Citation:Justement J-P, affranchis-nous, on aimerait bien savoir...
Comme c'est Zoska qui a évoqué ce souvenir j'en dévoile un petit bout. Ce ne sont que des souvenirs anecdotiques, mais il y a le "à cause de..".qui a dû le troubler, c'était l'âge. Et maintenant c'est l'âge.
Il se fait du mal, il se fait du mal...
Citation:à cause ... dont je ne me souvenais plus du nom.
ça le nom, il s'en rappelait plus mais la petite Annick, elle doit se rappeler du bonhomme. alors tu invites gentiment un jeune esseulé pour d'une part, pendre la crémaillère dans l’appart de ta frangine,( dit : "La Frangine") , et tel l'enfant prodige, le retour de mon obligé 15 mois de service militaire en Allemagne . (Ils commençaient à réduire progressivement les 16 mois auxquels ils nous avaient embobinés fin 68). Donc, tu prévois une jeune esseulée ou deux pour ceux qui arrivent les mains dans les poches, tu fais rappliquer toute la bande dans le 35 m2, au quatrième étage, après avoir traversé la première cour de ces immeubles de briques rouges sans ascenseur. Tu entasses la 15zaine de gars, filles, le pick-up à fond, Les zakouskis à la française et la sangria, préparé avec soins, en tant que frangin de la frangine avec elle, dans l’après-midi .Alors après tu crois que tout le monde s'amuse. ( Ah j'oubliais, il y avait dans les esseulées, la fille aux macarons du train Varsovie-Paris, dans une autre histoire. Sage.Trop. et un vieux gars, sage, Trop. Tant pis.
La sangria s'évaporait à vue d'oeil, remise à niveau par le Negrita pur. Un gars que je ne connaissais pas avait trouvé la réserve et oubliait qu'il n'était pas seul. Pas facile, plus tard dans la soirée de faire des slows en enjambant le dit gars qui ronflait sur la moquette. De mon côté, j'avais du mangé un fruit pas mûr dans la sangria, car mon foie me fit signe de ne pas boucher l'évier, mais passé cette épisode je restais digne.( ma future épouse qui ne le savait pas encore et moi-même aussi de par le fait, était là). On faisait un peu de bruit. Zoska parlait philosophie entre deux verres d’un truc qui n’avait plus rien a voir avec le breuvage de départ, parlait donc avec la petite blonde aux yeux bleus, joueuse d’harmonica, souvent seule à la fenêtre de l’appartement de ces parents, situés une rue plus loin et que nous avions prier de venir passer une bonne soirée. Hein ! quoi ?
Et l’on faisait plus de bruit, et il faisait chaud en cette fin Janvier, très chaud. Alors on vint nous reprocher plus tard de faire trop de bruit. Ce n’est pas parce que nous parlions de fenêtres à fenêtres, qui donnaient sur la deuxième cour intérieure que cela résonnaient plus, à 3 heures du matin. D’ailleurs les fenêtres de cuisine de tous les logements donnaient sur cette cour, comme ça quand au rez de chaussée la famille d’origine portugaise faisait des sardines, on pouvait le savoir et la sardinière aussi pouvait savoir qu’on le savait aux étages supérieurs. Bref pour dire, que les fenêtres étaient ouvertes. Zoska lâchant sa nouvelle copine, m’envoyait des messages hauts et clairs par la première fenêtre, que je réceptionnai 5/5 dans la cuisine, pour ne pas embêter les autres dans la pièce du milieu ou bien j’expliquais à un autre pote les bienfaits du retour à la vie civile., ainsi qu’aux étages supérieurs, qui eux avaient dû laisser tout fermés. Le double vitrage étant encore assez rare.
Et les Stones profitaient aussi au voisinage.
Ce n’était qu’une ambiance saine et sereine de jeunes . Enfin que je croyais. Maintenant, c'est-à-dire maintenant, j’apprends par la bouche de Zoska, que le seul truc qu’il se rappelle bien et qui apparemment l’a marqué c’est que la philosophe esseulée, et à l’harmonica, tout aussi solitaire était à la fac . Disons que son anatomie physique a beaucoup plus marqué sa mémoire, ainsi que ces mains balladeuses, comme on disait. Et c’est 48 ans plus tard, qu’il me le dit ! Tout ça l’espace d’une soirée sans lendemain. A quoi ça tient , la mémoire !