient , la mémoire !

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: zoska44 (IP Loggée)
Date: 04 avril, 2016 07:49

Czolem!

Quelle mémoire JP!!!!! Je trouve ça étonnant, car dans mon souvenir il était beaucoup plus occupé à ce que l'on appelle en philosophie "Syzyfowa praca", à savoir boucher et déboucher le lavabo de la Frangine. M'accuser de turpitudes qui en fin de compte n'en étaient pas!!!! Que celui qui n'a jamais péché dans ce domaine me jette la première pierre. 1ère année de fac. Mai 68 et sa libération sexuelle approchait à grand pas, mais je ne le savais pas, et finalement je n'ai fait que précéder de quelques temps ce slogan vu sur les murs du Quartier Latin: "Jouir sans entraves", et puis y'a pas eu de plainte, et question "mains baladeuses" (je cite) la jeune fille n'a pas donné sa part aux chiens. Et puis y'a prescription.
Une chose est restée inébranlable dans mon souvenir de sont les slows dansés ce soir là sur Lay Lady Lay de Bob Dylan, que j'aime toujours écouter. Tu vois JP tout n'aura pas été inutile, cette nuit là, comme ta vocation de plombier amateur qui est née cette nuit là.

Pozdrawiam.

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: jpaul (IP Loggée)
Date: 04 avril, 2016 08:48

Y a de la confusature , dans l'air, because , et il le dit lui même, ce fut à mon retour du service militaire, fin Janvier 1970. Mai 68 avait depuis longtemps cessé ces pavés,lay lady lay est sotie en 1969, donc je commence à avoir des doutes sur la chronologie confuse annoncé par Zoska, et si en plus, il y eu des problèmes de plomberie, il n'ont dû être qu'épisodique, car vu le nombre de personnes cela ne m'étonnerait guère, Bon petit déjeuner, si vous arrivez !Et quand on est occupé par ailleurs, le reste vous semble extrêmement différent. Annick me n'en jamais reparlé ! Faites une boum et voilà les souvenirs oniriques qu'il en reste dans la case attribuée à cet effet....

Et à Stella quoi de neuf ?

Re: camps de scouts polonais dans les annees 50
Posté par: Vendôme (IP Loggée)
Date: 04 avril, 2016 09:31

Citation:
Jean-Paulisson
Et à Stella quoi de neuf ?

... que nib ! On lit vos exploits.

Soit dit en passant y'a rien de mieux que la sangria pour s'attraper une bataille navale dans le crâne et gerber, surtout avec une cochonnerie comme le Négrita.

Venant des Antilles ou de la Réunion par bateau, les rhums industriels étaient additionnés d'un produit répulsif qui les rendait imbuvables, ce pour éviter le pillage en cours de transport - les dockers ayant la fâcheuse habitude de donner des grands coups de fourches de chariot-élévateur dans les citernes pour récupérer l'alcool dans des bidons et des gamelles. Dans les années 70's, j'ai vu faire ça à Dunkerque avec du whisky.
Le produit était ensuite extrait par un procédé que j'ignore.

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cлава Україні 🇺🇦🇺🇦

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